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Le vin, ça se partage ! c'est comme le bonheur... Le bonheur simple d'une dégustation de grand vin de Bourgogne ou d'une belle syrah ! Alors n'hésitez pas à consommer ce blog sans modération, contrairement à l'Alcool qui se consomme, majeur et avec modération. La plus part des vins sont dégustés et crachés.... Consulter le aussi en vidéos sur YouTube

dimanche 21 juillet 2013

Des vins, des vins, des vins, un mois de juin sympathique

Bonjour à tous,

Suite des dégustations de juin. Une liste sans queue ni tête mais globalement très plaisante...

Pomerol Château Rouget 2010 : Un nez séduisant de cassis mûr, note fruit rouge marmelade, pointe fleurie et lactée, fond vanille moka fumé bien intégré. La bouche est corpulente, tendue, matière encore serré, tanins soyeux mais manquant de moelleux, de la profondeur, sur le fruit noir et rouge mûr,  note fleurie et fraiche presque menthol, fond vanille, pointe moka. La finale est fraiche, tendue, presque tranchante, empreinte tannique un poil sèche et rugueuse, belle persistance de fruit noir et rouge, note amer cacao, fraiche pointe menthol, fond vanille moka fumé. TB-Excellent 90-93 (16-17) mais un peu décevant au vue des tanins actuellement.


Haut Medoc, Château Cambon la Pelouse 2010 : Un nez de fruit noir marqué d'un boisé vanille élégant, note fraiche et fleurie, poivron grillé, fond très léger fumé. La bouche est corpulente, tanins soyeux amples et précis, juste équilibre, sur le cassis, note bourgeon de cassis, poivron grillé et fond boisé vanille fumé grillé style élégant. La finale est fraiche, bien équilibrée entre tension et tanins murs précis, fins enrobants, persistance intéressante de fruit noir, note poivron grillé, fumé, vanille. TB-Excellent 90-92 Plus agréable que Rouget actuellement, on sent un potentiel un peu plus limité.

Lors d'un diner chez mon associé :

Pessac Léognan, Château Malartic Lagravière 2001 : Un nez superbe précis sur le fumé caractéristique de Pessac, les fruit rouge mûrs, fraises, grenadine, note tabac blond, boite à cigare, fond humus, fumé. La bouche est corpulente, sapide, avec des tanins soyeux, tout en étant tonique avec cette structure fraiche au touché soyeux, sur le fruit rouge mûr, note tabac, pointe de sous bois, humus, fond fumé. La finale est fraiche, belle persistance de fruit rouge mur, de tabac, d'humus, et fond fumé dans un profil tirant vers l'amer. Excellent 92 (17). Bu juste après un Château d'Ampuis 2007 faisait bien jeune et encore marqué de son élevage classe tout en présentant une bouche énorme de matière, de densité, mais superbement dompté par un élevage classe, des tanins velours et une finale explosive et longue !

Saint-Aubin, Domaine Langoureau En Remilly 2011 : Un nez craquant, gourmand, élégant, de fruit blanc mûr, poire, note fleurie aubépine, tilleul, verveine, et citron mûr, fond classe boisé toasté, pointe grillé et fraiche presque menthol. La bouche est très élégante, matière soyeuse, gourmande mais délicate et fine, enrobant une jolie structure droite sur la poire, belles notes crayeuses, puis fraiche de verveine, citron, pointe aubépine, amande et fond boisé plus léger que le nez, toasté grillé. La finale est ronde, ample élégante, gourmande et belle persistance de fruit mûr, poire, citron confit puis fleurie aubépine et amande et fond léger boisé beurré toasté. J'aime beaucoup ce cru qui représente le bonne équilibre entre sexy et élégance ! Excellent 91-92 (16,5-17)

Givry, Domaine Masse Champs Lalot 2005 : Un nez séduisant de cerise, groseille, de fruit noir, note sureau, épice presque menthol, fleurie pivoine, aubépine (amande douce) sur un fond léger fumé. La bouche est corpulente aux beaux tanins soyeux, c'est intense, profond, vivant et punchy, sur la cerise, le fruit rouge, groseille, note sureau, épice, aubépine, pivoine, fond léger fumé. La finale est fraiche, tonique, belle intensité de fruit rouge, cerise, groseille, épices pivoine, aubépine, fond fumé avec une jolie persistance. Excellent 90 (16) et super rapport Q/P

Macon-Pierreclos, Guffens Chavigne 2008 : Un nez expressif de poire, fruit blanc, note amande douce, noisette, pointe tarte au citron et fond beurrée toasté très séduisant. La bouche est ample, matière gracieuse, structure tendue bien enrobée d'un joli gras, dense, intense, de la profondeur, sur la poire, fruit blanc mûr, note amande douce, de craie, fond beurré toasté. La finale est fraiche, pointe gourmande sur le fruit blanc, la tarte citron meringuée, note amande, et craie, fond beurrée toasté. Toujours d'une grande gourmandise tout en gardant de l'élégance ! TB+ 90 (16)

Riesling Geisberg Kientzler Cuvée Exceptionnelle 2004 : Un joli nez pétrolant avec des notes agrumes citrons, pointe silex. La bouche est ronde, belle matière, un peu de sucre, mais de la profondeur, un équilibre intéressant, sur l'agrume, le pétrole, le fruit exotique. La finale est fraiche, bien enrobée mais fine et délicate, belle persistance. Equilibre super, sucre bien intégré et fondue. Une jolie bouteille. TB 90 (16)


Nuits Saint Georges, Domaine Daniel Rion, Vignes Rondes 2010 : Un nez séduisant, jeune, mais bien équilibrée sur le fruit noir, myrtille, note de sureau, de réglisse, d'épice, pointe ronce et fond boisé classe toasté et moka. La bouche est corpulente, large, très élégante et bien structurée avec de la fraicheur, de l'intensité, des tanins soyeux et précis, sur le fruit noir mûr, le réglisse, le sureau fond toasté moka. La finale est fraiche, ample, puissance maitrisée et longue persistance de fruit noir, de réglisse, de ronce et fond boisé toasté et moka. Du bel ouvrage Nuiton. Excellent 91-93 (16,5-17)


Pauillac, Château Grand Puy Lacoste 2010 : Un nez profond, classe de cassis mûr, note boite à cigare, pointe bourgeon de cassis, graphite, fond boisé toasté classe. La bouche est charpentée, ample, grosse structure enrobée de tanin soyeux, presque velours au toucher, tout en gardant de la profondeur, de la finesse et de la précision sur le cassis, pointe bourgeon de cassis qui apporte la fraicheur, note tabac, boite cigare, graphite fond boisé toasté classe. La finale est fraiche, puissante, mais gardant profondeur et finesse, superbe équilibre, et très grande persistance de cassis mûr, de poivre, de tabac et fond toasté classe. Grand vin en devenir j'ai l'impression en tout cas... 94-96 (17,5-18,5)

Châteauneuf du pape, Domaine Beaurenard 2004 : Un nez de pruneau, pointe kirch, note d'épice, fond de cacao. La bouche est ample à l' attaque, puis tendue, droit, tanins ronds mais ça finit stricte voir rigide sur la prune, la figue quelques épices et un fond léger cacao. La finale est fraiche, persistance correcte mais sensation de rigidité voir sècheresse. Meilleur à table, bu sur un plat épicé, les fajitas. TB 88 (15)

Amicalement Matthieu.

dimanche 14 juillet 2013

Des CR en série : beaucoup de belles et moins belles bouteilles

Bonjour à tous,

La course au temps me laissent enfin la possibilité de poster quelques CRs, satanée année 2013 ou les conditions ne laissent aucun répit pour profiter de sa passion !

Crozes Hermitage Blanc Guigal 2011 : Un nez expressif, profond, de reine claude , prune, amande, aubépine, note fenouil et anis avec un fond profil amer et menthol. La bouche est ronde, joli matière pas trop grasse, de l'équilibre sur la reine claude, pointe citronnée, le fenouil, note crayeuse, fond amer amande, herbe seche, anis. La finale est ronde mais tonique avec une jolie persistance de reine claude, note anis et fenouil et fond herbe seche pointe menthol. très agréable une fois la chaleur revenue ! TB 89-90 (16)


Meursault Les Bouches-chères Buisson Charles 2005 : Un nez de poire williams très pure, note amande, chevrefeuille citron et frangipanne profil amer sur un fond beurrée, brioche, quelque note alcool médicament qui disparaitront à l'aération. La bouche est ronde, dense, matière soyeuse, délicate, intense, toujour ce côté aérien que j'aime sur Boucheres, et profond, large, ample sur la poire, l'amande, la tarte citron meringuée, le chèvrefeuille, fond léger amer et beurrée, brioche. La finale est fraiche, aérienne, avec des notes crayeuses, sur la poire, les épices, le beurre, les amandes pointe de citron et fond craie, menthol qui donne de la fraicheur. Encore un peu réservée mais quelle structure ! Grand vin 93-95 (18)


Nuits Saint Georges, Les Grandes Vignes 2005 : Un nez encore discret mais classe de fruit noir, myrtille, sureau, note de ronce, et côté floral d'églantine, aubépine, pointe épice, réglisse et fond fumé classe. La bouche est corpulente, dense, large, avec des tanins soyeux encore un peu sauvage, structure tonique, sur le fruit noir, le sureau, note de ronce d'aubépine, presque pate d'amande, pointe réglisse et fond fumé. La finale est fraiche, tonique, un peu sauvage encore mais belle persistance de fruit noir mûr, de pate d'amande, de réglisse, fond fumé. Encore un peu austère et fermée A attendre encore 3 ans avec sérénité TB+ 90-92 (16-17)



Riesling Eichberg Ginglinger 2008 : Un nez d'agrume mûr, de pamplemousse, note citron, quinquina, puis résine, ambre, fond léger pétrole et silex, roche. La bouche est ronde à l'attaque puis ça se tend, belle matière qui enrobe une vive tension, de la profondeur, agrume, citron, chèvrefeuille, puis roche silex et léger pétrole. La finale se présente arrondie de quelque très léger sucre dans un profil amer, classe, sur le pamplemousse, le citron, la roche, et fond silex pétrole. Excellent 92 (17)



Sauternes, Château Bastor Lamontagne 1997 : Un nez subtil de quinquina, d'agrume confit, d'épice. La bouche est équilibrée, belle matière délicate avec de la fraicheur, sapide, sur l'orange confite, mandarine, note épice. La finale est fraiche, peu marquée par les sucres, digeste, longue persistance pas super complexe mais très fin et qui se boit tout seul Excellent 91 (16,5)



Chambolle Musigny Les Charles Clerget 2002 : Un nez discret mais pénétrant de cerise burlat, note sureau, épice, pointe fraiche évolué feuille morte fond fumé cacao. La bouche est ronde, délicate, avec des tanins soyeux, structure fraiche et tendue, de la profondeur, de la délicatesse, sur la cerise, le sureau, la mûre, note épice fugace et feuille morte sur un fond cacao fumé. La finale est fraiche, tendue, bien enrobée, c'est délicat et aérien, mais un peu court sur la cerise, le fruit rouge, note feuille morte épice, fond fumé. TB+ 90 (16-16,5)


Saint-Julien, Château Gloria 2005 : Un nez monolithique à l'ouverture comme la bouche, après 24H, un nez qui finit par s'ouvrir un peu lourd sur le pruneau, la gelée de cassis, note de cèdre, presque fleurie qui donne un peu de fraicheur mais surtout marqué boisé vanillée, cacaoté ambré, sur un fond balsamique. La bouche est charpentée, grosse matière, large, ample, dense, tanins velours sur le cassis mûr, le pruneau, note de cèdre, de poivron grillé, et fond vanille cacao moka. La finale est fraiche, bien équilibrée, gourmande sur le fruit noir mûr, la vanille, le cacao, pointe cèdre et poivron grillé, fond balsamique, jolie persistance. Puissant grosse artillerie, pas dans la finesse. TB-Excellent 89-91 (16-16,5)

Vosne-Romanée, Les Brulées Guyon 2006 : Un nez avec une pointe grillée (réduite) à l'ouverture, puis avec l'aération et 24H, beau fruit rouge, groseille, cerise, superbes notes fleuries, pivoine, violette, épice réglisse, orange confite, fond léger fumé et cuir. La bouche est corpulente, large, tanins soyeux à la vosne, bien structurée, sur le fruit rouge mûr, groseille, framboise, note fleurie pivoine, épicé réglisse pointe orange confite, fond fumé, toasté et cuir classe. La finale est fraiche, équilibre superbe et persistance d'école sur le fruit mûr, la cerise presque confite, les fleurs, le toasté, fumé et le cuir. Excellent 92-94 (17)


Voilà pour une première série.
Amicalement, Matthieu

samedi 22 juin 2013

Un peu de temps pour parler de cette soirée Bordeaux 90

Bonjour à tous,

Enfin un peu de temps pour se concentrer sur autre chose que le numérique, a savoir vous commenter rapidement cette sympathique soirée sur le thème Bordeaux 90, dégustée au Vieux Chêne !

Pour l'entrée, quelques blancs dont je retiendrais surtout ce Sancerre de Claude Riffaut, les Boucauds 2010 piochée sur la carte du restaurant. Un joli sancerre, typique, qui sauvignone gentiment sur le buis, l'acacia, un fond de roche. La bouche est ronde à l'attaque, soutenue d'une d'une belle fraicheur, de la profondeur, jolie matière et une finale vive, droite bien enrobée et de belle persistance avec une pointe de gourmandise. TB 90 (16)

Dans la série des Bordeaux :


Saint-Estèphe, Lilian Ladouy 90 : Très classique cassis, poivron grillé et note animal, bouche charpentée, ainins rond, ensemble un peu rustique mais bien fait, fonale ronde, persistance honête poivron grillé, fruit, note champignon e fond animal. TB 90 (16)

Margaux, Bel Air Marquis d'Aligre 96 : Nez style baroque variant beaucoup dans son expression avec un côté cacao, pneu chaud étonnant, des notes fleuries, bouche aux tanins soyeux dans une structure partant un peu dans tous les sens et une finale qui finit court. Agréable mais surprenant TB 87 (15)

Haut Medoc, Lagune 95 : une légère trace de bouchon gâche un peu un ensemble expressif et précis, une bouche très bien équilibrée et une joli finale. dommage (merite autour de 92, 16,5)


Pauillac, Grand Puy Lacoste 98 : Un nez classe très pauillac aromatique mais pas lourd tres marque par le fruit, la cerise noire, le cassis notes de cedre, de tabac blond, profond sur un fond fumé. La bouche est charpentée, pas beaucoup d'épaisseur mais des  tanins soyeux quoiqu'un peu lâche, pas une grosse structure sur le cassis, le cèdre, note encre, de graphite, et un fond fumé. La finale est un peu fluide et rigide, pas très dense, mais belle persistance de fruit noir, de cassis, de cedre de tabac de fumé. Excellent 90-92 (16-16,5)

Pauillac, Pontet Canet 98 : Nez très élégant, de cassis mûr, de poivron grillé, note de tabac blond séduisante, d'encre, de graphite sur un fond délicatement fumé, bouche charpentée, tanins soyeux précis, structure tonique, beaucoup d'équilibre et d'élégance dans cette bouche très séduisante, finale ronde, pas de rigidité mais une belle dynamique et une persistance très classe. Une parenté évidente avec le précédant mais plus d'élégance, de finesse, d'intensité. Excellent 93-94 (17-17,5)

Pauillac, Armaillac 99 : Nez a nouveau assez proche des précédents avec ces notes de fruit noir, de tabac blond, de graphite mais cette fois un fond plus caramel vanille que fumé. La bouche est corpulente mais la matière moins dense et les aromes plus épicées. la finale est plus fine, droite, joli longueur. Excellent 91-93 (16-17)

Pessac Léognan, Haut Bailly 98 : Nez de cassis, note bourgeon de cassis, poivron grillé et fond tabac, fumé marqué. La bouche est ronde, évoluant plutôt sur le fruit rouge mûr, tanins soyeux à l'attaque mais finissant sec dans leur empreinte sur la finale. Belle persistance de fruit rouge mûr de fumé, note bourgeon de cassis assez marqué. TB-Excellent 90-92 (16-16,5)

Margaux, Kirwan 99 : Nez too much sur le fruit noir, l'encens, la menthe, ça fait très australie. Bouche ample grosse matière mais on sent une extraction pousssée qui rend le tanin agressifs et l'ensemble manque d'harmonie. La finale est un peu fuyante et on sent globalement un élevage très poussé ! moi je dirai seulement Bien mais parce que ce n'est pas mon genre de Bordeaux 86 (14,5)

Pour le dessert : Gewurztraminer Pfersigberg Ginglinger 2011 : Un vin servi glacé ce qui lui va bien. Un côté demi-sec, belle structure, droite et longue, des aromes classiques, litchi, fruit exotique mais avec un fond roche, terre qui donne la profondeur et la complexité. Excellent 92 (17)

Super soirée, ou nous avons pu découvrir Frederic, un passionné cinéaste, très sympathique (en plus il a reconnu mon apport, j'ai reconnu le sien, étonnant !)

Amicalement, Matthieu

dimanche 26 mai 2013

Nombreuses bouteilles dégustées, duo de Cote-Rotie 2008 et Gigondas 2003

Bonjour à tous,

En ce joli mois de mai, aux allures de Toussaint, nombreux vins pour se réchauffer, donc du "lourd", si je puis dire. Les vins de salade restent en cave, les daubes sont plus que jamais à l'ordre du jour... Une liste aux accents d'hiver avec quelques 2010 tout juste rentré.



Macon Loche, Clos des Rocs 2011 : Un nez pur, fin et délié de fruit blanc et jaune, note fleurie tilleul, noisette, fond crayeux et miel. La bouche est ronde, belle tension, tendue, bien enrobée, sapide sur le fruit blanc et jaune, pointe gourmande miéllée, note fleurie et noisette, mais surtout fond de craie marquée séduisante. La finale est fraiche, bien  enrobée, tonique sur le fruit blanc, pointe fumé et fleurie sur un fond de craie. TB 88 (15). Très joli vin gouté lors d'une avant première FAV Monop puis acheté à ce moment là, j'ai très bien fait car excellent rapport Q/P (9€) ! Un domaine à suivre (très copain avec les Bret Brothers)


Pomerol, Château de Sales 2004 : très bonne surprise avec un nez ravissant de cassis, de fruit rouge, note fraiche, fond très léger fumé toasté. La bouche est pleine, sapide, sur le fruit rouge et noir, jolis tanins ronds et précis, une fraicheur de structure bien intégrée, fond léger toasté. La finale est fraiche, bien enrobée, très équilibré, offrant une jolie persistance de fruit rouge et noir, note épice et fond toasté, fumé en légèreté. C'est très bien fait, une vraie surprise car les précédentes bouteilles étaient bien moins intéressantes. TB 88 (15).


Marsannay, Domaine Bart, Les Saint Jacques 2010 : Un nez ouvert, expressif, de grenadine, de groseille, note épice réglisse, poivre et fond léger fumé. La bouche est corpulente avec des tanins ssoyeux, belle structure droite, tendue, sur la groseille, pointe grenadine, des épices, réglisse, poivre, des notes de ronce, sureau, fond léger fumé. La finale est fraiche, profil un poil amer, belle persistance groseille, grenadine, réglisse et fumé. Très joli vin, comme j'aime, et super rapport Q/P. TB 90 (16)


Une série de vins du sud pour se réchauffer bu à quelques jours d'intervalle :

Vacqueyras, Château des Tours 2001 : Un nez évolué, très classe et beau, de vieux cuir, de pruneau, de cerise, pointe kirchée assez marquée et fond cacao et fumé. La bouche est corpulente, tanins soyeux, pas d'une grande densité, mais droit et tendue, sur le pruneau, le kirch, note de cuir vraiment classe et fond cacao. La finale est fraiche, puissante, mais cela chauffe, sur le cuir, le kirch, le cacao avec une persistance honnête. Enfin un vin de Reynaud que j'aime bien, surtout pour ces arômes de vieux cuir que j'adore ! TB 88 (15)

Gigondas, Domaine Grand Romane 2003 : Un nez évolué de cerise, de kirch, note pruneau et cuir fond cacao et moka. La bouche est corpulente, large, pas très dense mais qui tient la longueur et présente des tanins soyeux fondues, belle sapidité de cerise et kirch, pruneau puis caco moka pointe cuir. La finale est un peu fluide, un peu souple, mais qui garde suffisamment de tonicité avec une belle persistance de cerise kirch (alcool quand même) de pruneau, de cacao, de moka, pointe de cuir. Pas si mal et mieux que dans mon souvenir TB 88 (15)

Gigondas Domaine du Terme 2003 : Un nez a point, de cerise, prune, note de cuir, d'herbes séchées, d'épice type réglisse, fond chocolat et petite pointe kirchée. La bouche est corpulente, large, dans un profil amer aux tanins ronds et précis, sapide sur la cerise, la prune, le fruit noir aussi, note réglisse, cuir, herbe séchée, profil amer, fond cacao, kirch. La finale est puissante ça tient sur la densité, pointe de frais presque, marqué par le kirch puis fruit noir, prune (à l'eau de vie léger), le cuir, les herbes séchées, un fond cacao amertume. Moins gourmand que grand romane mais plus précis et profond. TB 89 (15,5)

Pour la venue d'un ami amateur de Côte-Rotie, ce Jamet 2008, enchainé quelques jours plus tards par la version Rostaing :

Côte-Rôtie, Domaine Jamet 2008 : Un nez discret typé cassis, très marqué poivre, note violette et fond type réduc d'œuf à l'ouverture puis léger bacon et fumé. La bouche est charnue, assez fluide, aux tanins soyeux, amples, de la fraicheur, sur le cassis, le poivre surtout, et un fond bacon fumé animal et œuf qui va s'atténuer avec l'aération. La finale est fraiche, profil plutôt fluide, limite fuyant, persistance honnête de cassis, de poivre, de violette, pas d'une grande complexité. Un vin qui est marqué de son millésime, à priori, mais cela reste un joli vin. TB 89 (15,5)

Côte-Rôtie, Domaine Rostaing, cuvée des Terroirs 2008 : Un nez expressif, classe, de cassis, note léger lacté, violette et poivre, fond léger fumé bacon. La bouche est corpulente, large a attaque, belle intensité avec des tanins soyeux, c'est  ample mais belle profondeur, sur le cassis, la violette, le poivre, note lactée et thé fumé très séduisante. La finale est fraiche, bien enrobée  d'une empreinte tannique précise et fine, belle persistance de cassis, violette, poivre, et fond fumé. Excellent 91 (16,5), l'apport dans l'assemblage de la part Landone et cote blonde fait sans doute la différence !

Bon, voilà déjà une première série. Amicalement, Matthieu

mercredi 1 mai 2013

Suite des 2005 : Bordeaux et autres Bourgognes, Pauillac, Gevrey, Volnay

Bonjour à tous,

Suite de l'exploration du millésime 2005 avec quelques Bordeaux et d'autres Bourgognes. Les Bordeaux rapportés de la cave sont à priori de garde moyenne, il devrait commencer à se gouter.

Haut Medoc, Château Agassac 2005 : Un nez pimpant, tonique, pure, très marqué de fruit, de cassis mûr, de myrtille, note presque chocolat, mais aussi de graphite, fond léger fumé balsamique. La bouche est tonique, charpentée, intense, avec une matière dense, précise, tanins encore un peu bruts et sauvages mais soyeux, sur le fruit mûr, note graphite, d'épice, pointe encre, fond cacao, fumé et balsamique léger. La finale est fraiche, tonique élancée, encore astringente mais belle persistance de fruit noir, encre, graphite, cacao et pointe balsamique. C'est très bon, style "moderne" et au niveau attendu. Complexité, maturité, tonicité, tout du grand millésime. A attendre encore quelques années que la fougue s'harmonise. Excellent 90-92 (16-16,5)



Haut Medoc, Château Cambon la Pelouse 2005 : Un nez d'une grande finesse, très marqué de fruit noir et rouge mûr, note de thé fumé, de poivron fumé, pointe graphite, encre, fond boisé tabac et toasté. La bouche est charpentée, tanins soyeux, précis, fins, éclatante de fruit noir et rouge, note tabac, de thé fumé, fond graphite et ronce. La finale offre une pointe amer classe, tonique, fraiche et longue persistance dans un profil amer, fruit rouge et noir, thé fumé, graphite, fond tabac et fumé. Superbe, encore meilleur que le 2000. Excellent 90-93 (16-17). A nouveau, le vin est au niveau attendu voir plus. Tout y est complexité, moelleux, tonicité, intensité avec la finesse et la délicatesse en plus !

Pauillac Château d'Armaillac 2005 : Un nez qui s'ouvre à l'aération, très classique pauillacais, sur le cassis mûr, note de cèdre, de tabac, pointe poivron grillé, fond boisé classe sur le toasté, le fumé avec une pointe de vanille gourmande. La bouche est robuste, gourmande, ample et imposante avec des tanins soyeux, belle intensité sur le cassis mûr, pointe lactée gourmande, note de cèdre, de tabac blond, de poivron grillé et fond boisé toasté léger vanille gourmande. La finale est fraîche, un peu amer, tonique, tanins encore un peu astringents et longue persistance de cassis mûr, de tabac blond, de poivron grillé, pointe vanille fond boisé toasté fumé. A nouveau c'est au niveau attendu. Très bon vin qui mérite encore quelques années de garde pour polir les tanins. Excellent 90-92 (16-17)

Et les Bourgognes. Le premier fût bu en parallèle du Pauillac :

Volnay, Caillerets Domaine Voillot 2005 : Un nez ouvert, séduisant, classe, de cerises noires mûres, note sureau, pointe reglissée, fond amande grillée, fumé. La bouche est corpulente, vive, intense, tanins soyeux c'est sphérique avec de la profondur grace à la fraicheur, grande sapidité de fruit rouge, cerise, groseille, note ronce, aubépine, de la réglisse, fond léger fumé. La finale est fraiche, tonique, de la puissance et longue persistance de cerise, groseille, ronce, aubépine, réglisse et fond léger fumé. Encore un peu sauvage, mais quelques années vont l'assagir et lui donner de l'harmonie et libérer l'expression de sa complexité. Un grand vin, j'adore. Excellent 91-93 (16,5-17,5). A table les convives sont divisées, tout le monde reconnait l'excellence des 2 vins, chacun ayant une petite préférence selon sa région de cœur.

Avec un amateur de vin, ouvert avec le risque de l'infanticide :

Gevrey Chambertin Les Cherbaudes Rossignol Trapet 2005 : Un nez très séduisant de fruit noir mûr, note de sureau, des épices, réglisse, de la fraicheur, ronce et sous-bois, et un fond léger fumé classe. La bouche est charpentée, ample, gros volume en bouche avec des tanins velours magnifiques à la vosne, lmais ça garde une structure fraiche, profonde, sur le fruit noir et rouge mûr, ronce, épice réglisse, fond fumé classe. La finale est fraiche, dynamique, profonde, avec de la délicatesse, de l'élégance et une superbe persistance de fruit noir et rouge mûr, de ronce, de réglisse et de fumé petite pointe caramel sur le retour. Superbe, Excellent 93-95 (17-18). Là le millésime magnifie le cru. Les Cherbaudes un vin sexy, rond charmeur trouve ici une intensité, une profondeur, une dynamique qui est généralement ce qui lui manque ! Très grand, meilleur Cherbaudes jamais bu...

Pour finir, un blanc :

Meursault, Les Cras, Buisson Charles 2005 : Un nez fin, élégant, encore jeune de poire mûre, note amande et aubépine, fleurie, tilleul, sur un joli fond crayeux, beurrée, pralin. La bouche est ronde, pointe de gras en attaque puis ça se tend, c'est droit, en longueur, belle matière sur la poire mûre, note de pralin, de beurrée, de craie, fond fumé grillé. La finale est ample, large, joli gras qui enrobent une belle tension amenant une jolie persistance de fruit blanc mûr, de poire william, note pralin, grillé et fond crayeux qui ressort. Très Cras dans l'esprit et les aromes. Grosse attaque puis colonne vertébrale droite comme un I, longue, robuste. Excellent 91-93 (16,5-17)

Amicalement, Matthieu