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Le vin, ça se partage ! c'est comme le bonheur... Le bonheur simple d'une dégustation de grand vin de Bourgogne ou d'une belle syrah ! Alors n'hésitez pas à consommer ce blog sans modération, contrairement à l'Alcool qui se consomme, majeur et avec modération. La plus part des vins sont dégustés et crachés.... Consulter le aussi en vidéos sur YouTube
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dimanche 18 mai 2025

WE : Chateauneuf 2010, Volnay Caillerets 2022, Vouvray Argile 2020, Gewurztraminer, Côte Rôtie

Bonjour,

WE normal cette semaine, mais jolies bouteilles quand même :-)

Vin de France (Vouvray), Chidaine Argiles 2020 : Joli nez de fruit blanc, poire, note tilleul, verveine, pointe citron chèvrefeuille, fond roche amande, craie. Bouche droite, du volume, c'est ample avec une jolie matière qui garde de la finesse, tonique, finale puissante, dynamique et jolie persistance. TB-Excellent 91 (16,5)

Gewurztraminer, Ginglinger Pfersigberg 2017 : Un nez typique qui reste élégant, sur le fruit exotique, litchi puis belle note de rose, assez marqué, fond pierre, roche, tourbe, sol. La bouche est droite, presque tendu au départ puis grosse matière, amplitude, volume, mais qui garde de la finesse, et surtout de la profondeur, c'est droit, bien sapide, c'est sec et la finale est tonique, longue. Excellent 93+ (17+)

Châteauneuf du pape, Guigal 2010 :  Beau nez élégant, de prune puis coulis de fruit rouge, fraise des bois, note épice, réglisse, du poivre aussi, pointe tabac blond, puis plus garrigue, herbe séchée, fond plus sombre, fumé et cacao. La bouche est charpentée, droite, fraiche, pleine, tanins soyeux, c'est tonique, profond aussi, sur la prune, puis le fruit rouge, la fraise, léger acidulé friand qui adoucit la profondeur, note épice réglisse, puis poivre, pointe tabac blond, garrigue, fond cacao et fumé, c'est beau. La finale est fraiche, presque puissante et belle persistance, profonde et friande à la fois. Très réussi, le plus beau millésime de cette cuvée goutée. Excellent 93+ (17+)

Volnay, Rebourgeon Mure Caillerets 2022 : A 24H, un nez expressif, presqu'opulent, oriental, fruit noir, mûre sauvage, cassis, note épice réglisse, puis plus pralin, amande, pointe ronce, sous-bois qui signe le pinot, fond amande, noyau avec une légère note boisé moka, presque caramel, puis terre, sol, roche. La bouche est charpentée, droite, puissante, léger acidulé, tanins denses, soyeux, sur la mûre, puis plus cerise, voir framboise, friand, note épice plutôt réglisse, pointe sous-bois, ronce, fond noyau, amande presque pralin et léger caramel. La finale est puissante, acidulé, friande et belle persistance. Excellent 92-94 (17-18)

Côte Rôtie, Guigal Brune et Blonde 2020 : Joli nez un peu marqué de son élevage encore même après 12H, mais profond, friand, plein, sur le le cassis, note épice poivre puis léger eucalyptus, pointe bacon grillé, fond moka et balsamique. La bouche est charpentée, droite, jolis tanins soyeux amples, c'est frais aussi, acidulé, friand, sur le cassis, les notes épices poivre et réglisse, pointe bacon grillé, fond moka et balsamique. La finales est fraiche, tonique, puissante même et jolie persistance. Excellent 91-93 (16,5-17+) Suite a un quiproquo, j'en ai commandé le double, finalement, je suis bien content car cela me permettra de le suivre longtemps, et avec tout ce potentiel.... ça promet :-)

Amicalement, Matthieu

lundi 21 avril 2025

Pâques : Chateauneuf Clos Mont Olivet 22 et 23, Gevrey Chambertin, Bourgueil, Pomerol Rouget, Côte Rôtie Rostaing, Morgon Py

 Bonjour à tous,

Quelques crus justes rentrés et le traditionnel Bordeaux Pascal....

Bourgueil, Domaine Chevalerie Busardières 2018 : A 1H, nez qui libère tranquillement du cassis puis de la framboise, note légère bourgeon de cassis qui signe l'origine, puis des épices, pointe amande, fond noyau, et léger fumé. La bouche est charpenté, droite, de la structure mais bien enrobée de tanins précis et soyeux, de la profondeur et un léger acidulé tonique sur le cassis, puis la framboise, note feuille/bourgeon de cassis, fraiche, pointe épice, réglisse, fond noyau puis amande, un côté cacao, et léger fumé. La finale est pleine, tonique, presque fraiche, léger friand acidulé et belle persistance. Excellent 92 -94 (16,5-17,5). Mais a date léger cran en dessous du superbe Mi-Pente de la Butte de Jacky Blot qui, plus marqué de son élevage, a un coté friand/gourmand redoutable.

Chateauneuf du Pape, Clos Mont Olivet 2022 : Un nez expressif, friand, déjà complexe, cerise noire, puis prune, note garrigue marquée, thym, puis épice réglisse, puis très clou de girofle, classe, fond cacao puis fumé, tabac, whaouh. La bouche est ample, du volume, corpulente à charpentée, tanins soyeux, c'est friand tout de suite, acidulé, un peu alcool entêtant mais l'expression de fruit allège, sur cerise, framboise, note épice girofle, réglisse, pointe garrigue, thym, fond chocolat, puis fumé, tabac. La finale chauffe quand même mais tellement friand, et classe que ca passe :-) et belle persistance. Excellent 92-94 (16,5-17,5) parce que ca chauffe quand même, y'a de l'alcool.

Pomerol, Chateau Rouget 2010 : A 1H, un nez classe, appétant, fruit rouge, fraise des bois, note bois précieux, cèdre, santal, pointe mentholé, réglisse, fond entre balsamique et léger cacao, chocolat. La bouche est charpentée, droite, jolis tanins soyeux, fins et précis, de la fraicheur tonique, plutôt en longueur, friand, fraise, fruit rouge acidulé, note cèdre, santal, pointe quasi mentholée, fond chocolat et léger balsamique. La finale est fraiche, bien enrobée d'une empreinte soyeuse, et belle persistance classe. Excellent 93 (17)

Côte Rôtie, Rostaing Ampodium 2013 : Un nez léger animal/œuf ouverture, puis bacon grillé, et cuir, sur du cassis, puis plus fruit rouge, note végétale, ronce, feuille cassis, pointe épice plus réglisse que poivre, fond léger moka et cuir. La bouche est corpulente, droite, fraiche, tanins fins et soyeux qui enrobent suffisamment, sur le cassis, puis la groseille, note ronce, sous-bois, pointe épice plus poivre, fond viande rôti, bacon grillé et léger cuir. La finale est fraiche, tonique, léger acidulé friand et persistance intéressante. Excellent 91 (16,5) et Sylvia adore :-) 92 (17) pour elle.

Morgon, JM Burgaud Cote du Py 2015 : A l'ouverture, un nez avenant, cassis compoté, note fraîche végétale feuille de cassis, puis plus ronce, sous-bois, pointe œuf animal fugace puis plus épice, patchouli, pot pourri fond terre roche, noyau et léger cuir. La bouche est charpentée, acidulée, friande, tanins soyeux, c'est long, précis, sur le cassis, puis plus fruit rouge, cerise, framboise, note feuille de cassis, puis plus épice patchouli, pot pourri, pointe animal, oeuf, qui disparait a 12H, fond terre roche sous-bois, humus puis léger animal/cuir à 12H. La finale est est fraiche, acidulée, et jolie persistance friande. Excellent 92 (17)


Gewurztraminer, Ginglinger Pfersigberg 2014 : Très joli nez élégant, appétant mais sans être écoerant, sur les fruit exotiques, litchi, mangue, note pamplemousse pointe épice fond de roche, avec un côté salin. La bouche est ample mais la douce amertume et la profondeur équilibre cet ensemble tonique à la finale presque fraiche, légèrement saline et bien dynamique. Excellent 93 (17)

Gevrey Chambertin, Rossignol Trapet Etelois 2016 : Un nez expressif, sur le fruit mûr, framboise, groseille, note élégante sous-bois, ronce, pointe épice girofle, puis florale pivoine, fond noyau léger moka, fumé. La bouche est corpulente, fraiche, comme dirait Sylvia on attend un  côté chaleureux avec le nez, mais on retrouve bien la fraîcheur, des tanins soyeux en attaque et un peu saillants en finale sur la framboise, la groseille, note pivoine, puis épice plus réglisse, pointe ronce, sous-bois, fond noyau, amande, et léger moka. La finale est fraiche, voir vive, empreinte un peu saillante, et jolie persistance. Excellent 91 (16,5)


Châteauneuf du Pape, Clos Mont Olivet 2023 : A 6H, un nez expressif, prune, chocolat puis cerise, léger kirché note garrigue, puis épice poivre assez marqué, pointe orage sanguine,  fond cacao. La bouche est charpentée, large à l'attaque puis c'est droit, tonique, assez acidulé, friand, sur le fruit rouge, note épice poivre, puis garrigue, pointe orange sanguine, fond cacao chocolat. La finale est ample, large, regain puissance, léger alcool, et jolie persistance friande. Excellent 92-94 (17-17,5)

Amicalement, Matthieu

dimanche 16 mars 2025

Diner chez David

 Bonjour à tous,

Diner chez le copain David, tout s'est bien bu :-)


Mention spéciale au Coteaux du Layon, Ogereau Saint Philibert 2016, très joli moelleux, au sucre mesuré, parfaitement équilibré par l'acidité, donnant une gourmandise addictive et surtout d'une grand pureté. Excellent 94 (17,5)

Le Meursault Germain 2020 se présente assez extrême. A l'ouverture, grosse réduction grillé, fumé, allumette (certaines adorent, pas moi), qui peine a s'estomper, un peu de citron, de fruit blanc. La bouche est ample, du volume, tarte citron surnage, finale avec beaucoup de fraicheur, voir vive. Trop réduit pour moi... Même le soir après 10H d'aération. B-TB 86 (14,5)

Le Gewurztraminer Tempé 2008, très élégant avec ses belles notes de rose séchée, et un fond moka/tourbé typique d'un Gw a maturité. Excellent 92 (17)

Le Pommard, Rebourgeon Mure Grands Epenots 2012 est un joli vin arrivant tranquillement a maturité avec son nez racé, framboise, note aubépine, amande, puis terre, humus, sur fond de cuir voir animal, bouche corpulente précise, souple et tendu a la fois, finale fraiche tonique et belle persistance    92 (17)

Le Côt (Malbec) VV 2019 de la Grange Tiphaine est aussi un joli vin aux reflets violacés, sur le fruit rouge, puis note bourgeon de cassis, feuille de cassis, pointe violette, fond noyau presque cacao. La bouche est robuste, tanins soyeux, de la fraicheur qui allonge et jolie persistance friande. Excellent 92 (16,5+)

Enfin, les vieux carignan (Lou Rougeos) du Mas Jullien 2021 se présente avec ce nez fleuri de violette, de pivoine, sur du cassis, de la myrtille, pointe végétal, garrigue, puis épice réglisse, fond cacao. Bouche charpentée, voir robuste, tanins fins, soyeux et finale fraiche, puissante et belle persistance Excellent 93 (17)

Puis ce WE de tournoi, on s'est fait plaisir :


Riesling, Schlumberger Kitterle 2017 : Issu de l'achat domaine (celle récupéré en FAV sont KO ox). Jolie nez de pamplemousse, note léger tourbé, bouche droite fraiche, tendue, voir vive, délicat et fin, pamplemousse, puis tourbé, finale légère friandise, reine Claude, pamplemousse, tourbé. Excellent 93 (17)

Chablis, Domaine Droin 2015 :  Très joli nez classique, de fruit blanc, note mousseron, champignon, pointe citron, fond humus, puis terre, roche, coquille d'huitre. Bouche ample mais bien tendue, jolie matière, finale fraiche, presqu'acidulée et jolie persistance. Excellent 91-92 (16,5)

Chassagne-Montrachet, Morey Coffinet 2015 : Nez appétant, élégant, de fruit blanc, note chèvrefeuille, tarte citron, puis léger beurrée, brioche, fond amande, aubépine, massepain et fine réduction grillé. Bouche ample mais bien dessinée, droite, légère friandise, belle densité de matière précise au léger gras séducteur, c'est tonique et la finale est presque fraiche, ronde, friande car acidulée et longue persistance. Meilleur millésime de cette cuvée (sur 12 dans mon livre), Excellent 92 (16,5+), en 6 dégustations Moyenne 91,4 !


Gevrey-Chambertin, Rossignol Trapet Cherbaudes 2009 : Très joli nez, classe, friand, de framboise, note aubépine, amande, puis plus épicé, girofle, réglisse, pointe sous-bois, fond champignon, humus, tourbé. La bouche est corpulente, large à l'attaque, tout en rondeur séductrice, tanins concentrés, fins, soyeux, délicats, puis fraicheur acidulé, tonique, bien expressif, élégant, framboise, note aubépine, amande, puis sol, roche, terre, pointe épice, fond sous-bois, champignon, tourbé, puis début de cuir. La finale est acidulée, fraiche, très friande, et belle persistance, élégante. Excellent 93-94 (17,5)

Pinot noir, Ginglinger Rocailles 2018 :  A 24H Un nez plus bordelais que bourguignon, cassis, puis cerise, légère myrtille, note épice réglisse, puis presque boite à cigare, pointe tabac puis graphite, fond amande, noyau, terre, roche. Bouche corpulente voir charpentée, droite, en longueur, fraiche, tanins soyeux, sur la cerise, puis la groseille, c'est acidulé, note épice réglisse, puis boite a cigare, pointe tabac, fond amande, roche. Finale fraiche, acidulée et jolie persistance mais un peu mat comme un Bordeaux. Excellent 93 (17)

Amicalement, Matthieu

dimanche 22 décembre 2024

Nombreux diners : Batard Montrachet, Leoville Barton, Gevrey Mortet, Corton, Bourgueil Chevalerie

 Bonjour à tous,


C'est l'époque... des diners, des fêtes, des diners de fête. C'est bien la seule chose qui me plaise dans cette période là :-)

Diner Associés pour clôturer cette année Rock'n'Roll comme défini par Alain.


J'ai gouté et commenté mes apports dans l'APM :

Batard-Montrachet, Morey Coffinet 2009 (vidéo 0:45) : Un nez à 4H assez discret, de fruit blanc, poire, note sésame à l'attaque puis plus beurre, brioche, pointe chèvrefeuille, tarte citron, et vanille légère, fond amande, massepain et sésame. La bouche est ample à l'attaque, matière au gras marqué, du volume, sur le fruit blanc, puis presque la cerise, note beurre, brioche, un poil vanille, voir caramel aussi, pointe chèvrefeuille, fond amande grillé, et sésame. La finale est puissante, en volume, empreinte grasse, un peu pataud quand même, encore besoin de s'affiner et se complexifier, à attendre. Excellent (92-94) 93 (17)

Saint-Julien, Château Léoville Barton 2005 (vidéo 1:55) : Un nez à 5H assez sombre, de cassis, note tabac, fumé puis graphite, encre, cendre, pointe épice réglisse, mais cèdre aussi, puis boite a cigare, fond fumé, tabac et un peu cacao/chocolat et début de cuir qui se renforce à l'aération. La bouche est charpentée, droite, presque profonde, c'est tonique, de l'énergie, dense aux tanins soyeux en attaque, encore un peu raide en finale, sur le cassis, moins sombre, plus acidulé, note tabac, puis épice boite à cigare, assez classe, pointe balsamique, fond léger cacao puis tabac, fumé et cuir. La finale est fraiche, tonique, voir puissante, profonde et persistance longue et droite. Excellent (93-95) Pas encore prêt, a attendre pour gagner en expression, complexité et délié/détente, perdre sa raideur. Classe et aristocratique, certes mais un peu sérieux du coup.

Et sinon, à l'apéro, le cabernet franc Clos des Chênes 2020 est très typique, assez marqué du poivron, puissant et aux tanins un peu rustique quand même.

Le Gevrey Chambertin, Mortet Lavaux Saint Jacques 2013 se présente avec une bouteille un peu en bout de course. Déjà que le millésime n'aide pas... là le nez est discret, fruit rouge, note épice et floral et fond début de cuir, mais l'ensemble est un peu éventée... La bouche est charnue, tendue, la matière peine à enrober. La finale est vive. Cela a du être un joli vin.

Le Corton GC Andre Germain 2018 est un beau vin, au joli nez expressif, framboise, groseille, note épice, réglisse, pointe ronce, sous-bois, fond léger moka. La bouche est ample, pleine, large, aux tanins soyeux, et à la finale tonique, presque puissante et belle persistance. Excellent 94 (17,5)

Le Gewurztraminer Walhenbourg (de Michel) domaine Paul Ginglinger 2018, attaque ample, du volume, sur les fruits exotiques, le litchi, le fruit de la passion, note florale, fond roche et cire d'abeille. La bouche présente une richesse maitrisée, gardant de la fraicheur, léger acidulé, et une finale faisant presque sec, et jolie persistance. Excellent 92 (17)

Et ce WE, diner de copains avec :

Cote Roussillon, Olivier Pithon Lais 2021 (vidéo 3:20) :  A 24H, joli nez élégant de fruit blanc, pomme, note foin séchée, garrigue, pointe réduction grillé, fond amande puis cire d'abeille et presque pétrole par moment. La bouche est droite, voir tendue, joli fraîcheur, très chablisien dans l'esprit, sur le fruit blanc, la pomme plutôt verte, note foin séchée, garrigue, pointe réduite grillé, fond cire d'abeille. La finale est fraiche mais bien accompagnée d'une petite rondeur bienvenue. TB-Excellent 91 (16,5)

Margaux, Chateau Durfort Vivens 2014 (vidéo 4:30) :  Un nez très marqué à l'ouverture de son boisé vanillé, puis cassis, note épice réglisse, pointe bois précieux cèdre, fond balsamique et fumé, à 6H cela tourne très caramel. La bouche est charpentée, droite, en longueur, tanins ronds et un peu rigides en finale, sur le cassis, note épice, puis poivron rouge, pointe caramel qui prend le dessus au bout de quelques heures, fond noyau, balsamique et cacao. La finale est fraiche et persistance intéressante. TB 88 (15) mais sur cette bouteille, le caramel pas très élégant est trop marqué pour moi.

Bourgueil, Domaine de la Chevalerie Busardières 2015 (vidéo 5:40) : Après un 2014 légèrement bouchonné, ce 2015 se présente sous de meilleurs auspices et très beau à 24H. Très joli nez, friand, de mûre à l'attaque puis fruit rouge, framboise, fraise, note plus sombre, bourgeon de cassis, feuille de cassis, pointe épice, puis plus animal, viande rôti, sur un fond tabac, fumé, cigare. La bouche est charpentée, structurée, puis de la fraicheur qui allège, des tanins soyeux, c'est friand, sur la mûre sauvage, puis la framboise, les notes feuille de cassis, voir bourgeon de cassis, pointe viande, puis épice, fond tabac, fumé et léger cuir. La finale garde de la fraicheur et jolie persistance. Excellent 93 (17)

Côte Rôtie, Guigal Brune et Blonde 2020 (vidéo 7:40) : Joli nez de cassis, note épice poivre, puis plus végétal, ronce, voir feuille de cassis, pointe élevage un peu caramel qui disparait à 4H, fond balsamique, moka et léger fumé. La bouche est charpentée, large à l'attaque, joli volume de tanins fins et soyeux, c'est tonique, voir puissant sur le cassis, note poivre, réglisse, pointe caramel qui disparait, fond moka, balsamique. La finale est fraiche, puissante, tonique, y'a du vin et belle persistance. Excellent 90-93 (17)

Et sur un super cake au citron en dessert un accord royal avec ce Muscat de Rivesaltes des Schistes 2021 (vidéo 8:30) au nez opulent de fruit exotique aux notes mentholés sur un fond cire d'abeille. Une bouche riche, ample, très sapide, acidulée et à la finale puissante. Pas d'une grande finesse, mais quelle gourmandise... TB 90+ (16+)

Amicalement, Matthieu

lundi 11 novembre 2024

WE : Pauillac Grand Puy Lacoste, Riesling Eichberg, Gewurztraminer Pfersigberg, Volnay Champans, Marsannay, Lezardes

 Bonjour à tous,


WE de repos après une semaine agitée. Quelques jolies bouteilles pour se remettre.

Marsannay, Bart Grandes Vignes 2022 (vidéo 0:30) : Un nez de pinot ensoleillé, plutôt fruit noir, puis framboise confite, note épice réglisse, fond moka et fumé. La bouche est corpulente, large, tanins soyeux, joli densité, presque chaud, acidulé, ca envoie, c'est chaleureux. La finale est puissante, gourmande (presque sensation de sucre), framboise compoté, note réglisse, fond moka et fumé. Actuellement on sent le millésime chaud sur ce terroir plein sud, très syrah like, a attendre quelques années pour que cela s'assagisse, même si moi j'aime bien comme ça, aussi :-). TB-Excellent 91 (16,5)

Pauillac, Château Grand Puy Lacoste 2008 (vidéo 3:25) : Un nez très animal à l'ouverture, j'ai presque eu une crainte… mais après 4H d'aération, cela va mieux, même si l'intensité faiblit, on retrouve le cassis, les notes classiques tabac, épice boite a cigare, presque encens, pointe graphite, cendre, fond fumé et cuir. La bouche est charpentée, droite, fraiche, tanins soyeux qui enrobent tout juste laissant apparaitre une structure un peu rigide, on est bien sur un millésime frais, c'est sérieux, sur le cassis, note tabac, épice boite à cigare, pointe cendre, graphite, fond fumé et cuir (que Sylvia perçoit toujours comme animal, moins son truc) . La finale est fraiche, empreinte un peu vive même, et persistance intéressante. TB-Excellent 91 (16,5). ça superforme pas le millésime :-), et il est temps de les boire car je crains que cela ne se décharne de plus en plus.

Riesling, Paul Ginglinger Eichberg 2021 (vidéo 6:00) : Un nez expressif, élégant, friand, de fruit blanc, note agrume, orange, clémentine, pointe épice, fond de roche, de tourbe et léger terpénique cire d'abeille. La bouche est ample, du volume, précise, matière dense et soyeuse, c'est droit, construit sur l'amertume, puis ca se tend, c'est salivant et salin, sur le fruit blanc, puis agrume pamplemousse, note orange, clémentine, une pointe épice, fond de roche, puis terpénique. cire d'abeille. La finale est puissante, fraiche, du volume mais tendue avec de jolis amers, et belle persistance acidulé et friande. C'est délicieux, élégant... Excellent 93+ (17+) avec beaucoup de potentiel (95)

Gewurztraminer, Paul Ginglinger Pfersigberg 2012 (vidéo 8:10) : Un nez élégant, en finesse pour un GW, sur le litchi, le fruit exotique, note épice, poivre blanc marqué, pointe florale iris, fond roche et terpénique, cire d'abeille. La bouche attaque en volume bien sûr, puis ça se tend, c'est droit, joli matière ronde, précise, avec de l'amertume classe, c'est droit, sur le litchi, le fruit de la passion, note épice poivre blanc, pointe florale, fond salin avec une belle amertume, roche, tourbe, et léger cire d'abeille. La finale est sèche, pas de perception de sucre, puissante, avec du volume dans un profil sur une amertume classe et ce coté salin dans une longue persistance.... C'est très beau. Excellent 94 (17,5) pour qui aime le genre GW sec et salin...

IGP Collines Rhodaniennes, Domaine Rostaing Lezardes 2021 (vidéo 10:30) : Un nez plutôt discret mais très élégant, cassis, puis groseille note de poivre marquée, pointe ronce voir garrigue, fond léger cacao et moka. La bouche est charnue, assez  fraiche, acidulée même, élégante, tonique, tanins fins et ronds, sur le cassis puis plus groseille, note épice poivre, pointe ronce, fond moka. La finale est fraiche, acidulée et persistance intéressante. TB 88 (15) Par contre, Sylvia aime beaucoup, avant même que je l'ai questionné. Du coup et suite à une remarque récente, je lui demande l'air de rien et par rapport au Marsannay 2022 de vendredi... C'est très bon, surtout pour un vin sudiste, mais le Marsannay, plus fin, élégant et surtout plus complexe, Michel Mgtusi si tu m'écoutes :-)


Volnay, Voillot Champans 2012 (vidéo 13:40) : Un nez de bourgogne  à maturité, sur la framboise, la groseille, belle note d'humus, sous-bois puis champignon noble, cèpe grillé, pointe floral pivoine, fond sol, tourbe puis léger fumé et cuir, très joli. La bouche est corpulente, du volume à l'attaque, puis ça se tend, tanins fins, pas très denses mais bien soyeux, qui enrobent une fraicheur un peu marquée pour moi :-),  c'est plein, tonique, sur la groseille, la framboise, note sous-bois, humus, champignon, cèpe, pointe plus réglissée que florale, fond léger fumé, tabac et début cuir. La finale est fraiche, élégante, et jolie persistance classe. Excellent 93 (17,5). Un Champans à maturité à boire pour ceux qui préfèrent le confort, que la tonicité/minceur :-). C'était la dernière pour moi, et j'ai bien fait.

Amicalement, Matthieu

dimanche 19 mai 2024

Diner DNP, sur le papier 2012 : Alsace et Bourgogne Rouge.. et surprise, une Romanée Saint Vivant du domaine de la Romanée Conti

Bonjour à tous,

A l'occasion du passage à Paris de l'ami Fabrice, un diner a été organisé cette semaine sur le thème Alsace et Bourgogne rouge 2012. Nous avons bien fait :-)

On attaque donc avec quelques blancs Alsace 2012 :


Vin 1 : Joli nez très Roussillon à l'ouverture, fruit jaune, puis blanc, note fraiche garrigue, herbe séchée, pointe fenouil, tout cela évolue vers la pomme verte, note noisette, fond amande, puis cire d'abeille. Bouche ample avec du volume, plus citronnée, voir citron vert, noisette, puis arrive un côté beurre, fond amande. Finale sur l'amertume avec une jolie longueur sur la cire d'abeille. Excellent 93 (17). Pas Roussillon, mais un très joli vin de Santorin que cet Assyrtiko, Domaine Argyros  cuvee Monsignori 2019

Vin 2 : Un nez assez évolué, quetsche, reine claude, note épice presque curry, puis plus fruit rouge, cerise, fond amande et léger terpénique pétrole qui ramène plutôt sur le Riesling, mais bouteille très évolué, limite du Rubicon de l'oxydation. Ce que l'on retrouve en bouche avec de la pomme chaude, voir blette, entre autre... Une fois ce Riesling Mann Schlossberg 2012 dévoilé, il est clair que la bouteille est passée.

Vin 3 : Un nez plus classique, d'agrume, pamplemousse, voir pomélos, acidulé, note marquée, tourbée, voir fumé, qui m'évoque le Rangen, fond pétrole. La bouche est fraiche, léger gaz, friande, matière ronde. Finale tonique, fraiche, et jolie persistance assez tourbé, fumé. Excellent 92 (17) que ce Riesling, Domaine Weinbach Schlossberg 2012


Vin 4 : A nouveau très joli nez d'agrume, pamplemousse, pomelos, puis plus reine-claude, fruit blanc, note florale, iris, fleur d'oranger, fond léger pétrole et tourbé. Bouche ample, du volume, matière ronde, mais précise, puis ça se tend, c'est acidulé, frais, et finale puissante (des watt, de l'énergie) et belle persistance sur de beaux amers qui équilibre le côté friand. Excellent 94 (17,5) que ce Riesling, Boxler Sommerberg D 2012.

Vin 5 : On change, car le nez de litchi, de fruit exotique ne laisse pas de place aux doutes, on est passé sur le Gw... Bouche ample a nouveau, du volume, plus de sucre, équilibre quasi demi sec, mais belle fraicheur qui équilibre, aidé par un peu de gaz, une matière précise et fine, de la profondeur aussi, les fruits exotiques se complètent de note de roche, de fleur, sur un fond cire d'abeille, tourbe. Finale énergique, sur l'amertume. Excellent 93 (17) que ce Gewurztraminer, Boxler Brand 2012

Après cette belle série de blancs, on poursuit avec une série de rouge de très belles factures :


Vin 1 : Ah, bon ben là c'est pas du pinot. Nez très marqué végétal, bourgeon de cassis, moi je ne vois pas le poivre et la pivoine que Mat a identifié en annonçant pineau d'Aunis... et tout le monde a dit mais Non... Bien vu Mat. Bouche charpentée en plus, tanins soyeux et fins certes, mais le côté cassis, note végétal ronce, voir bourgeon de cassis, sur un fond noyau, moi, m'évoque le cabernet. Et pourtant c'est un bien assemblage à 80% de pineau d'Aunis que ce Coteau Vendomois, Colin 2019. TB 88 (15)

Vin 2 : Ah, là, on est bien dans le thème avec ce joli nez de fruit noir, mûre, pluis plus framboise note presque mentholé, puis plus tabac, fumé, fond amnde, terre, roche. Bouche charpentée, droite, du volume, c'est tendue, jusque dans la finale fraiche, qui a de la ressource, de la profondeur que certains interprèteront un peu austère, moi j'aime beaucoup (et ne suis pas surpris, car une fois su que c'était Volnay, j'ai tout de suite identifié cailleret). Excellent 93 (17) que ce Volnay, Rebourgeon Mure Cailleret 2012.

Vin 3 : Nez plus fruit rouge, cerise, note plus végétal, ronce, sous-bois, pointe épice sur un fond presque chocolat. Bouche charnue, fraiche, jolis tanins soyeux, avec un côté plus fleur séchée, rose. Finale fraiche, un poil vive, persistance intéressante sur un fond chocolat/moka. TB-Excellent 91 (16,5) que ce Volnay, Voillot Brouillard 2012.

Vin 4 : Joli nez, droit, classique, groseille, cerise, belle note ronce, sous-bois évoluant Humus, Champignon, pointe épice, fond noyau, amande, et léger moka/fumé. Bouche corpulente, droite, bien enrobé de tanins soyeux et find. Finale fraiche tonique et jolie perssitance. Excellent 92 (16,5) pour ce Nuits Saint Georges Gouges 2012.

Vin 5 : Cette fois le nez est plus baroque voir un pou barrée à l'ouverture, marqué de l'animal, oeuf, épice divers, fons champignon... La bouche est mieux, charnue, droite, toujours ce fond léger animal, oeuf. Finale fraiche. B 87 (15) que ce Morey Saint Denis Arlaud Les Ruchots 2012

Vin 6 : On revient sur du plus classique, fruit rouge, framboise, note humus, sous-bois puis champignon plus classe, cèpes grillés, allez pointe léger animal/oeuf, fond fumé, tabac. La bouche est corpulente, droite, et la finale présente une joli empreinte soyeuse avec une belle persistance classe. Et comme quoi le pure aveugle... Florian a apporté la même bouteille que Fab, et donc sur cette fois, ce Morey Saint Denis Arlaud Les Ruchots 2012, est Excellent 93 (17)

Vin 7 : Ouhhh le nez monte d'un cran encore dans la complexité, sur la framboise, note classe tabac, fumé puis plus humus, champignon, cèpe grillé, pointe fleur séchée, pot pourri, fond fumé, et cuir. Bouche charpentée, pleine, fraiche certes, mais superbes tanins soyeux qui enrobent. La finale reprend de la puissance, de la force et longue persistance friande, framboise, groseille, note rose séchée, puis champignon, cèpe, pointe cuir, fond tabac, fumé. Grand vin Excellent-Exceptionnel que ce Pommard Voillot Rugiens 2012

Vin 8 : Un nez plus évolué, de fruit rouge, cerise, léger kirchée, puis groseille acidulé, note thé fumé, puis épice presque patchouli, pointe champignon, sous-bois, fond tabac, fumé, classe. Bouche corpulente, ample, puis droite, tendue, bien enrobé de tanins denses et soyeux, c'est précis, délicat, finale fraiche, acidulé, friande, belle empreinte soyeuse, regain de puissance, tonique, avec une belle persistance. Excellent 94 (17,5) que ce Clos de la Roche Jadot 1999.

Vin 9 : Un nez encore plus vieux, là on approche de l'ehpad quand même, cerise passé, note très marqué truffe blanche, puis curieuse note de guimauve, fond moka. La bouche est plus jeune, beaucoup de fraicheur mais correctement encadrée, y'a du jus, c'est tonique, tanins ronds, le fruit noir, myrtille, la cerise un peu kirchée, fond moka. La finale est fraiche mais bien enrobé avec une persistance honnête sur la truffe blanche. TB 90 (16) que ce Barolo Monte Rocca 1971.

Et là Fabrice tout émoustillé de cette vieillerie, nous annonce qu'il en a une aussi à nous faire gouter, il descend à la cave. Il revient et nous demande si on a encore un peu de palais... Ben oui bien sûr :-)


Vin 10 : A l'ouverture, ca fait pas vieux vin, superbe nez, de framboise, groseille, belle notes classe, tour à tour fumé, tabac, puis mentholé, pointe épice girofle très élégante, fond viande grillé, bacon, presque cuir, ça envoie. La bouche est froide (remontée de cave), bien sûr, et fraiche d'ailleurs, même presque vive au départ puis 20 mn après, la matière concentré, droite, soyeuse l'enrobe beaucoup mieux. C'est très puissant, fin, profond et droit, y'a des Wattts, de l'énergie sur tout dans la finale, avec une longue persistance, ou en plus de la complexité aromatique, on a quelque chose de tellurique, de roche, de sol. Exceptionnel 96 (18,5). Je pars sur 2012 ou 2008, et je cite Bonne Marre Groffier. Perdu, c'est une Romanée Saint Vivant, du DRC 2012. Whaouh, Merci 1000 fois Fab, quel bonheur que de gouter ce genre de quille....

Avec ça, on était tellement dans le trip, qu'on a oublié les fromages et le dessert :-) Faut dire c'est pas tous les jours, ni tous les mois d'ailleurs, ni même tous les ans qu'on trempe ces lèvres dans un vin du DRC... alors que les fromages ;-)

Encore merci à Fab pour l'organisation au débotté, et à tous les copains pour cette très belle soirée !

Amicalement, Matthieu


lundi 1 avril 2024

Paques en rhume : Gewurztraminer, Marsannay, Saint-Joseph, Sancerre, Margaux

 Bonjour à tous,

WE de Pâques, avec un petit rhume malheureusement qui m'a empêché de profiter pleinement des vins...

Gewurztraminer, Paul Ginglinger Wahlenbourg 2019 (vidéo 0:30) : (Rhume) Un joli nez de fruit exotique, litchi, mangue, note florale puis miel fleur oranger, fond cire d'abeille. La bouche est ample, joli matière qui reste précise, c'est droit, presque profond, et belle finale puissante presque, avec une jolie persistance fruit exotique, litchi, mangue, miel, fleur d'oranger, fond cire d'abeille. TB-Excellent 90 (16)

Marsannay, Bart Clos du Roy 2017 (vidéo 1:40) : (Rhume)  Un nez appétant, framboise, groseille, note floral pivoine, puis épice réglisse, pointe ronce, sous-bois, fond amande, léger moka. La bouche est corpulente, large, puis fraiche, tanins soyeux, fins, jolie densité, c'est tonique, presque tendue, bien enrobée, sur la framboise, groseille, léger acidulé, friand, note épice réglisse, puis floral pivoine, pointe fraiche ronce, rafle, fond léger moka, noyau, amande. La finale est tonique, fraiche, punchy/sympa et jolie persistance. Excellent 92 (16,5)

Saint Joseph, Cuilleron Les Serines 2020 (vidéo 2:40) : (Rhume) Un nez expressif, puissant, cassis, léger compoté friand, note violette puis plus poivre fond moka et balsamique. La bouche est charpentée, droite, puissante, tanins soyeux, sur le cassis compoté, note violette puis poivre, fon moka et balsamique. Finale puissante friande avec de la fraicheur et jolie persistance. TB-Excellent 91 (16,5)

Sancerre, Pinard Le Chateau 2014 (vidéo 3:45) : (Rhume) Un nez de fruit jaune, note citron, agrume pointe florale, puis plus champignon, mousseron, fond pierre chaude, roche, calcaire. La bouche est droite, tendue, joli matière ronde qui enrobe la tension, sur le fruit jaune puis le citron, l'agrume, note sous-bois, champignon, mousseron pointe florale, fond pierre chaude, roche, calcaire. La finale est fraiche, tendue, presque vive, avec du punch et jolie persistance. Excellent 92 (17)

Margaux, Chateau Durfort Vivens 2013 (vidéo 6:05) : (Rhume) Un nez de cassis compoté, note poivron rouge grillé,  pointe graphite puis bois précieux fond chocolat. La bouche est charpentée, tanins ronds légèrement accrocheur en finale, c'est frais, cela garde de la friandise par un acidulé de cassis, note plus épicée et fruit rouge, cerise, puis poivron rouge grillé, pointe bois précieux, et fond chocolat. La finale est fraiche, tonique, empreinte sèche un peu et persistance intéressante. TB 90 (16)

Amicalement Matthieu

dimanche 4 février 2024

Diner ce WE : Gewurztraminer Ginglinger, Pommard Voillot, Volnay Esmonin, Schistes Joffre, Cote Rotie Guigal

Bonjour à tous,


Diner avec Mat ce WE, on a donc ouvert des bouteilles avec le diner en point de mire :-)

Côte Rôtie, Guigal Brune et Blonde 2003 (vidéo 0:45) :  Un nez classique de syrah à maturité, cassis très léger confit, puis cerise, léger kirch, note marquée de suie, de tabac, de cendre, pointe olive noire, fond de viande rôti, de cuir. La bouche est charpentée voir robuste, droite, puissante, tanins soyeux, denses, c'est profond, et sapide sur le cassis, puis la cerise noire, léger kirch/épice puis note suie, âtre, pointe tabac, fumé, fond de cuir. La finale est puissante, tient sur la structure, léger alcool quand même et jolie persistance Excellent 93 (17+)

Côte du Roussillon, Domaine des Schistes Caune d'en Joffre 2019 (vidéo 3:45) : A 12H, ce 100% carignan élevé en cuve nous offre un nez de mure, de myrtille, note florale légère violette, pointe garrigue, fond noyau cacao. La bouche est charpentée, droite, acidulée a souhait, profonde aussi, sur le cassis, la myrtille, c'est très friand, note plus épicé et fleurie, violette, patchouli, pointe garrigue, fond noyau cacao. La finale est presque fraiche, tonique, acidulé, un poil d'austérité actuellement et jolie persistance Excellent 92 (17)

Pour le diner, je voulais ouvrir ce Gewurz en entrée à Mathieu. Mais sur quel plat le servir ? L'accord avec le munster étant bien connu (et cela faisait longtemps que je ne l'avais retesté), je décide de faire des œufs cocotte au munster.

Gewurztraminer, Paul Ginglinger Pfersigberg 2000 (vidéo 6:05) : Un nez de fruit exotique, litchi, puis belle note de rose, puis c'est plus pralin, pointe agrume confit, fond de roche, amande, calcaire. La bouche est ample, du volume, mais qui reste droite, matière soyeuse, cela tient sur la structure, c'est friand, acidulé, sur le fruit exotique, le litchi, note de rose, pointe agrume confit, fond pralin puis roche, amande, calcaire. La finale est acidulée, ample certes, typé demi-sec mais bien équilibrée par la fraicheur, et belle persistance. Excellent 93 (17+). Accord réussi sans être transcendantal, à la Jean Lou je mettrai 3/5 :-)

Puis sur le boeuf bourguignon :

Pommard, Voillot Pezerolles 2009 (vidéo 8:25) : Un nez expressif de framboise, groseille, acidulé, note fraiche végétale noble, ronce, sous-bois, qui commence à évoluer tourbé, champignon cèpe, pointe épice qui évolue aussi, fond léger moka, champignon. La Bouche est corpulente, large puis ca se tend, c'est droit, jolis tanins soyeux qui enrobent, c'est tonique, friand, acidulé, sur la framboise, la groseille, note plus épicé, réglisse, puis champignon, cèpe, pointe sous-bois, tourbe, fond léger moka qui apparait. La finale est fraiche, acidulée, tonique, voir puissante et belle persistance. Excellent 93 (17+) mais un peu moins festif qu'en jeunesse, ou le vin était scotchant, @Nico, une phase de transition sans doute.

Volnay, Esmonin Santenots 2007 (vidéo 10:45) : Un nez assez marqué bacon grillé, viande roti, plutôt fruit noir, note épice, sur un fond moka, fumé et cuir (ca fait très syrah). La bouche est charpentée, droite, profonde, jolis tanins soyeux enrobant parfaitement une fraicheur tonique marqué, sur le fruit noir, la cerise puis plus fruit rouge, toujours ces notes bacon grillé, fumé, puis plus épice réglisse, une pointe ronce, sous-bois (plus typique pinot), fond moka, fumé, cuir. La finale est fraiche, tonique, profonde, et jolie persistance. Excellent 93 (17). Bon, au départ déjà je pars sur 2005, puis 2010, finalement Mat me dit que je suis entre 2, je finis donc sur 2007. Ensuite, je me doute que c'est un pinot, mais pour le fun, j'envoie que c'est une belle syrah, bien élevé :-). Ensuite, je reviens plus sérieusement mais vers Nuit d'un domaine qui a de "l'ambition". Mat me dit on est a Beaune. Et la, je cherche quel cru peut se présenter ainsi, et les épaules d'entrée, puis la droiture, la densité, la profondeur et la force finale, m'évoque clairement les Santenots :-) Et je dis à Mat que ce n'est pas un domaine classique que nous pratiquons (BC, RM, Mikulski....). Pas si mal.

Amicalement, Matthieu


dimanche 28 mai 2023

Ce WE : Languedoc Montcalmes, Morgon Py Jadot Lumieres, Marsannay Bart Champs Salomon, Pommard Rebourgeon Mure Grands Epenots, Gewurztraminer Ginglinger Eichberg

 Bonjour,


WE classique cette fois :-) car Lundi, on bosse pour la frange de la population qui vote le plus (mais pas que, heureusement d'ailleurs, pour le handicap aussi).

Morgon, Chateau des Lumières Jadot Cote du Py 2005 (vidéo 0:20): A l'ouverture des notes vieilles futailles, pneu chaud qui se dissipent heureusement. A 12H un nez évolué, plutôt cassis, note fraiche presque menthol, végétal aussi, feuille de cassis, bourgeon de cassis, puis plus évolué champignon, humus, sur un fond tourbé, fumé, tabac. La bouche est corpulente, large, de l'énergie et de la fraicheur en fond, enrobé de tanins denses, lisses et précis, c'est tonique sur le cassis, note feuille ou  bourgeon de cassis, puis assez marqué tabac, boite à cigare, fond tourbé fumé. La finale est fraiche, tonique et persistance intéressante cassis, tabac, boite à cigare, fond fumé. TB-Excellent 90+ (16+) dans un style pas très beaujolais "classique" même si le gamay ressort avec le côté feuille de cassis mais cela fait plus cabernet franc avec de l'élevage je trouve (même si on n'a pas le poivron).

Coteaux du Languedoc, Domaine Montcalmes 2014 (vidéo 3:30) :  A 12H, un nez gentiment évolué de cassis, léger compoté, avec des pointes de coulis de fruit rouge, note plutôt sous-bois, champignon, puis plus épice poivre, fond cacao et léger moka. La bouche, entre corpulente et charpentée, est droite, jolis tanins précis, soyeux, de la fraicheur, qui donne presque un côté acidulé, à ce cassis, toujours des pointes plus coulis de fruit rouge, note champignon, cèpe, sous-bois, un coté poivré par moment sur le fond léger moka, cacao. La finale est fraiche, tonique, belle équilibre, friand, de cassis, de coulis de fruit rouge, les notes de cèpe, de poivre et le fond cacao, moka. Excellent 92 (16,5)

Marsannay, Domaine Bart Champs Salomon 2016 (vidéo 5:05) :  A 3H nez friand, frais, très classique, de framboise puis groseille, note fraiche ronce, sous-bois, pointe réglisse, fond léger moka. La bouche est corpulente, fraiche, droite, tanins soyeux qui peinent à enrober la vivacité, c'est un peu pointu et aigue tout ça, (les amateurs vont adorer :-)) sur la framboise, la groseille, note ronce, sous-bois, la pointe épice réglisse, fond léger moka, mais vraiment léger. La finale est fraiche, style aigu, un peu stricte (qui n'est pas ce que je préfère), et jolie persistance. Excellent 91 (16,5). Plus de force, droiture et fond qu'un 17 par exemple, mais moins de tendresse, plus stricte, à date je préfère 17. Mais ce n'est pas le style de millésime que je préfère, par contre c'est très bien sur le carpaccio (comme 2008) :-), mieux que 17.

Pommard, Rebourgeon Mure Grands Epenots 2013 (vidéo 8:25) : A 12H, Un nez élégant, fin, de framboise, de groseille, puis plus cerise, note classe d'évolution cèpes grillés, puis humus sous-bois, pointe d'épice réglissé sur un fond plus tourbé que roche et léger fumé, tabac. La bouche est plus corpulente que charpentée, jolie fraîcheur bien enrobée de tanins soyeux, presque satinés, c'est élégant, délicat, bâti sur la finesse, sur la groseille, la cerise, note cèpes grillé, pointe épice réglisse et fond plus sol, humus, tourbe, et léger fumé. La finale est fraiche bien sûr, belle empreinte tout en soyeux et délicatesse, et jolie persistance. Excellent 93 (17) même si le côte un peu plus infusion qu'extraction pourra en laisser certains sur leurs faims.

Gewurztraminer, Paul Ginglinger Eichberg 2012 (vidéo 12:10) : A l'ouverture, un nez séducteur, gourmand, de fruit exotique, fruit de la passion, litchi, note agrume pamplemousse, fond classe de poivre blanc, assez marqué, et très léger cire d'abeille. La bouche est ample à l'attaque, une certaine richesse, style demi-sec, mais pas écœurante, car le fruit exotique, passion, litchi est équilibrée par l'amertume du pamplemousse, puis ces notes de poivre blanc, et ce fond plus roche, humus, tourbe. La finale est ronde ample mais reste tonique, avec un côté salin surprenant, et très belle persistance. Excellent 93 (17)

Amicalement, Matthieu