Bonjour à tous,
Le copains du vins viennent à la maison pour un barbek. J'en profite pour ouvrir pleins de bouteilles que je voulais leur faire gouter, certaines depuis des années :-)
Tout s'est bien goûté, mention et préférence, dans l'ordre :
Riesling Ginglinger Pfersigberg 2000 : magnifique Riesling calcaire, pure, bien sec, élégant, aérien et jolie amertume finale. Excellent 94 (17,5)
Pinot Gris, Zind Clos Jebsal VT 2004 : Equilibre magistral. Très beau nez orange, note mangue, fruit exotiques fleur, pointe miel fleur oranger fond thé, tourbe puis terpénique, cire d'abeille. Bouche acidulé à souhait, matière ample a l'attaque puis fine, finale tonique voir puissante et longue persistance. Excellent 94 (17,5)
Puligny Montrachet Girardin VV 2004 : Joli nez de fruit blanc, note chèvrefeuille, voir citron, pointe sous-bois, champignon, fond amande, craie, puis fumé, tourbé. Bouche fraiche droite, joli densité, finale fraiche tonique et belle persistance. Excellent 92 (17)
L'Hermitage Blanc de Guigal 2015 est un joli vin qui mérite une mention, belle aromatique mais finale un peu poussive, grassouillette quoi de beaux amers. TB-Excellent 91 (16,5). De même pour ce Riesling Oriel Brand 2004, a l'attaque ample, tout en rondeur, au gras bien tenu par la fraîcheur mais à la finale un poil sucré, a nouveau un poil mollassonne, surtout en face de la précision et du tonique de celui de Michel. TB-Excellent 91 (16,5). Le Poully-Fuisse de la Soufrandière Quartz 2012 était méconnaissable, sur la pomme, avec un côté fermentaire, on aurait dit un chenin.... Le Vouvray Huet Clos du Bourg 1ere Tri 2009 est un peu too much pour moi. Grosse liqueur, beaucoup de sucre un peu écœurant, certes de l'acidité pour équilibrer mais l'aromatique de coing rôti, pomme à la limite du caramel beurre salé, me plait moins. TB 88 (15)
En rouge, Beaucastel 95 léger bouchon :-( a été remplacé au pied levé par Saint-Joseph, Guigal Vignes de l'Hospice 2005
Mes préférés, dans l'ordre, en commençant par une erreur de service (proposé en vin de transition :-)), le meilleur vin de transition blanc-rouge jamais dégusté que cet :
Echezeaux, Mongeard Mugneret 1999 : Nez de fruit rouge, framboise, groseille, note sous-bois, humus, puis floral, pot pourri, rose séchée, pointe épice, fond fumé et léger cuir. Bouche corpulente, fraiche, jolis tanins fins et soyeux, finale fraiche, tonique plus que puissante et belle persistance. Excellent 94 (17,5)
Saint-Joseph, Guigal Vignes de l'Hospice 2005 : Un nez appétant, au boisé classe, de cassis, note épice poivre, réglisse, pointe âtre, cendre, puis bacon grillé, fond moka, fumé et léger balsamique. La bouche est charpentée, tanins veloutés superbes, qui enrobent une joli fraicheur tonique, c'est friand, acidulé bien plein. Finale longue cassis, note poivre, réglisse, pointe bacon grillé, fond moka. Excellent 94 (17,5). très joli vin
Rioja, Bodega Roda I Reserva 1995 : Très joli nez, cassis, note épice, réglisse, voir menthol, puis boite a cigare, fond tabac, fumé et balsamique. Bouche ample, du volume, tanins soyeux, précis, de la fraicheur acidulé, cassis, note épice, boite a cigare, fond balsamique, et léger menthol. La finale est acidulée, fraiche, tonique et jolie persistance. Excellent 93 (17+)
Pessac-Leognan, Chateau Haut Bailly 1995 : Un nez classique, profond, de cassis, note fraiche, bourgeon de cassis, pointe bois précieux, fond fumé, tabac. Bouche charpentée, droite, proofonde, classe, tanins fins soyeux en attaque mais un peu rigide, finale fraiche profonde, un peu raide. Excellent 92 (17)
Et mention spécial pour l'Australien Kilikanoon Covenant Shiraz 2004 : Un nez fumé de cassis, puis plus fruit rouge léger confit, nota bacon grillé, fond tabac, et cuir. Bouche corpulente, fraicheur acidulé, finale tonique, friande, joli complexité sur fond balsamique. Excellent 92 (16,5)
Le Chateauneuf du Pape Mordorée Reine des Bois 2005 était bon, mais puissant, et chauffait un peu en finale (TB-Exc 92). Le Cote de Provence Henri Milan Ultime 2004 s'est affiné avec le temps, a perdu le côté exubérant de sa jeunesse, puissant, alcooleux, mais est assez monolithique, très compoté, pruneau, balsamique et cuir. Le Fitou Bertrand Bergé Sirven 2004, pareil, il s'est assagi mais pas énormément de complexité et cela reste brutal, on en a plein la bouche. pour les 2 TB 89 (15,5)
Amicalement, Matthieu