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Le vin, ça se partage ! c'est comme le bonheur... Le bonheur simple d'une dégustation de grand vin de Bourgogne ou d'une belle syrah ! Alors n'hésitez pas à consommer ce blog sans modération, contrairement à l'Alcool qui se consomme, majeur et avec modération. La plus part des vins sont dégustés et crachés.... Consulter le aussi en vidéos sur YouTube

samedi 28 avril 2018

Il fallait faire un CR de ce diner chez Benoit

Bonjour à tous,

Je ne pouvais pas, ne pas évoquer ce diner chez Soizic et Benoit et avec Mat, Isabelle et Jérôme, pour au moins rendre hommage à 2 vins exceptionnels qui nous ont été servis.
Le menu : tartare de poisson, gigot cuisson lente, fromage, salade de mangue.

 
 
Je n'ai pas pris de note, et ce sera donc de mémoire.
 
On commence par ce joli nez de fruit blanc mur, aux belles notes de miel fleur d'oranger, d'agrume, sur un fond cire d'abeille et pétrolant, et là tout comme Mat, je pars sur un chenin.... La bouche est acidulée, mais droite, belle matière ample, de la profondeur, sur le fruit blanc, les notes de miel fleur d'oranger, fond pétrole. la finale est acidulée, du sucre, je pense à un demi-sec, et belle persistance sur l'agrume confit et le pétrole. Excellent vin 92 (17) que ce Riesling, Muré Clos Saint Landelin 2005. Et bravo les champions, pas un n'a vu le Riesling, alors qu'à étiquette découverte c'est une telle évidence... On a du rester au diner du Dop (voir article ci-dessous)...
 
Vin 2 : Un nez qui ne trompe pas cette fois, c'est un Chardonnay de noble origine, fruit blanc, note d'amande, de chèvrefeuille, pointe noisette, fond fumé pointe grillé (réduc), classe. La bouche est droite, avec une joli matière, dense, soyeuse, précise, de l'énergie, sur la poire, le fruit blanc, note d'amande grillé, de chevrefeuille, sur un fond fumé grillé bien intégré. la finale est droite, presque puissante, tonique et persistance intéressante, élégante sur les aromes de bouche. J'hésite entre un beau terroir droit de Meursault, genre Tesson, voir un 1er cru mais pour être aussi profond, et ciselé, je ne vois que perrières, mais y'a pas la longueur, la persistance ou un Puligny d'un beau vigneron, je finis sur Meursault quand même, et quand Benoit me dit non, alors je choisis le bon endroit avec ce très bon Puligny, Leflaive 2005 TB-Excellent (91) (16,5)
 
Vin 3 : Oh, c'est a nouveau du Chardonay, mais avec de l'ambition, car le nez de fruit blanc est un peu marqué d'un boisé léger crème pâtissière, puis de belles notes de chèvrefeuille, de tarte citron meringuée sur fond amande grillé, puis plus crayeux, c'est très classe et gourmand. la bouche envoie, à l'attaque droite, suit une matière ample, dense, au très beau toucher avec cette petite pointe de gras, gourmande, sur le fruit blanc, la poire, ces petites notes un peu pâtissières puis le chèvrefeuille, l'aubépine, et le fond amande, crayeux. La finale est ample, puissante, bien soutenue par une certaine droiture, voir fraicheur, c'est précis, dans une très belle persistance, ça envoie quand même, et là je suis vraiment sur Meursault et pour moi c'est assez typique d'un Perrières de noble origine chez un vigneron qui aime bien le bois. Pas mal, par contre, très surpris par 2003 et une fois de plus, les grands millésimes mûrs sur les grands terroirs de blancs, donne des grands vins.... très beau vins 93 (17,5) que ce Meursault Perrières Grivault 2003.

On passe au rouge, vin 4 : Un nez évolué, assez violent au départ, cassis mûr, pointe léger kirch, puis des notes de poivron rouge grillés, d'épice, fond fumé avec une pointe de cuir, de sous-bois. La bouche est ample, tanins soyeux au toucher, mais un poil rustique, et pas très dense, c'est gourmand, mais agité, sur le cassis mûr, les épices, note poivron rouges grillés, confits, fond tabac fumé, cuir. La finale est ample, mûr, acidulée, sur le cassis léger confit, note poivron rouge grillé, fond fumé. Pour moi, on est en rive gauche dans un millésime mûr des années 80 type 85, ou 83, voir même 78. Le vin reste vivant, réussi, avec un côté fougueux et finalement cela m'évoque un Margaux 83. Bien pour le millésime :-) et bon vin TB 90 (16) que j'ai déjà dégusté que ce Haut Medoc, Lagune 83.

Vin 5 : PoPoPo, ce nez, ça envoie, c'est hyper gourmand sur le fruit noir mûr, cassis, mûre, puis les notes de poivrons rouge grillés, qui apportent de la fraicheur, puis plus épicées, presque boite à cigare, pointe champignon noble cèpe, fond fumé grand classe. La bouche est à l'avenant, charpentée, ample, tanins hyper soyeux, concentrés, bien mûrs, c'est gourmand à souhait, mais cela garde de la profondeur, presque puissant, sur le fruit noir mûr, les épices, le coté frais du poivron rouge grillé, la pointe de cèpe, et ce fond fumé, incrachable. La finale est droite, l'empreinte tanique terriblement gourmande, sur ce fruit presque confit mais sans acidulé, et super persistance tout en élégance sur les aromes de la bouche. Whaouh, pour moi, cela m'évoque tout de suite un RG 89 réussi. Après j'hésite entre l'élégance de Saint Julien, et la puissance de Pauillac mais il me manque le graphite, la boite à cigare, je reste donc sur un Saint Julien 89, très gourmand, genre Poyferre. Perdu, c'est Saint-Estèphe, Calon Segur 89. Pfouif, quel canon, Exceptionnel 95 (18)

Vin 6 : Et bim, rebelotte, grand nez, très complexe, mais cette fois, c'est de la Syrah, cassis mûr, des notes moka, puis ça évolue, arrive la violette, les épices réglisse, une pointe de cuir, sur un fond moka, fumé, bacon grillé, ça évolue en permanence, c'est complexe et très classe. La bouche est charpentée, droite, beaux tanins soyeux, très fins, précis, de la fraicheur, de la profondeur, de la puissance sur le cassis, les notes de violettes, de réglisse, pointe de cuir, de bacon grillé, fond moka. La finale est droite, tonique, pointe fraicheur, puissante, avec une empreinte soyeuse, et à nouveau une très belle persistance sur les aromes de la bouche. MatG part très vite sur une Cote rotie de ROSTAING. moi j'hésite avec un hermitage aussi, car cette droiture profondeur... Déjà pour moi on est en 99 ou 2001. Après 2 ou 3 mises en bouche, je suis sur 2001, et je dis que, si c'est une Côte Rôtie, c'est une Landonne et dans ce cas, Rostaing me va bien. Enfin, j'ai tout, mais surtout sur ce vin qui a tout, Exceptionnel 95 (18) pour cette Côte Rôtie, Rostaing Landonne 2001.

Vin 7 : Pour le dessert, un vin à la couleur déroutante entre le rose, et le brun, au très beau nez à nouveau, fruit confit, agrume, note fruit roti, pointe exotique, fond tourbé très classe. la bouche est concentré, grosse matière ronde, c'est joliment sucré et bien équilibrée même si la VT ne fait aucun doute. La finale est acidulée, précise, gourmande, tout à fait digeste. très joli VT que j'annonce Gewurztraminer VT 2005. Arg ! Pas loin, mais jamais je n'aurai imaginé ce vin de Muré en 2006 !

Ensuite, il y eut un grand débat, le meilleur vin était-il le Calon ou la Landonne ? Pour Soizic et Jérome, pas même de débat possible, c'est Calon. Pour Mat et Benoit c'est plutôt la Landonne. Et pour moi... Et bien, je n'arrive pas à trancher entre la gourmandise démentielle tout en élégance de Calon et la complexité aromatique et la classe de cette Landonne. Par contre, au final, le Calon aura été terminé, pas la Landonne, un début de réponse...

Merci à Soizic et Benoit pour leur accueil, la qualité du diner, les superbes vins et l'ambiance tout en rire et sourire de cette soirée.

Amicalement, Matthieu

Du coup que des blancs au DOP en passant par la Touraine

Bonjour à tous,


Le thème de cette soirée était vins de la région de Tours. Comme on s'en doutait, on est resté sur les classiques, archi-classiques même et cette fois, pas de bouteille en double mais au contraire des coincidences très intéressantes.

Vin 1 : Un joli nez de coing, de fruit jaune, note légère miel, pointe fleur d'oranger. La bouche est ronde, un poil gras, et du coup mou, avec beaucoup de matière, sur la pomme, note cidre, miel, fond de miel. La finale est ronde, un peu courte, pointe amertume, sur la pomme, le coing et les notes de mail. B 87 (15) que ce Chinon Blanc, La Croix Boissée Baudry 2014.





Vin 2 : Un nez d'olive verte de moka qui trahit une oxydation précoce; dommage, joli structure de bouche mais qui est passé, crème patissière, moka, pomme caramel... Ah quel dommage pour ce Montlouis, Taille aux Loups Remus Plus 2009.






Vin 3 : Un nez de pomme, de coing, note miel pointe amande, fond de résine, cire d'abeille. La bouche est droite, tendue, bien enrobée d'une jolie matière, sur la pomme, le coing, les notes miel, amande, et de fond de résine, cire d'abeille. La finale est ronde, un poil molle, manque un peu de niaque, sur la pomme, le coing, pointe miel et fond cire d'abeille. TB 90 (16) pour ce Montlouis, Chidaine, Les Bournais 2007.



Vin 4 (Mon apport) : Un nez de fruit blanc, pomme presque grany, note de miel à la fleur d'oranger, de chevrefeuille, fond terpénique pétrolant, c'est classe. La bouche est ronde, ample à l'attaque, belle matière dense, précise, cristalline, de la délicatesse, sur la pomme, puis plus coing, note miel fleur d'oranger, fond de pétrole. La finale est fraiche, puissante, fine, et longue persistance de pomme, de coing, de fleur d'oranger, de chevrefeuille, avec un cpoté acidulée, sur un fond pétrolant, résine. Très élégant, toujours aussi joli vin, Excellent 94+ (17,5+) que ce Vouvray Huet Le Mont sec 2005.

Vin 5 : Un nez un peu marqué d'un boisé gourmand, bien intégré (en fait, c'est plutôt de la réduction une fois l'étiquette découverte :-), sur le coing presque rôti, note de miel, fond fumé, tourbé classe. La bouche est ample, plus massive que le précédent, mais la matière, concentrée, reste précise, c'est plus charpentée, sur le coing, note de miel, presque d'épice, fond fumé, tourbé. La finale est fraiche, puissante aussi, avec ce qui est perdu en délicatesse, élégance, est gagnée en densité et gourmandise, et belle persistance de coing, miel, épice, agrume confit, ce qui le rend un peu plus amer, fond fumé, tourbé. Très belle cartouche encore, Excellent 94 (17,5) et Benoit ne se trompe pas en proposant, Vouvray, Huet Clos du Bourg 2005.

Au dessert, 1 demi-sec de de Foreau 2002 très monolithique et très frais, voir vif. Pas pris de note et pas adoré B 87 (14,5) et un Huet Clos de Bourg, moelleux, 1ere tri 2003 plus intéressant, à la joli complexité, entre agrume confit, tarte meringuée, fruit roti et fond tourbé sur une acidité suffisante pour éviter une grande lourdeur. Excellent 91 (16,5)
Au final, une jolie soirée, ou le hasard a bien fait les choses en nous offrant ces 2 gtr_s jolis vins de Huet 2005.

Amicalement, Matthieu

dimanche 15 avril 2018

Nombreux rouges ces derniers temps

Bonjour à tous,

Des diners consistants et des amis plutôt adeptes des rouges m'ont poussé à ouvrir pas mal de rouges ces derniers temps.

Châteauneuf du Pape, Domaine Beaurenard Boisrenard 2004 : Un nez discret mais élégant, complexe, dense, sur la prune, l'orange sanguine, note épice réglisse, pointe garrigue fraiche, herbe séchée, fond cacao. La bouche est charpentée, droite, à la structure marquée un peu carrée stricte, mais profond, avec de jolis tanins soyeux, sur la prune, le fruit rouge, acidulé, framboise, note épice réglisse, puis orange sanguine, pointe herbe sèche, fond cacao. La finale est puissante, léger alcool, kirch, fraiche, tanins accrochent encore un peu (a garder), persistance intéressante de prune, d'orange sanguine, d'épice et ce fond cacao chocolat. Excellent 91-92 (16,5 - 17)

Saumur Champigny, Germain Marginale 2006 : Un nez de framboise, de grenadine assez marqué, note végétal bourgeon de cassis, puis plus épice patchouli, bonbon anglais, une pointe légère viande, animal, voir écurie, fond léger encre. La bouche est corpulente voir charpentée, joli tanins fins, soyeux et précis, c'est droit, frais mais bien enrobée, sur la grenadine, la framboise, note plus épicée patchouli, puis végétal bourgeon de cassis, poivron rouge, une pointe plus encre qu'animal. La finale est fraiche, bien enrobée, plutôt délicate, persistance honnête de framboise, de grenadine, d'épice, bonbon anglais, note poivron, bourgeon de cassis, fond teintée encre. TB 89 (15,5)

Volnay, Voillot Fremiets 2010 : Après 4H d'aération, un nez expressif, élégant, gourmand, de framboise, note pain d'épice, amande, puis épice poivre, pointe fraiche ronce, sous bois, fond fumé, pain grillé. La bouche est corpulente, large, tanins fins précis soyeux, puis de la tension qui dynamise, sur la framboise, puis groseille, note sureau puis pain d'épice, fond noyau, amande, pain grillé. La finale est fraiche, fine, délicate, tonique et pleine, persistance intéressante de framboise, de groseille, note pain d'épice, amande, pointe ronce et sous bois, fond noyau et pain grillé. Excellent 92 (17)

Vosne Romanée, Rion Les Chaumes 2010 : Un nez aguicheur de framboise mûr, cerise mûre, presque chaud, note épice réglisse, souk, pointe fraicheur quand même typé ronce, fond amande grillé, et moka. La bouche est large, ample, tanins pas très dense mais bien soyeux, l'ensemble est bien tenu, avec une structure droite, sur la framboise mûr, la cerise griotte, c'est gourmand, note épice poivre, souk, girofle, pointe ronce fraiche, fond moka, amande grillé. La finale est ronde, ample, gourmande, mais de la fraicheur aussi qui la maintient tonique, belle empreinte soyeuse, et persistance plus qu'intéressante sur la framboise, la cerise griotte, note épice réglisse, poivre, girofle, toujours la pointe ronce, fond moka. Excellent vin, meilleur millésime de ce cru auquel 2010 convient très bien, dynamisant le coté alangui, aguicheur de ce cru. Excellent 92 (17)

Saint Julien, Chateau Gloria 2005 : Un nez plus expressif qu'en jeunesse, sur la cerise, note épice, puis chocolat, un côté foret noire, pointe poivron, fond cacao. La bouche est charpentée voir robuste, musclée, puissante, de la fraicheur, des tanins denses, grosses mailles, sur le cassis, la cerise plus noire, note épice réglisse, pointe poivron rouge, fond cacao. La finale est puissante, plutôt artillerie lourde, fraiche et persistance intéressante sur le cassis, la cerise, note épice réglisse, puis forêt noire avec le fond cacao. TB 89 (15,5)

Bourgogne, Buisson Charles Hautes Coutures 2015 : Un nez élégant, pure, très marqué peche de vigne, de poire, puis note amande, aubépine, pointe gourmande frangipane, fond léger sésame fumé classe. La bouche est droite, ample, joli matière concentré au toucher soyeux, de la fraicheur, sur la poire William, la peche de vigne, note aubépine, amande, pointe plus mentholé, fond de craie. La finale est fraiche harmonieuse, délicate et persistance intéressante de poire, de peche de vigne, cette pointe mentholée et fond de craie. TB+ 90+ (16+)

Amicalement, Matthieu

dimanche 8 avril 2018

Derniers diners avant ravaitaillement

Bonjour à tous,

Voici les dernières quilles dégustées avant d'aller au ravitaillement.

Vouvray, Chidaine Argiles 2008 : Un nez de pomme, légèrement cuite, note marqué de miel, de fruit confit, fond entre cire d'abeille et craie. La bouche est large à l'attaque puis tendue, profonde, matière ronde, sur la pomme cuite, un poil oxydé, note marquée de miel, d'épice safran, fond cire d'abeille. La finale est fraiche, tendue, du volume, pomme cuite, acidulée, note de miel, pointe épice safran, fond cire d'abeille. TB 89 (15,5) mais je l'avais trouvé bien meilleure en jeunesse (93).


Saint Julien, Chayeau Léoville Poyferre 2006 : Un nez gourmand de cassis, note d'épice réglisse puis boisé vanillé, pointe fraiche végétale, bourgeon de cassis, poivron rouge, fond moka fumé. La bouche est charpentée, large, ample, bien structurée par la tension, tanins soyeux, pleins, belle densité, sur le cassis mûr, un coté acidulé, note épice, puis poivron rouge plus marqué, ce qui donne une dominante végétale, fraiche, fond moka fumé. La finale est ronde, un peu abrupte, stricte (ce qui ne ressemble pas a poyferre), puissante et belle persistance de cassis, végétal, poivron, fond fumé. Excellent 92 (17) plutôt frais et profond mais gardant un coté aguicheur propre au cru très séduisant.

Gigondas, Guigal 2014 : Un nez encore discret puis à l'agitation ça prend vie, sur la cerise noire, la prune, note d'épice réglisse, souk, pointe garrigue herbe séchée, fond cacao. La bouche est corpulente, large, jolis tanins soyeux, c'est droit, tendue voir frais, sur la cerise noire, la prune, note épice réglisse souk, la pointe garrigue et le fond cacao. La finale est fraiche, acidulée, pas super dense mais de persistance intéressante sur la prune, la cerise, les épices et le cacao. TB 90 16 un classique conforme à ce que j'attends.

Gevrey Chambertin, Rossignol Trapet Clos Prieur 2011 : Un nez gourmand, de framboise mûr, de groseille, note réglisse, pointe ronce sous bois, fond boisé fumé épice. La bouche est corpulente, large, pleine, tanins soyeux, amples, c'est acidulé, gourmand, sur la framboise, la groseille, pointe ronce sous bois, note épice réglisse, girofle, fond boisé fumé pointe moka. La finale est fraiche, tonique, pleine, sur la framboise, la groseille, note épice réglisse, fond fumé. Excellent 92 (17) Pas la profondeur des grands millésimes, mais le plaisir d'un excellent Bourgogne.

Pauillac, Chateau Pontet Canet 2002 : Un nez expressif, de cassis, de mûre, note graphite, puis épice boite à cigare, fond tabac fumé. La bouche est charpentée, droite, plutôt ample à l'attaque, tanins soyeux mais un peu stricte, dans une structure fraiche qui se referme, pointue, sur le fruit noir, puis un coté frais/vif donne un côté fruit rouge, note épice typé boite à cigare, puis poivron limite rouge, fond tabac fumé. La finale est fraiche, droite, stricte, persistance honnête sur le fruit noir puis rouge, note boite à cigare, puis poivron, profil plus amer dans ce fond fumé tabac qui devient austère. TB 90 (16)

Châteauneuf du Pape, Janasse 2007 : Un nez puissant, opulent sur le fruit confit, le pruneaux, note d'épice patchouli, un côté banane, mais aussi vanille, fond fumé et balsamique avec un coté vernis, bref, too much, trop de tout, sucre, alcool… La bouche est charpentée, large, ample, puissante, sur l'alcool, tanins soyeux certes mais très vite du sucre, un côté vernis, note épice patchouli, puis banane, vanille fond balsamique mais ce coté vernis désagréable. La finale est ample, glycérinée, puissante, sur l'alcool, fruit confit, le kirch, les épices patchouli, fond balsamique. Plus du tout de mon gout, ces vins qui envoient au dela du raisonnable, avec un alcool évoluant vernis... Mieux après 8H d'aération, AB 85 (14) mais sur cette bouteille, pas une belle évolution par rapport à sa jeunesse (89) sur cette bouteille en tout cas.

Margaux, Chateau Malescot Saint Exupéry 1996 : Un nez de cassis un peu marqué d'un côté cuir/animal, note de poivron rouge grillé puis boite à cigare, fond tabac, fumé. La bouche est charpentée, droite, tanins soyeux, c'est frais et profond, sur le cassis, note encre puis poivron rouge grillé, fond fumé tabac mais le coté animal/viande fraiche manque un peu d'élégance (Daniel aurait mis la bouteille à l'évier ;-). La finale est fraiche, presque puissante et belle persistance de cassis, de poivron rouge grillé, puis épice typé boite à cigare, toujours le côté animal/cuir, encre fond fumé. TB 90 (16) car effectivement le côté animal manque d'élégance même si à l'aération cela passe en arrière plan.

Sancerre, Vincent Pinard Grand Chemarin 2012 : Un nez classe, expressif, de citron, pointe citron vert noisette, note de buis, d'acacia bien intégré, profond, fond de roche, de pierre. La bouche est droite, tendue, profonde, belle matière enrobant, ample, précise, cristalline, sur le citron, le citron vert, note de buis, d'acacia, pointe fruit exotique, fond de roche, de silex, presque huitre. La finale est fraiche, puissante, tendue profonde, mais bien équilibrée, sur le citron vert, note de buis, d'acacias, pointe ananas, fruit exotique qui donne la friandise, fond de roche, silex, profond. Très beau vin. Le sancerre comme j'adore. Excellent 93+ (17+) vrai potentiel

Amicalement Matthieu

dimanche 1 avril 2018

On arrive au fond de l'armoire, y'a plus que du lourd quasiment !

Bonjour à tous,

L'armoire se vide, on atteint les piles du dessous, là ou se cache les belles étiquettes... Alors on ouvre du lourd, même pour un simple diner ! une période que j'aime bien :-) Mais faudra quand même passé au ravitaillement rapidement avant de se retrouver avec uniquement une LaLaLa pour accompagner les pates Bolos.

Saint-Julien, Chateau Leoville Barton 2008 : Un nez discret de mûre, cassis, note d'encre, puis graphite, pointe vanillée, fond entre cuir et fumé. La bouche est charpentée, tendue, profonde aux tanins soyeux, c'est frais quand même, sur le cassis, la mure, note épice légère vanille, puis encre, pointe de cuir,  fond fumé. La finale est fraiche, voir vive, manque de matière, de densité pour enrober, persistance intéressante sur la mûre, cassis, épice, note d'encre, de cuir et fond fumé. TB 90 (16) moins séduisant qu'en jeunesse !

Volnay, Buisson Charles Santenots 2009 : Un nez ouvert, gourmand, framboise mûr, amande, note épice réglisse, pointe ronce, fond moka classe. La bouche est charpentée, large à l'attaque, puis profonde, tendue, un Santenots quoi, fin, délicat, tanins précis, soyeux, sur la framboise, la myrtille, note épice, puis plus amande, les épices réglisse, fond moka classe. La finale est ample, ronde, voir puissante et très belle persistance de framboise, myrtille, note épice réglisse, ce coté amande, fond moka, voir cuir. Excellent 93-95 (17)

Riesling, Bott-Geyl Schlossberg 2008 : Un nez classe, complexe, de mirabelle, d'agrume mûr, note pain d'épice puis orange, pointe amer, fond pétrole léger terpénique. La bouche présente un léger gaz, ample, puis se tend, profonde, matière précise ronde et fine, sur la mirabelle, puis le pamplemousse (pointe amer classe), note d'orange sanguine, de pain d'épice, fond terpénique pétrole cire d'abeille. La finale est fraiche, voir vive, un peu marqué, sur la mirabelle, un côté acidulé (quelques sucres) mais qui n'enrobe pas complètement l'acidité, note pamplemousse, orange, fond terpénique, pétrole, cire d'abeille. Excellent 92 (16,5)

Margaux, Chateau Giscours 2005 : Un nez entre 2 eaux, du fruit encore vif, cassis mûr, myrtille, mais très vite, un début d'évolution, note champignon, cèdre, pointe de cuir, fond boisé bien intégré entre fumé, cacao et épice vanille. La bouche est corpulente, droite, tonique, tanins fins et précis, belle densités, du fond, de la profondeur, sur le cassis, la myrtille, note d'épice, de cuir, de cèdre, fond fumé et léger cacao (pointe amer). La finale est fraiche, tonique, puissante, et belle persistance de myrtille, cassis, note de cèdre, de champignon, d'épice fond fumé et cacao (amertume noble). Excellent 91 - 93 (16,5)

Marsannay, Huguenot P&F 2008 : Un nez classe, séduisant, de chardonay à point, sur le fruit blanc, note cire d'abeille, un coté ambré, puis floral aubépine, pointe sésame, fond amande et un coté truffe. La bouche est droite, fraiche, tendue, bien enrobée d'une matière soyeuse, c'est élégant sur le fruit blanc mûr, note plus chèvrefeuille, puis ce coté ambré, sésame, fond amande voir craie et cire d'abeille, évoluant truffe. La finale est fraiche, bien équilibrée, tonique, un coté leger acidulé gourmand, persistante intéressante de fruit blanc, d'aubépine, de chèvrefeuille fond évoquant la truffe. Sylvia adore aussi. Excellent 92 (16,5+) Très belle évolution pour cette dernière bouteille bue.

Pessac Léognan, Chateau Marlartic Lagravière 2004 : Un nez typique du cru, profil séduisant, de framboise, note fraiche de bourgeon de cassis, puis plus tabac blond, fond fumé, profond, bien intégré. La bouche est charpentée, tanins fins et soyeux, c'est profond, dans un style droit mais pas austère, sur la framboise, puis plus fruit noir, bourgeon de cassis, note épice plutôt boite à cigare, tabac blond, fond fumé. La finale est fraiche, en équilibre, pointe amer classe, et persistance intéressante  de framboise, de tabac blond, d'épice boite à cigare, et fond fumé. TB-Excellent 91 (16,5)

Pommard, Voillot Rugiens 2008 : Un nez frais, séduisant, de fruit rouge, groseille, cerise, note de ronce, de sous-bois, pointe épice fond élégant entre moka et amande grillé. La bouche est corpulente, plutôt délicate aux tanins précis et soyeux mais pas très denses, dans une structure fraiche, tendue, sur la groseille, la cerise rouge, note plus épicée typé girofle, puis ronce, sous-bois, fond moka bien intégré, classe. La finale est fraiche, fine, tonique voir puissante, pleine, belle empreinte soyeuse et belle persistance de groseille, d'épice girofle, de ronce, pointe carroube, fond moka. Joli vin qui correspond à son millésime frais, à la juste maturité. Excellent 91-92 (16,5-17)

Châteauneuf du Pape, La Mordorée Reine des Bois 2008 : Un nez expressif, de prune, de cerise noire, note chocolat (ça donne un coté foret noire), pointe épice, fond cacao. La bouche est charpentée, pleine, tanins denses un poil accrocheurs et strictes, sur la cerise noire, la prune, note épice poivre, fond cacao chocolat. La finale est puissante, un peu chaleureuse, persistance honnête de cerise, prune, poivre, sur un fond cacao. Puissant et un peu chaleureux TB 89 (15,5).


Amicalement, Matthieu