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Le vin, ça se partage ! c'est comme le bonheur... Le bonheur simple d'une dégustation de grand vin de Bourgogne ou d'une belle syrah ! Alors n'hésitez pas à consommer ce blog sans modération, contrairement à l'Alcool qui se consomme, majeur et avec modération. La plus part des vins sont dégustés et crachés.... Consulter le aussi en vidéos sur YouTube

dimanche 7 octobre 2018

Quelques bouteilles et une soirée autour du Montrachet

Bonjour à tous,

Une soirée sympathique au thème intéressant avec le DEP, autour (et mitoyen) du Montrachet.



Un bref retour sur les vins remarquables de cette soirée, le Saint-Aubin En Remilly de Marc Colin 2013, rond et charmeur tout en gardant la droiture, TB 90 16. Beau Dent de Chien 2013 de Thibault Morey Coffinet, plus complexe et structurée, plus marqué sésame grillé aussi et pas encore épanoui, à attendre 92 (17). Très beau nez pour le Remilly de Chassagne de Colin Deleger 2012 avec un côté menthol frais, mais une bouche bien qu'acidulée, pas très dense et à la finale ronde, un peu courte. Un Remilly sexy mais pas le cru le plus profond TB 90 (16). Même profil d'ailleurs que le Chassagne Remilly 2007 de Thibault Morey Coffinet, très gourmand  au nez et à l'attaque, mais une finale très enrobée, un peu grasse comme souvent sur ce cru, l'âge lui donnant plus de complexité TB+ 91 (16,5)
Le magnum de Chassagne Fontaine Gagnard se présente très classique d'un élevage dans l'air du temps avec des notes réduc grillé très (trop) marqué. Mais le vin est bien fait pour les amateurs du genre. TB  (15).
Le Dent de Chien Morey Coffinet 2009 ne m'a pas spécialement emballé, la matière ronde manquant de précision, mais surtout de finesse pour un tel cru. Par contre cela reste délicat, encore assez marqué par son élevage. A attendre, je pense, même si je ne retrouve pas la densité habituelle de ce cru. TB 90 (16).
Enfin, les 2 plus beaus vins de la soirée, très proche d'ailleurs dans leur forme. Les Puligny Pucelles de Thibault Morey Coffinet 2009 et celle de Leflaive 2011. Des nez expressifs et complexes mais surtout des bouches droites, tendues, à la matière fine, précise, dense, cristalline, de la profondeur et de la puissance mais tout en finesse. ça finit long dans les 2 cas. Excellent 93-95 (17-17,5) pour chacun avec 17,5 pour Leflaive plus prêt à boire, là ou le vin de Thibault, déjà excellent 17, augure d'un potentiel encore plus important sur 10 ans (17,5-18).
Le Puligny Folatière 2005 de Chavy était oxydée. Une jolie soirée avec dans l'ensemble des vins de très belle tenue.

Sinon quelques vins ces dernières semaines :

Italie, Chianti, Castello di Ama Chianti Classico 2007 : Un nez gourmand sans grande complexité, sur le fruit noir, note épice, orange sanguine, amande frangipane, fond noyau, cacao. La bouche est charpentée avec de la structure, qui tient la bouche avec des tanins ronds, sur le cassis, épice léger réglisse fond cacao, chocolat. La finale est robuste, un coté puissant, brut, cerise kirchée chocolat, foret noir, note épice et fond cacao chocolat, TB 89 (15,5)





Vosne Romanée Rion 2012 : Un nez nuancé de noble pinot nuiton, sur la framboise mûr, la groseille, note de carroube puis plus épicé girofle, pointe de ronce fraiche, fond léger moka fumé. La bouche est ample, large, beaux tanins soyeux bien tenus par la fraicheur, sur la framboise, la groseille, note épice girofle voir réglisse, une pointe amertume classe, de ronce, fond moka léger fumé. La finale est fraiche, pleine, bien enrobée, empreinte soyeuse, et persistance intéressante de framboise, de carroube, de girofle fond moka fumé classe. TB-Excellent 90 (16). Tout ce que j'aime comme vin, et je reste donc un pinotphile convaincu à 50 ans.



Chambolle Musigny, Amiot servelle Bas Doix 2008 : Un nez classique de framboise, groseille, note épice légère pointe ronce, fond carroube voir moka. La bouche est large, ample, pointe amertume, tanins soyeux, structure fraiche, tendue, sur la groseille, pointe épice, puis ronce sous bois, un coté végétal fond carroube, noyau de cerise. La finale est fraiche, tendue, tonique mais suffisamment enrobée, persistance intéressante groseille, épice, ronce sous bois végétal, fond caroube et noyau. Fait bien son millésime TB 88 (15+)




Gevrey Chambertin, Lucien Boillot Les Evocelles 2010 : Un nez encore un peu discret, mais franc, de framboise, puis plus cerise griotte, note d'épice légèrement réglissé, pointe ronce pinotante fond noyau cerise et léger moka. La bouche est corpulente, droite, un poil austère, pour les amateurs du genre, tanins soyeux mais accompagnant la profondeur, sur la groseille, la cerise griotte, note épice léger réglisse, pointe ronce sous bois et fond léger moka, noyau de cerise. La finale est fraiche, droite profonde, voir puissante, et persistance intéressante groseille, note épice réglisse, puis la ronce, le sous-bois sur le fond noyau de cerise, léger moka. Un vin sans concession, droit dans ces bottes, un poil austère (terroir froid ?), sans esbrouffe mais vrai, avec du caractère, bref moi j'aime. TB 90+ 16+ manque juste un poil de friandise, gourmandise acidulée à mon gout. Peut-être à venir…

Amicalement, Matthieu

dimanche 30 septembre 2018

Les vins de ces dernières semaines entre FAV et fin d'armoire

Bonjour à tous,

Entre les FAV, les dernières bouteilles de l'armoire et le ré-appro à la cave, pas mal de vins dégustés en ce mois de septembre et quelques très beaux crus !



Le détail des dégustations

Gevrey Chambertin, Rossignol Trapet Etelois 2008 : Un nez frais avec une pointe de réduc grillé, sur la groseille, note épice typé réglisse, puis végétal ronce, sous-bois, fond fumé grillé. La bouche est charnue voir corpulente, fine, précise, fraiche, voir tendue, joli tanins fins, précis, soyeux, sur la groseille, le sureau, note épice réglisse puis ronce sous bois, fond fumé. La finale est fraiche, tonique et belle persistance de groseille, puis végétal, ronce sous-bois, pointe épice et fond fumé. TB 89 (15,5)






Côte Rôtie, Stephan VV 2003 : Un nez ouvert, marqué de cuir puis le cassis, la cerise kirchée, note épice orientale, pointe animal/oeuf, fond fumé/cuir, c'est franc, convivial, assez brut, mais pas très complexe. La bouche est corpulente, plus marqué bio/nature avec ce côté œuf, mais franche, tanins soyeux, c'est ample, pas très denses mais cela garde de la fraicheur, sur le cassis, la myrtille, note de suie, d'épice plus poivrée, fond de cuir et fumé marqué. La finale est presque fraiche, en tout cas tendu, mais qui chauffe un peu, puissant, sur le fruit macéré, cerise, pointe de kirch, note épice orientale, patchouli, poivre, fond fumé et cuir. Un vin dans son style qui reste équilibré, franc, sympa, mais qui manque pour moi de finesse, de profondeur, de complexité. ça fait très vins de copains, qui se boit tout seul mais j'en attend plus perso. En tout cas, un 2003 bien maitrisé. TB-Excellent 91 (16,5)

Pommard, Comte Armand Clos des Epeneaux 2004 : Un nez classe, travaillé aristocratiquement, sur les notes fumés, boisés, classe, cassis, note épice élégante réglisse, pointe ronce, fond fumé tabac, ça tape le genre, mais cet élevage typé haut de gamme est réussi. La bouche est corpulente, large, beaux tanins soyeux bien élevés, sur le cassis, notes élevage travaillé, d'épice, puis ronce sous bois, fond tabac classe séduisant mais finalement pas une grande personnalité même si très bon. La finale est fraiche, tonique, beaucoup de classe, ce côté aristocratique, séduisant certes, cassis, tabac, fumé épice avec une persistance intéressante. Tres beau vin certes 93 (17) mais tellement "attendu", manque de personnalité, de naturel même si très bon quand même... avec l'aération une pointe amertume, écœurante, plus marquée se fait sentir (je passe ma note de 17,5 à 17). Un vin qui pourrait être autant Nuiton que Beaunois, voir d'ailleurs, de 2004 comme de 200X, peu de marqueur qui donne la personnalité mais cela reste très bon, bien que ce ne soit pas le type de pinot que je préfère !

Châteauneuf du Pape, Janasse 2005 : Un nez séduisant sur la prune, puis plus cerise, note herbe séchée, garrigue, pointe épice, fond cacao puis plus fumé, jolie harmonie avec une certaine complexité. La bouche est charpentée, droite, tanins fins et précis mais un peu rigides en finale, sur la prune, puis plus cassis, note garrigue, herbe de Provence, pointe épice poivre, fond cacao et léger tabac/fumé classe. La finale est fraiche, puissante, droite, fine, qui chauffe un peu mais qui passe sur les fajitas, et une persistance intéressante de prune, d'épice, de garrigue sur un fond cacao et léger fumé. Excellent 91 (16,5). Un vin qui s'est toujours très bien gouté en 4 dégustations, 4 x 91...


Côte Rôtie, Rostaing Cote Blonde 2004 : Un nez superbe, fin, complexe, gourmand, classe, plutôt fruit rouge mûr, framboise, note épice réglisse, puis poivre, pointe ronce fraiche végétale, puis plus fleurie, fond fumé, viande rôtie, élégant et appétant. La bouche est corpulente, délicate, déliée, aux tanins fins soyeux enrobant une fraicheur un poil marqué (surtout en finale), mais quelle élégance, friandise, de fruit rouge et noir, entre framboise mûr, cassis, note épice réglisse, poivre, pointe fraiche plus florale, délicate et ce fond fumé, viande grillé. La finale est pleine, fine, délicate, déliée, fraiche, presque tendue et belle persistance de framboise mûr, d'épice réglisse, poivre fond fumé viande grillé, rotie qui appelle un autre verre.... Excellent + 95 (18) Grand vin.

Nuits-Saint-Georges, Mugnier Clos de la Marechale 2006 :  Un nez élégant, pas d'une grande finesse/ complexité, de cassis, note épice typé girofle, sur un fond noyau et cacao. La bouche est charpentée, dense, tanins soyeux, c'est puissant, musclé sur le cassis, les épices girofle, pointe fraiche ronce, fond cacao. La finale est puissante, musclée, persistance intéressante sur le cassis, le noyau, pointe girofle et fond noyau cacao. Excellent vin bien sûr, typique d'un pinot Nuiton de noble origine comme dirait l'ami Serge, mais au prix actuel, je passe. Excellent 92 (17)




Vouvray, Huet Clos du Bourg 1ere trie Moelleux 2006 : Un nez appétant de coing roti, de miel, note épice avec un coté rhum presque safrané, puis raisin de Corinthe confit, fond crème pâtissière puis fumé tourbé. La bouche est ample belle matière, dense, du sucre mais bien équilibrée par la fraicheur, c'est rond, doux, sur le coing roti, note miel puis épice, ce coté rhum, fond crème pâtissière et le côté tourbé. La finale est fraiche, tendue, vive, bien enrobée et belle persistance coing rôti, épice, rhum, crème pâtissière et fond tourbé. Excellent 92 (16,5+)




Saint-Estèphe, Chateau Lafont Rochet 1988 : Un nez très évolué ou le fruit est en net déclin, il est donc marqué de cuir, d'encre, pointe réglisse sur un fond de sous-bois, champignon, et léger fumé. La bouche est corpulente, profonde, droite, beaux tanins soyeux, fondus, une petite pointe de cassis, mais surtout de l'encre, du cuir, note réglissé agréable et fond sous-bois. La finale est fraiche pas très dense mais belle empreinte soyeuse, pas hyper expressif, mais la persistance est intéressante sur le cuir, l'encre, le réglisse et le fond sous-bois fumé. TB 88 (15). Mais j'ai arrêté ce genre de vin,  car jeune, tu te dit qu'il faut l'attendre, et vieux, il est souvent déjà trop tard. Les fenêtres de tirs sont compliquées je trouve.

Amicalement, Matthieu

dimanche 16 septembre 2018

Des ondes Oenophiles...

Bonjour à tous,

Moi, je suis persuadé qu'il existe des ondes oenophiles… un lien vibratoire qui unit les amoureux du vin et qui à l'instar de la gravitation, ou de l'électromagnétisme, les connectent et les rapprochent. Pour preuve cette jolie anecdote de nos vacances.

Cet été, nous devions donc remonter de Perpignan vers la Bourgogne en Puisaye. Le trajet étant long, nous décidons de le faire en 2 jours avec une pause au milieu. Sylvia s'occupe donc de réserver une chambre d'hôte à peu près au milieu du trajet. Après quelques recherches Internet et coups de fil, elle jette son dévolu sur une joli demeure à les Martres de Veyre dans le Puy Dome.

Nous arrivons donc dans ce village médiéval en milieu d'APM. Après quelques amabilités avec le propriétaire des lieux sur les activités et endroits de sustentation possible, nous finissons par aller nous promener et vérifier que la pizzeria "du coin" recommandé par le propriétaire, nous a l'air aussi sympathique que décrit. Au cours de cette courte promenade, je suis assez surpris de trouver quelques caves, des panneaux négociants et surtout des panneaux domaine vigneron, ignorant que je suis, de l'activité vigneronne de cette région, et n'ayant pas croisé de vignes sur la route entre l'autoroute et le village…

Tout ça me perturbe quand même et quelques recherches Internet me permettent de découvrir l'appellation Cote d'Auvergne qui effectivement est une des plus sudistes des AOC des vins de Loire, et propose quelques crus autour du village.

Le soir, nous allons donc à la pizzeria et formidable pays que la France, la carte des vins propose un Cote d'Auvergne, vin local recommandé par la patronne, que je m'empresse de commander. Le vin nous est servi et je suis vite surpris de la qualité indéniable de ce vin. Un nez très gamay en prime abord, puis un côté plus pinot, c'est plutôt fin, loin d'un côté variétal Beaujolais, une belle bouche droite, du fruit, c'est mûr, bien fait… Je commence donc à discuter avec la patronne du resto, lui demandant donc, de quel(s) cépage(s) il s'agit, lui demandant s'il n'y aurait pas du gamay dans l'assemblage… Mais alors qu'elle m'indique ne pas trop connaitre les détails, une famille arrive dans le restaurant, et elle s'écrit avec soulagement : "Ah ben ça tombe bien, voici justement le vigneron"

Quel merveilleux hasard ! Je rencontre donc Marc Pradier que je m'empresse de féliciter pour la qualité de son vin, et qui me confirme l'assemblage Gamay 70%, Pinot 30% spécifique de cet AOC (minimum 50% gamay) sur des terroirs argilo calcaire et granitique, voir volcanique . Et bien sûr, nous enchainons sur une discussion fort intéressante sur son travail en bio mais pas nature (je le sens questionné par ce point, et personnellement je lui indique ma nette préférence pour des vins protégés). Puis il me fait part de son autre cuvée dont il semble très fier, un 100% pinot (non autorisé sur l'AOC) donc vin de table, qu'il travaille en élevage 100% fut bois de 2 ou 3ans. Je sens cette  fierté, cette ambition, envie d'excellence qu'il projette sur cette cuvée "haut de gamme" qu'il souhaiterait me faire goutter. ça tombe bien, j'ai très envie de lui acheter un peu de vin. Je lui propose donc de passer au domaine le lendemain matin pour lui prendre quelques bouteilles. Mais il part en vacance dès le lendemain matin… Qu'importe, ni une, ni 2, il me dit "le domaine est à 10 mn, qu'est ce que vous voulez, je vais les chercher" Et voilà, cet homme charmant revient 10 mn après avec 6 bouteilles 3 Cotes d'Auvergne Corent (Gamay,Pinot), 3 VdT 100% pinot eleve fut de chene.

Les ondes vineuses génèrent des rencontres qui ne doivent rien au hasard… ;-) !

Cote d'Auvergne Corent, Marc Pradier tradition (70%G, 30%P) 2017 : un nez expressif de gamay mais sans excès, gouleyant, friand mais avec élégance, fruit rouge, grenadine, belle notes d'épice, patchouli, bonbon anglais, pointe "banane" agréable, fond léger noyau. La bouche charnue est ronde, pleine, beaux tanins soyeux, denses, sexy, avec de la structure, sur le fruit rouge, grenadine, fraise, note épice patchouli, fleurie, pivoine, pointe acidulée agréable tonique, fond léger noyau de cerise. La finale est ronde, gourmande, joyeuse, pleine, avec une persistance intéressante de fruit rouge, grenadine, fraise, note épice patchouli, puis fleurie pivoine, fond classe noyau de cerise. B-TB 89 (15,5) Belle découverte que ce très bon vin de copain… Facile et gourmand, beau travail.

J'ai rapidement gouté la cuvée 100% pinot et le vin est marqué par une ambition qui le rend marqué d'un boisé un peu caramel et du coup plutôt uniformisant, gommant ainsi le côté singulier qui le rendrait différent. Bien fait, certes, mais personnellement moins intéressant car des pinots de ce type, on en trouve beaucoup, et des plus marquants par exemple en Alsace… Je préfère le Tradition que je trouve plus vrai. Dégustation détaillée à suivre.

Et sinon, quelques vins de rentrée :

Palette, Château Simone 2008 : Un nez superbe, complexe, de mirabelle, de pain d'épice, de fleur, note foin séchée, garrigue, fond presque pralin, avec un côté épice badiane. La bouche est ronde, ample, belle matière beau toucher velouté enrobant de la fraicheur, c'est droit, sur la mirabelle, la prune, note foin séchée, herbe de Provence, garrigue, un cote gourmand épicé anisée badiane, fond entre pralin et tourbé classe. La finale est ronde, ample expressive, qui reste tonique et belle persistance de prune, mirabelle, herbe séchée, épice anisée badiane, fond pralin et tourbé. Excellent 93 (17)




Saint-Julien, Chateau Langoa Barton 2008 : Un nez plutôt élégant de cassis, fruit noir, note épice, bois précieux, pointe moka fond cacao balsamique et fumé. La bouche est corpulente, large, tanins ronds un poil poudrant en finale, belle densité, c'est frais, droit, voir profond, sur le cassis, le fruit noir, note épice plus réglissé, acidulé, fond moka balsamique. La finale est fraiche, tonique, mais poudrante, et persistance intéressante de cassis, épice, fond balsamique, moka TB 88 (15+)





Meursault, Buisson Charles Bouche Chère 2012 : Un nez classe, de fruit jaune et blanc, note marqué sésame puis plus chèvrefeuille, tarte citron meringuée, fond aubépine, amande grillé. La bouche est ronde, ample belle matière, bien concentrée mais gracieuse comme souvent sur Bouche chère, ce coté aérien, sur le fruit jaune et blanc, note plus praliné, frangipane, fond aubépine, amande grillé, et le coté sésame grillé. La finale est ronde, ample, pointe de frais qui tonifie une persistance intéressante, de fruit blanc, de sésame, de frangipane, fond amande, léger grillé. Excellent 92 (17) un vin bien mûr, ample, gracieux avec du fond, et de la profondeur, de la tension, sans la vivacité, acidité minérale qui excite tant certain tenant des vins citrons :-) Moi je préfère ces vins là, mûr, moins constant certes, plus dépendant du millésime mais tellement plus franc et avec de la personnalité…

Chambolle-Musigny, Felletig Charmes 2002 : Un nez de pinot évolué à point, sur le fruit rouge macéré, léger liqueur, note de sous-bois, champignon, puis d'épice, de fleur séchée, rose, fond fumé et léger moka, très friand, élégant. La bouche est charnue/corpulente, ample, large, jolis tanins soyeux, pas très denses, un style souple Mais une fraicheur qui tient l'ensemble, sur la cerise, le fruit rouge macéré, acidulé, gourmand, note de fleur séchée, de rose, puis sous bois champignon grillé, pointe épice, fond moka et fumé. La finale est fraiche, tonique, pas très dense, mais persistance intéressante classe de fruit rouge léger macéré, note épice, sous bois, champignon, fond moka TB-Excellent 92 (16,5+). Un vin qui n'a cessé d'être meilleur avec les années, il est a point maintenant.


Cote Roussillon, Domaine des Schistes Caune d'en Joffre 2016 : Un nez ouvert, éclatant de fruit rouge, cerise, framboise, presque grenadine, puis belles notes fleuries, pivoine, pointe épice réglisse, fond léger chocolat cacao. La bouche est charpentée/robuste, droite, de la structure mais bien enrobés de tanins soyeux, précis, mûrs, sur le fruit rouge, gourmand, framboise, cerise, note fleurie délicate pivoine, plus épicé réglisse, et fond léger entre chocolat et cacao, c'est très friand. La finale tient sur la structure, belle empreinte tanique qui tapissent le palais, et belle persistance, de fruit rouge mûrs mais sans lourdeur, délicatement fleurie, pointe épice, et fond chocolat cacao. Excellent 93 (17) que 100% carignan de grande élégance.



Bourgueil, Domaine de la Chevalerie Busardières 2014 : Un nez jeune mais friand à souhait, sur le fruit rouge mûr, note épice patchouli, pointe poivron rouge, fond noyau de cerise. La bouche est corpulente, large, de la structure, des tanins précis soyeux, c'est frais et profond, digeste sur le fruit rouge mûr, cerise, note épice patchouli, toujours cette pointe fraîche de poivron rouge, fond noyau de cerise. La finale est fraiche, tonique, tout en friandise, et belle persistance de fruit rouge mur, cerise, de patchouli, fond noyau de cerise. TB-Excellent 91 (16,5)





Amicalement, Matthieu


dimanche 2 septembre 2018

Fins des vins d'été avec des blancs, enfin, et des bombes...

Bonjour à tous,

2eme partie des vins dégustés cet été. Cette fois, ceux emportés en vacances. Tous n'ont pas fait l'objet de CRs car bus dans des contextes qui ne prêtaient pas forcément facilement à cela.
Du coup, quelques remarques rapides pour ceux là.


Quelques vins remarquables dans cette série bue en Dordogne avec les copains amateurs (issus de 4 caves différentes) :

Gevrey, Rossignol Trapet Clos Prieur 2009 : Très jolis vins, toujours aussi charmeur, plein, arrive tranquillement à son top. 93+ (17,5)

Margaux, BAMA 96, que j'ai fini par identifié (Nico l'a servi dans une bouteille forme Loire…) mais je ne suis pas tombé dans le piège :-). Très joli cuir au nez, bouche droite, un peu stricte/rigide mais une si belle aromatique… 92 (16,5)

Chablis, Tribut 2016 : Très joli vin, plein, typique, frais, joli complexité Excellent 91 16,5

Pauillac Grand Puy Lacoste 2006 : Pas le meilleur millésime du chateau, mais un vin qui ne déçoit pas, conforme au beau Pauillac qu'il est. Excellent 92 (16,5+)

Chablis, Gautheron Mont de Milieu 2008 : A nouveau un joli Chablis, à la bouche séduisante d'une matière suffisamment enrobante pour soutenir une fraicheur tonique, qui reste équilibrée, belle persistance. Excellent 91 (16,5)

2 beaux Riesling, Ginglinger Pfersigberg 14 et 15 de Michel. Séduisant, belle complexité, jeune mais déjà savoureux. Excellent

Tout comme les 2 Pinots gris de Zind Humbrecht, le Windsbuhl 99 et le Clos Jebsal 2004. Le Windsbuhl offrant plus de profondeur et de finesse, là ou le Clos offre plus de gourmandise et de rondeur. Excellent 92 (17) chacun dans leur style.

Volnay, Champans Voillot 2013, très élégant, bon pas un fond extraordinaire, le millésime montrant les limites, mais c'est plein dense, et une jolie persistance fruitée. Mais à attendre encore que le vin se détende… Excellent 92 (16,5)

Bourgueil, Chevalerie Bussardières 2010 : Superbe vin, complexe et gourmand au nez, à peine de poivron rouge grillé, bouche ample, beaux tanins soyeux, belle complexité et longue finale tonique et gourmande avec un beau fruit rouge éclatant. Excellent 94 (17,5), un des meilleurs vins des vacances.

Madiran Montus La Tire 2003 : Grosse surprise que nous n'avons pas identifié, ni l'appellation, ni le millésime… car le vin est certes puissant mais les tanins sont fins et précis, pas de sucrosité, pas de finale fuyante, au contraire, presque de la fraicheur, en tout cas suffisamment de structure pour tonifier une belle et longue finale. Excellent 93 (17)

Lirac, Mordorée Reine des Bois 2016 : très joli blanc du sud, gardant de la "fraicheur" et de la structure, avec une joli matière dense, précise, et de jolis aromes de peche de vigne, de miel oranger, avec de belles notes d'herbe seche et un fond léger fenouil très agréable. Excellent 91 (16,5)

Grece, Santorin, Asyrtiko d’Hatzidakis Nikteri 2015 : Un vin qui a promené tout le monde jusqu'à ce que Nico est une révélation…. Très beau nez fin, profond, bouche à l'unisson à la belle matière suave, avec du fond et une délicieuse finale sur les agrumes, la mirabelle et la cire d'abeille avec des petites notes végétales et florales, acacia, buis… Excellent 93 (17)

Pinot noir, Boxler 2013 : très beau pinot alsacien d'un millésime superbe pour le pinot en Alsace. La preuve avec ce vin qui nous a clairement emmené dans un beau village Nuiton, avec un beau fruit rouge, framboise, note ronce, sous-bois typique, des épices réglisse et un fond léger fumé, voir cacao. Bouche concentré pleine, bien soutenu par la fraicheur, jolis tanins soyeux, fins et précis et longue persistance fraiche avec un retour d'épice gourmand. Excellent 92 (17)

Meursault, Goutte d'Or Buisson Charles 2012 s'est gouté plus conforme que la 2008 bue en juillet. Joli vin encore un peu marqué par l'élevage dans mon souvenir, mais à la bouche de joli densité, pleine, et une finale fraiche et gourmande, ample presque puissante. Excellent 92 (16,5+)

Enfin, très belle Cote Rotie Guigal La Turque 2004 :
Un nez superbe de cassis, belles notes de violette, de poivre, pointe de bacon grillé, presque cuir, fond léger moka bien intégré, l'élevage s'est bien fondu, et très classiquement dès que l'on met le nez dans le verre, c'est festival d'arome. La bouche est droite, tendue, présentant des tanins velours, c'est puissant et profond, avec une jolie finesse aromatique de cassis, poivre, violette, pointe bacon grillé et ce fond moka gourmand. La finale est ample, fraiche, belle empreinte, de la puissance, certes, mais de la finesse et une longue persistance, sur les arômes du nez. Un vin plus fin que ce que j'attendais. J'en étais même très surpris. Excellent + 95 (18)


Ensuite, ce fût plus tranquille mais quelques jolies bouteilles quand même !

Pomerol, Chateau Beauregard 2000 : Un nez avenant, séducteur en diable, certes marqué d'un boisé sexy, sur la fraise des bois puis plus chupa-chups, un côté lacté avec les notes de vanille, sur un fond moka fumé. La bouche est charpentée, ample, beaux tanins soyeux, c'est velouté, charmeur, un côté acidulé de fraise des bois puis le coté chupa-chups avant que cela gagne en profondeur sur le poivre, la réglisse, une pointe presque menthol. La finale est fraiche, presque puissante, acidulée, et belle persistance, plus élégante, fruit des bois, fraise, note réglisse, poivre, un côté menthol, et un fond moka fumé classe. Excellent 92 (16,5+) Mais si je regarde mes dégustations, il est en déclin dans mes notes, a mon avis à boire pour profiter du côté "sexy".



Riesling, Pfister Engelberg 2010 : Un nez classe, séduisant, d'agrume mur, de reine claude, de mirabelle, note pain d'épice, presque orgeat, fond léger terpénique cire d'abeille. La bouche est droite, tendue, belle rondeur d'une matière précise, ciselée, de la fraicheur, sur le citron mûr, presque citron vert avec un côté noisette, puis la mirabelle, note pain d'épice, toujours ce petit côté orgeat, fond cire d'abeille. La finale est fraiche, tendue, c'est délicat, aérien, et offre une belle persistance d'orange un peu amère, de citron vert, puis pain d'épice, orgeat, fond cire d'abeille. Excellent 93-94 17-17,5 Un cru bouché verre qui tient très bien, et dont j'aime beaucoup le style.





Saint-Julien, Chateau Léoville Barton 2005 : Un Nez superbe, d'une classe folle, liqueur de cassis, myrtille, un coté gourmand, note d'épice réglisse puis plus profonde, bois précieux, cèdre, graphite, fond léger fumé, tabac blond, whaouh… La bouche est droite, ample, c'est plein, dense d'une matière concentrée, encore jeune mais aux touchers velours, c'est profond et gourmand, sur la liqueur de cassis, la myrtille, la mure, note épice réglisse, puis le côté bois précieux, cèdre, fond tabac blond léger et fumé, très classe. La finale est fraiche, droite, précise, presque puissante et longue persistance de liqueur de cassis, d'épice réglisse, de cèdre, pointe graphite, fond tabac blond et fumé. Déjà excellent, ce vin sera sublime dans 10 ans, 20 ans... etc, très grande garde à mon avis. Excellent-Exceptionnel 95-97 (18-19)


Un très joli Cote de Roussillon du domaine des Schistes Casot d'en Gora 2016 déjà commenté dans l'article consacré à la visite du domaine ici.

Au final, beaucoup de jolis vins, et peu de déviance sauf 2 évidemment qui ont généré beaucoup de frustration : Soutard 78 pour Nico, et de mon côté un Latricières Chambertin 2011, grrrrr…. Satané bouchon.

Amicalement, Matthieu

dimanche 26 août 2018

Beaucoup de vins bus durant l'été

Bonjour à tous,

De nombreux vins dégustés cet été, entre anniversaire et vacances, pas de logique dans cette série de CR.

Châteauneuf du Pape, Domaine Charvin 2015 : Nez séduisant complexe, prune, prunelle, note épice souk, poivre, puis orange sanguine, pointe herbe séchée, garrigue, fond cacao chocolat. La bouche est charpentée, large ample, jolis tanins soyeux enrobant, c'est tonique, précis, sur la prune, prunelle, note épice souk, réglisse, pointe herbe de Provence sèche, garrigue, fond cacao chocolat, gourmand. La finale est puissante, fraiche, encore marqué de ces tanins jeunes, et belle persistance dans un profil à la pointe d'amertume, sur le cassis, la prune, note figue, puis épice réglisse, pointe garrigue et fond chocolat. Excellent 92-94 (17-18)



Volnay, Domaine Voillot Champans 2010 : Un nez très séduisant de framboise, groseille, note d'épice réglisse, poivre, pointe floral rose, fond noyau de cerise, fumé, moka. La bouche est corpulente, droite, tanins fins, denses, soyeux, belle profondeur, et belle amplitude, c'est friand et profond, sur la framboise, la groseille, note épice réglissé, puis floral pivoine, fond fumé, moka, noyau. La finale est fraiche, pleine, tonique, dense, belle empreinte et longue persistance de framboise, groseille, note épice, puis floral fond noyau, moka et fumé. Enorme potentiel meme si déjà très bon 93-95 (17,5) Excellent +



Chambolle Musigny, Amiot Servelle 2010 : Un nez expressif assez marqué grillé réduc, puis framboise, belle notes fraiches de ronce, de sous-bois, pointe épice, fond noyau, fumé/grillé. La bouche est corpulente, large, ample, jolis tanins soyeux fins et précis, sur la framboise, puis note fraîche ronce, presque agrume orange sanguine, pointe épice, fond fumé grillé. La finale est fraiche, droite, précise et persistance intéressante de framboise, note orange sanguine, ronce, pointe épice, fond fumé grillé. TB 90 (16)





Pauillac, Chateau Pontet Canet 2008 : Un nez très séduisant, plein, de cassis mûr, note tabac blond puis graphite, pointe épice sur un fond fumé. La bouche est charpentée, droite, bien dessinée, tanins soyeux, précis, sur le cassis, fruit noir, note tabac blond, épice boite à cigare, pointe poivron rouge grillé, fond fumé. La finale est droite, fraiche, pleine et persistance intéressante de cassis, tabac blond, boite à cigare, fond fumé. Excellent 92-93 (17)






Morgon, Dominique Piron Cote du Py 2009 : Un nez ouvert corbeille de fruit rouge et noir, pointe œuf réduc qui disparait, puis épice, fond noyau presque cacao. La bouche est charpentée, ample, droite, beaux tanins fins, précis et soyeux, sur le fruit noir mûr, la prune, note grenadine, voir exotique, puis épice pot pourri, pointe oeuf animal, fond noyau et cacao. La finale est puissante, fraiche, tonique et persistance intéressante de cerise, fruit noir, note épice pot pourri, pointe exotique fond noyau et cacao. Excellent 91 (16,5)





Haut Medoc, Chateau Cambon la Pelouse 2009 : Un nez intense, gourmand, de fruit noir, de prune, note tabac, épice boite à cigare, fond fumé. La bouche est ample, tanins soyeux, denses, structure un peu marqué, cassis, note épice réglisse, boite à cigare, fond fumé. La finale est ronde, ample, gourmande, sans écœurement et persistance intéressante de cassis, prune, épice sur un fond fumé. Excellent 91 (16,5)







Saint-Julien, Chateau Lagrange 2005 : Un nez expressif de cassis, de cerise noire, note d'encre, dense, profonde, pointe légère liqueur, pruneaux, fond moka et fumé. La bouche est charpentée, droite, tanins soyeux, denses, toniques, encore serrés, précis, sur le cassis, la cerise, note légère liqueur, épice, puis une pointe fraiche poivron rouge, fond moka. La finale est fraiche, puissante, tanins qui marquent encore un peu, avec une pointe de rigidité, belle persistance de cassis, cerise noire, note d'encre, graphite, puis épice, fond moka assez gourmand et fumé. TB-Excellent 91-92 (16-17) (a attendre encore)




Crozes Hermitage, Domaine Combier Clos des Grives 2010 : Un nez expressif, séduisant, classe, fin de cassis, de violette, note épice poivre, fond léger bacon grillé et fumé. La bouche est corpulente, belle densité, ample, tanins soyeux, de la profondeur et de la fraicheur, un équilibré magistral, sur le cassis, le poivre, les notes fraiches et classe de violette, avec ce fond fumé bacon grillé. La finale est fraiche, dense, profonde et ample de cassis mûr, de violette, de poivre sur un fond fumé, bacon grillé. Grande élégance, super quille. Excellent 93+ (17+)




Nuits Saint-Georges, Domaine Chantal Lescure 2008 : Un nez très déduisant, friand, de framboise, groseille, pointe liqueur, note épice girofle, puis ronce, fond noyau et fumé. La bouche est corpulente, droite, de la fraicheur, certes mais de la friandise avec ces tanins soyeux, amples, un coté acidulé de framboise, groseille, note épice girofle, pointe ronce, fond noyau et léger fumé. La finale est fraiche, tonique, acidulée, et persistance intéressante de framboise, groseille, épice girofle, pointe ronce fraiche et fond noyau, fumé. Excellent 91 (16,5) et bien meilleure que la précédente dégustée qui était très/trop vive sur la bouteille. Comme quoi, d'une bouteille à l'autre…


Pessac Léognan, Chateau Malartic Lagravière 2005 : Un nez de framboise, un note légere liqueur, confit, cerise, note épice, puis chocolat, moka, fond fumé. La bouche est charpentée, droite, tendue profonde, tanins soyeux mais pas beaucoup d'amplitude, sur la framboise mûr, note cerise leger confit, puis moka chocolat, fond fumé. La finale est fraiche, tendue, puissante, et belle persistance de framboise, chocolat, pointe épice puis moka et fond fumé. Excellent 91 (16,5) mais attendre que la structure et les tanins prennent de l'ampleur.





Châteauneuf du Pape, Domaine de la Janasse Chaupin 98 : Un nez marqué à l'ouverture de noix, puis prune, fougère, herbe séchée, fond tabac, fumé. La bouche est charpentée, dense, tanins soyeux mais un poil rigide, c'est tendu, sur le cassis puis ces notes de noix, ensuite plus épice réglisse, herbe séchée, garrigue fond cacao. La finale est fraiche, puissante, la plus belle partie de la dégustation, ample, gourmande, sur le fruit noir, les épices et fond tabac fumé. B-TB 89 15 à l'ouverture, après cette oxydation confirme que le vin a dépassé son apogée sur cette bouteille. Bue pour la finale de la coupe du monde, finalement, cela nous a porté chance, enfin c'est comme ça que j'ai envie de le vivre :-)


Margaux, Chateau Malescot Saint Exupéry 2004 : Un très joli nez de cassis, note boisé à l'ouverture léger vanille mais moins que Lagrange, et surtout plus profond, note de cèdre, de bois précieux, d'épice sur un fond fumé, et le boisé se fond rapidement après ouverture, laissant place à de jolies notes de tabac blond. La bouche est charpentée, droite, profonde et fraiche, tanins soyeux, un poil sec en finale, sur le cassis, note épice réglisse, pointe vanille, puis cèdre, bois précieux, fond fumé tabac. La finale est fraiche, ample, belle densité, une pointe de gourmandise, bon certes l'empreinte sèche un poil mais la persistance présente une jolie longueur, tout en élégance de bois précieux, d'épice réglisse sur ce fond fumé tabac, avec une belle harmonie. Excellent 92 (16,5+) pour un vin acheté à l'époque 23 €...

Bravo à ceux qui ont été au bout de ce CR opulent, massif, long et peu digeste… :-)

Amicalement, Matthieu