Bienvenue sur ce blog de dégustation


Le vin, ça se partage ! c'est comme le bonheur... Le bonheur simple d'une dégustation de grand vin de Bourgogne ou d'une belle syrah ! Alors n'hésitez pas à consommer ce blog sans modération, contrairement à l'Alcool qui se consomme, majeur et avec modération. La plus part des vins sont dégustés et crachés.... Consulter le aussi en vidéos sur YouTube

mardi 13 juillet 2010

Enfin de bons papes : Chateauneuf Guigal et Janasse Chaupin

Bonjour à tous,
Sur un chouette diner :

Chateauneuf du Pape, Guigal 1995 : Un nez évolué de prune, de pain d'épice sur fond de cuir, avec une pointe de feuille morte, des notes fûmées, et d'orange sanguine. La bouche est corpulente, fondue avec des tanins soyeux larges et intenses sur la prune, note de poivre, fond fûmé cacao. La finale est suave, fraiche, longue sur le fruit mûr, prune, cuir, tabac blond, garrigue, olive noire à la grec ! Excellent 92

Chateauneuf du Pape, Domaine Janasse, Chaupin 1999 : Un nez fruit cerise, légerement kirché, sur un fond de prune, noyau, des petites d'évolution ancore discrète de cuir. La bouche corpulente attaque puissante, sur la prune, le noyau, la cerise kirchée puis ça devient assez sensuelle avec des tanins soyeux larges amples mais encore un peu accrocheur en fin de bouche et pas totalement fondu quand les épices, une pointe de cuir et le fruit confit arrive. La finale gagne en fraicheur sur une ligne fruit mûr, prune, léger rôti. Très Bien - Excellent 90-92


Ces vins ainsi qu'Usseglio pere 2006 m'ont rabiboché avec les Papes, et c'était pas joué !

Amicalement, Matthieu

lundi 12 juillet 2010

Diner de Dcien en goguette à Paris : Gourt Mautens Calon Segur Riesling Boxler Pouilly Verget

Bonjour à tous,

La montée estivale de David (Pignolo) et le passage éclair de Nicolas nous ont permis de monter au débotté un super petit diner. Chance, la chaleur est tout à fait acceptable au vieux chêne et nous attaquons dans la joie et l'allegresse quelques belles bouteilles :

Vin 1 : Un nez de pomme, pointe agrume, fond de sauvignon bordelais et un léger boisé vanille bien intégré. La bouche est ronde équilibrée, une légère souplesse en finale mais une aromatique riche et agréable. joli vin. Très Bien 87. Bordeaux Clos Floridene 2003.

Vin 2 : Un nez de chardonnay, discret à l'ouverture puis monte la noisette, le miel, une pointe beurrée, de la frangipane. La bouche est délicate, mûre, ronde, poire, noisette, pêche, belle allonge, finale fraiche, citronnée, ample et sur une ligne saline désaltérante, très beau, très agréable. Très Bien + 89-91. Pouilly fûmé Verget 2005.

Vin 3 : Un nez de citron confit puis la fleur de vigne, agrume mûr, l'orange et une pointe naphtée, beau nez de Riesling tendu. La bouche est à l'unisson, grosse attaque fraiche tendue, un poil perlant, puis belle matière dense aérienne qui enrobe une structure vive, beaucoup d'allonge, droite, tendue, une pointe de maturité rend l'ensemble doux, complexe. La finale est traçante, longue, tendue comme un arc et persiste incroyablement sur le citron confit, la fleur de vigne, une trace amer. Whaouh, grand vin. Excellent 92-94. Riesling Boxler Sommerberg cuvée D (dudenstein) 2008.

Vin 4 : Un premier nez hyper séduisant de fraise écrasée, de prune, sur un fond d'épice orientale, cardamone, puis ça tombe dans le confit, le pruneaux, le pneu brulée. la bouche est ultra-mûr, confite, pruneaux, matière soyeuse mais les tanins finissent sec, la finale est ronde mais abrupte et courte sur des notes confites sucrées. Le premier nez m'a séduit et montre le potentiel mais le reste tombe dans une forme de sur-maturité très nouveau monde (plusieurs fois cité comme origine du vin). D'après Patrick les millésimes récents sont plus équilibrées. Rasteau Gourt de Mautens 2003.

Vin 5 : Un nez de cabernet bordelais marqué poivron limite mûr sur un fond graphite. La bouche charpentée est marquée de ce poivron avec des tanins encore astringents, dans une structure droite encore rigide. La finale est fraiche, limite acide car la matière reste encore en retrait. Une ligne amer relance les arômes classiques du grand Bordeaux. J'opte pour un beau Pauillac d'un millésime moyen, genre 95, et encore fermé.Très Bien 88. Et non, C'est Calon Segur 88. Je suis plutôt déçu car j'avais lu de belles critiques sur cette bouteille. Celle-ci n'est pas du tout prête à boire et surtout je trouve la maturité limite.

Vin 6 : Un nez mûr de cassis, de bacon, de cuir, de poivre, quelques secondces et j'ai reconnu une Brune et Blonde (faut dire j'ai bu une 91 l'apm). La bouche est superbe, corpulente, ample, tanin soyeux, ça remplit la bouche de cassis, de cuir, d'épice, une finale acidulée longue qui finit sur le poivre et le cuir. Excellent 94. Maintenant, reste le millésime. C'est au choix 88, 90 ou 91. J'ai bu la 91 l'apm et sa finale est assez souple. La 88 est tout en équilibre, là le côté mûr et acidulé me fait dire 90. Perdu c'est 88, Cote Roti B&B Guigal. Mais décidément quelle belle bouteille !

Super dîner, deux très beaux vins, et toujours autant de discussion passionné.
Amicalement, Matthieu

dimanche 11 juillet 2010

Faire découvrir les vieux millésimes : Chambolle Echezeaux Margaux Durfort Vivens Cote Rotie Brune Blonde

Bonjour à tous,
A l'occasion d'une journée au vert, j'ai organisé une dégustation afin de faire découvrir à mes "collègues", ma passion pour le vin et les accords culinaires. Pour l'occasion, j'ai choisi des vins agés, ceux qu'on n'a pas souvent l'occasion de "taster".

Mon choix s'est porté sur 3 régions différentes et 3 décénnies différentes, Rhone 90, Bourgogne 80 et Bordeaux 70. J'ai opté pour une dégustation en remontant le temps.
D'abord, les vins furent taster en dégustation pure puis sur le plat : fliet de boeuf sauce poivre que j'ai demandé lègère et surtout servi à part.
Enfin, au dernier moment, j'ai prévu un classique Bordelais jeune avec Chasse Splean 2004 qui a été dégusté en dernier.

Les vins :
Cote-Rotie Guigal Brune et Blonde 1991 : Un nez de cuir, de cassis, de bacon grillé. La bouche est dense, ample, avec des tanins soyeux, structure corpulente, belle intensité et finale un poil souple, mais longue sur les arômes du nez. excellent 92 et plebiscite général !

Chambolle-Musigny, Domaine Rion pere & fils Les Echezeaux 1985 : Un nez de feuille morte à l'ouverture qui va en dérouter plus d'un, puis framboise, groseille, fond sous bois. La bouche mince et acidulé à l'attaque va prendre de l'ampleur pour devenir charnue, dense, ample avec des tanins soyeux sur le fruit rouge mûr, le champignon, les feuilles mortes. La finale toujours sur une ligne acidulée mais bien enrobée finit complexe sur le fruit rouge, feuille morte, le sous-bois, les champignons, le cuir. Excellent 91 et va surtout se révéler sur le plat, en proposant un très bel accord.

Margaux, Chateau Durfort Vivens 1978 : Un nez de champignon puis de fruit rouge et noir, des notes de graphite et un délicat fond fûmé. La bouche est fondue charnue, avec des tanins soyeux, belle allonge, sur le fruit mûr, le cèpe, le sous-bois, et les notes de graphite, beaucoup d'élégance. La finale est pleine, ronde, longue et persiste superbement sur le cèpe, le sous-bois, le graphite. Excellent 91

Moulis Chateau Chasse Splean 2004 : Un nez marqué de cassis mûr sur un fond boisé vanillé bien intégré, bouche corpulente, petit creux à l'attaque puis déploie de beaux tanins soyeux sur le fruit mûr, pointe vanille, taosté, finale fraiche longue sur le nez. Très Bien 87-89

Dans un style classique plus habituel, les plus jeunes ont préféré ce Chasse Splean bien fait, à l'émotion du temp qui bonifie et amène la complexité. Dans l'ensemble la Cote Rotie a soulevé l'enthousiasme.

Amicalement, Matthieu

mercredi 7 juillet 2010

Forte chaleur et Bourgogne 99 : Nuits Saint Georges, Volnay,Meursault

Ne font pas spécialement bon ménage ! Bonjour à tous,

En effet, la semaine dernière, nous avons organisé un dîner autour des Bourgognes 99. La journée avait été chaude 30° et le soir, nous avons passé notre temps à trimballer les bouteilles depuis les frigos et autre seau de glace à la table. Une fois servie trop chaud, puis trop froid, bref les vins, tous bons dans l'ensemble, n'ont jamais trouvé leur expression optimum !

Vin 1 : Nez séduisant poire noisette pointe grillé, frangipane et note menthol, bouche est dense avec un joli gras mais une note légère liégeuse vient gacher le plaisir de cette bouche bien construite et d'une finale équilibrée. Meursault Les Tillets Verget 1999

Vin 2 : Un nez oxydatif, curry, olive... Dommage car ce Choisilles 2002 Montlouis de Chidaine nous avait régalé lors d'une précédente dégustation

Vin 3 : Un nez mûr fruit rouge, capiteux, touche fleurie, quelques notes kirchées, c'est assez élégant. Bouche souple, tanin soyeux superbes qui m'enverront à Vosne, finale acidulée dans un profil souple et large. Très Bien 89 Nuits Saint Georges 1erC Les Vaucrains Dupasquier

Vin 4 : Un nez avec une pointe réduc initial puis explosion de fruit mûr, cassis, sur un fond moka et des notes de cuir. Bouche large tanin soyeux, ample et plain, finale puissante mûr et belle persistance, parti sur Volnay, je reviens vers Pommard à cause de la puissance. Très bien 89-91. Volnay cuvée Camille Rossignol Changarnier.

Vin 5 : Un nez capiteux, très mûr sur le pruneaux, des notes kirchées. Bouche charpentée tanin rond pas encore fondue et un peu nrustique sur une dominante kirchée, finale acidulée et surtout abrupte. Bien-Très Bien 85-87. Pernand Vergelesses 1erC Ile des Vergelesses Chandon de Brailles. Le vin va ganer en harmonie en se réchauffant car servi glacé

Vin 6 : Un nez kirché, lacté puis fruit mûr, champignon avec une pointe caramel. Bouche corpulente bien construite ample tanin soyeux, belle allonge, finale fraiche un poil acidulé, fruit mûr, note florale, épice réglisse. Très Bien 88-90. Nuits Saint georges 1erC Les Murgers Armelle et Bernard Rion

Une drôle de soirée pour le vin !
Amicalement, Matthieu

dimanche 4 juillet 2010

Pour oublier les primeurs 2009 Bordelais : Macon Pierreclos Chavigne Riesling Oriel

Bonjour à tous,

Remis des émotions footeuses, c'est des attaques cardiaques Bordelaises Primeurs 2009, dont il fallait se méfier cette semaine... Je les ai soigné au blanc en commençant par me rassurer en buvant un vin superbe sans être obligé de mettre plus de 30 €...

Riesling Domaine de l'Oriel 2007 (7€) : Un nez mûr de poire, de pamplemousse, note chevrefeuille, fond léger mentholé. La bouche est intense avec une belle matière ronde qui s'étire dans une structure droite, sur le pamplemousse mûre, une petite amertume douce, du citron, de la fleur. La finale est ronde, équilibrée sur un profil sec, longue, sur l'agrume mûr, le silex, la fleur. Très Bien 88

Macon-Pierreclos Chavigne Guffens 2008 : Un nez discret d'amende, de frangipane, de fruit blanc sur un fond fumé et notes mentholées. La bouche est ronde, mûre, matière ample, sur la poire, un fond fûmé et des notes de réduc grillée. La finale est ronde sur l'amende grillée avec des notes mentholées. Très Bien 86-88 manque un poil de gnaque à mon gout !

Amicalement, Matthieu