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Le vin, ça se partage ! c'est comme le bonheur... Le bonheur simple d'une dégustation de grand vin de Bourgogne ou d'une belle syrah ! Alors n'hésitez pas à consommer ce blog sans modération, contrairement à l'Alcool qui se consomme, majeur et avec modération. La plus part des vins sont dégustés et crachés.... Consulter le aussi en vidéos sur YouTube

samedi 19 novembre 2016

Ah, et bien en voilà un beau cabernet franc, mais pas ligérien

Bonjour à tous,


Il y a bien longtemps que je n'avais bu un cabernet franc qui m'a fait dire "Whaooh" ! Je dirai même plus, un vin qui m'a surpris. Alors bien sûr, au départ, je n'avais rien projeter de particulier, aucun phantasme, rien de spécial sur cette bouteille... ça aide à être agréablement surpris. Mais ce Cabernet franc de Saint-Emilion réalisé par Catherine Papon Nouvel sur cette année difficile qu'est 2008 présente une bouche magistrale ! Ah le cabernet franc comme ça, j'adore... Désolé les copains, mais celui là encore n'est pas ligérien. J'adorerai trouver régulièrement à Chinon, Bourgueil ou autre appellation de Loire, de tels vins :-)


Saint-Emilion, Chateau Petit Gravet Ainé 2008 : Un nez de cassis encore marqué d'un boisé  lacté vanillé, intégré mais pregnant (qui se dissipera à 5H d'aération), note végétal noble bourgeon de cassis, fond fumé tabac évoluant cacao prune à l'aération. La bouche est magnifique, charpentée, tanins fins, denses, précis, soyeux, donc mûrs, c'est profond mais bien enrobé, droit sur le cassis, note boisé épice, vanille, léger lacté, qui s'efface, puis végétal noble, ronce, fleur, bourgeon cassis, fond fumé puis plus cacao. La finale est fraiche, profonde mais sans être austère et très belle empreinte tanique, frais, tonique, précis, puissant mais fin, très belle persistance de cassis, note vanillé, puis ronce, végetal fond fumé. Un boisé un peu marqué à l'ouverture, mais quelle bouche pour un 2008 basé à 90% de cabernet franc... juste mûr, superbe tanins, profond, soyeux, précis... Très beau vin, Excellent 93-95 (17-18)

Et décidément, c'était la semaine des bonnes surprises, car ce Beaujolais 2009 de Dominique Piron m'a également surpris et régalé associant avec merveille, le côté jovial, festif et bonhomme du Gamay, à la profondeur et la race des grands vins. Très belle évolution sur cette bouteille que :

Morgon, Cote du Py Dominique Piron 2009 : Un nez à 4H d'aréation séduisant sur la prune, la reine claude, note typique gamay bonbon anglais, d'épice réglisse, pointe oeuf animal toujours présente, fond fumé et léger cacao amer. La bouche est charpentée, pleine, dense, beaux tanins soyeux, c'est structuré, sur la prune, la reine claude, un coté acidulé bonbon anglais, note épice réglisse, fond fumé et cacao. La finale est puissante, dense, sur la matière, et belle persistance de prune, note réglisse, poivre, pointe bonbon anglais, fond cacao plus marqué, pointe fumé. Excellent 91+ 16,5+. Un beau cru de beaujolais structuré, bien mûr, séducteur, mais de la profondeur aussi, allez la petite pointe oeuf manque un peu d'élégance, histoire de justifier que je ne le note pas 17.

Châteauneuf du Pape, Domaine Saint Siffrein 2007 : Après 3H aération, un nez assez mat, de prune, note garrigue, épice type réglissé, fond cacao. La bouche est charpentée, large, mais un style droit, profond, tanins ronds, plutôt finesse, équilibre, mais surprenant pour le millésime, sur la prune, note de figue, de réglisse, pointe garigue thym, fond cacao. La finale est large et ne chauffe pas ce qui pour un 2007... avec une  persistance interesante de prune, note épice et figue séchée, réglisse, fond cacao. Pas très complexe certes, mais bel équilibre, droit et "fin" pas d'alcool ressentie. TB 90 (16)

La suite est plus tradi par ici :

Cote-Rôtie, Guigal Brune&Blonde 2009 : Un nez de cassis, note épice poivre, pointe fraiche bourgeon cassis, et un fond encore marqué d'un boisé vanille caramel un peu envahissant. La bouche est corpulente, large, tanins soyeux, de la droiture et de la fraicheur, c'est tonique sur le cassis, note boise vanille un peu appuyée, note fraiche végétale typé bourgeon de cassis (?), fleur, fond fumé cacao, noyau et pointe caramel. La finale est fraiche, tonique, belle empreinte et persistance honnête de cassis, ce coté frais floral vegetal, fond cacao noyau au boisé vanille caramel un peu marqué. TB-Excellent 90-92+ (16 sur cette bouteille). A attendre que l'ensemble se libère, le bois se fonde mais potentiel très intéressant, dans 5 à 10 ans à mon avis au minimum.

Marsannay, Domaine Bart Champs Salomon 2012 : Un nez séduisant, ouvert, de framboise mûr, note épice réglisse, girofle, pointe sureau, fond fumé classe. La bouche est corpulente, ample, large, tanins soyeux, structure droite, tonique, sur la framboise mûr, note girofle et fond boisé fumé classe, j'aime beaucoup. La finale est fraiche, assez puissante, droite, précise, sur la framboise puis plus cassis, note réglisse, girofle sur un fond fumé, retour noyau et sureau . Excellent 91+ 16,5+ Comme d'hab, une valeur sure.

Volnay, Domaine Voillot VV 2009 : Un nez tres expressif de cerise burlat, bien noire, mur, juteuse, note terre chaude, de réglisse, fond fumé léger. La bouche est charnue, large, ample, beaux tanins soyeux, c'est gourmand, sur la cerise noire mur, note framboise, groseille, un coté réglisse, note noyau, sureau, fond plutôt cacao. La finale est ample, large, précise, friande, cerise burlat puis plus rouge framboise, note réglisse, sureau, fond terre chaude, noyau. Pas une grosse matière dense, bien sur, mais un beau village, friand voir gourmand TB-Excellent 90+ 16+  Meilleur millésime de cette cuvée dans mes notes !

Amicalement, Matthieu

samedi 12 novembre 2016

Les dernières dégustées

Bonjour à tous,


Quelques jolies bouteilles dégustées la semaine passée.


Margaux, Chateau Giscours 2005 : Un nez élégant profond, plutôt ouvert, joli cassis, mûre, léger compoté, note fraiche floral, un cote ronce, puis épice, noyau, fond entre cacao et fumé, pas encore très complexe mais très élégant. La bouche est charpentée, ample, belle droiture tonique, tanins soyeux, fins, précis, sur le cassis, le fruit noir compoté, note plus épicé réglisse, pointe floral, fond cacao et bois fumé plus marqué. La finale est fraiche, fine, précise, et persistance intéressante de cassis, mure, note épice puis noyau, pointe floral/végétale, fond plutôt cacao que fumé. Excellent 92 (16,5+). Très belle évolution sur cette bouteille car mes précédentes dégustations m'avaient déçu...

Chambolle Musigny Amiot Servelle 2010 : Un nez qui s'ouvre après 4H d'aération sur le cassis, note végétal marquée ronce, bourgeon de cassis, puis boisé grillé, fond noyau amande. La bouche est corpulente, large, tanins soyeux fins, précis, c'est frais, droit sur le cassis, toujours ces notes végétales ronce, bourgeon cassis, fond boisé bien intégré  léger fumé, grillé. La finale est fraiche, tonique, pleine, cassis, notes amandes puis plus végétal ronce, bourgeon cassis, pointe épice poivre fond noyau et léger fumé. Encore en dedans assez austère, a attendre car le boisé séducteur est en retrait et la complexité n'est pas encore là. B-TB 88 15,5 actuellement

Châteauneuf du Pape, Font Michel cuvée Etienne Gonnet 2001 : Un nez séduisant de prune, cerise noire, pointe kirch,  note épice presque cannelle, figue séchée, fond cacao. La bouche est charpentée, droite, voir tendue, profonde, tanins soyeux amples, c'est très équilibré, sur la prune, la figue séchée, note épice moins cannelle, plus olive noire, pointe garrigue, fond cacao et léger fumé. La finale est fraiche, tonique, belle persistance de prune, figue séchée, note épice et fond cacao. Excellent 93 17 que cette 10 eme bouteille et parfait sur la palette de porc confite.

Hermitage, Delas Tourette 2003 : Un nez gourmand de cassis compoté, quasi confit, note orange sanguine, épice poivre, pointe bacon grillé, fond boisé moka un peu marqué. La bouche est charpentée, large, assez fluide, tanins soyeux, sur le cassis compoté, confit, pointe cerise kirchée, note tabac blond assez marquée, surprenante, fond moka, le tout est assez baroque. La finale construite sur la structure présente une empreinte taffetas, un peu marquée de cerise kirchée alcool, sur la cassis confit, note poivre puis pointe bacon grillé sur un fond tabac et moka. TB-Excellent 91 16,5. Moins intéressant sur la palette que le Châteauneuf.

Pommard, Rebourgeon Mure Clos des Arvelets 2011 : Un nez discret encore, même au bout de 24H ! Sur la cerise, note de  sureau, pointe ronce fond noyau cacao. La bouche est charpentée, droite, belle structure, tanins fins précis soyeux, de la fraicheur qui tend la bouche, bien enrobée, sur le cassis, note sureau, puis épice, pointe ronce fond noyau et léger cacao, finale fraiche belle empreinte, persistance intéressante de cassis, note ronce puis épice réglisse, fond noyau et cacao. A attendre. TB 88 (15)


Amicalement, Matthieu



samedi 5 novembre 2016

Les vins de Patrick, et ben moi j'aime !

Bonjour à tous,


Le WE dernier, j'ai ouvert un Meursault de Patrick, et bien, encore une fois, je ne comprends pas les ronchons qui discutent... Moi, il me procure ces petits moments de bonheur si précieux. Ou alors je n'ai eu que de la chance avec mes bouteilles !


Meursault, Buisson Charles Les Tessons 2005 : Un nez sublime, tout ce que j'aime dans l'équilibre des grands chardonays, intense, classe sur la poire, note aubépine, amande, puis chèvrefeuille, pointe sésame grillé, fond léger beurre brioche puis craie. La bouche est large, ample à l'attaque puis tendue, droite, belle matière suave, pas d'une immense concentration mais très élégant, classe sur la poire, le fruit blanc, note aubépine, amande puis chèvrefeuille, fond sésame grillé et craie, roche. La finale est fraiche, à l'empreinte taffetas, bien pleine, et très belle persistance de poire, fruit blanc, note aubépine pointe léger miel, chévrefeuille, fond de sésame grillé et craie. Du grand art pour un village. Excellent 93 (17) pour cette 3eme et dernière bouteille, moyenne 92,7 et meilleur millésime de Tesson dégusté jusqu'à aujourd'hui.

Gevrey Chambertin, Rossignol Trapet Cherbaudes 2009 : Un nez gourmand, fruit noir mûr, puis plus rouge framboise, note fraiche de ronce de sous bois, puis réglisse avec son baton, fond fumé. La bouche est charpentée, belle densité de tanins soyeux, presque veloutés, c'est précis, ample, large, sexy (dans l'esprit), mais structure marquée, on est à Gevrey quoi, sur le cassis mûr, puis la framboise, note noyau, bâton de réglisse, puis ronce, fond sureau et cette pointe fumé. La finale tient sur la structure, une empreinte soyeuse, taffetas, persistance intéressante de fruit noir, puis framboise, épice réglisse, note ronce, sous bois et fond fumé. Encore gros potentiel mais déjà Excellent 92 (17)

Madiran, Chateau Bouscasse VV 2007 : Un nez de cassis assez profond, presque liqueur, note épice légère réglisse, pointe lacté fraise, vanille, fond léger fumé noyau. La bouche est charpentée, voir robuste, mais bien équilibrée, droite, structure marquée certes mais tanins soyeux, encore un poil astringent en dégust pure, sur le cassis, voir la liqueur mais sans le cote sucré, note épice entre réglisse et vanille, fond noyau et léger fumé. La finale est sur la structure, une puissance agréable qui dynamise, une empreinte donc légèrement astringente encore, mais une persistance intéressante de cassis, note fraiche plus floral, bourgeon, toujours un côté épice réglisse, vanille fond noyau léger fumé. Très joli vin, pas dans le style rustique du tout, beau travail des tanins, c'est puissant mais une  certaine finesse, délicatesse, peu de bois ressenti ! Bravo TB+ 90+ (16+) et super sur le confit de la ferme Bastebieille, du côte de Dax.

Saint-Emilion, Chateau Soutard 1988 : Un nez de vieux cuir, un poil too much puis arrive le cassis, et en cherchant des notes poivron rouge et fond fumé. La bouche est charpentée, droite, tanins fondus, soyeux, sur le cuir, pointe viande fraiche, fond tabac, graphite, fumé. La finale est fraiche qui a du peps, sur le cassis, puis note tabac, fond de cuir. A point TB 88 (15) mais la moins bonne des 3 dégustées et de loin  (93 et 93 !)

Amicalement, Matthieu

mardi 1 novembre 2016

Des crus à la Toussaint

Bonjour à tous,


Quelques crus dégustés pendant ces quelques jours.


Marsannay, Bart Champs Salomon 2013 : Un nez expressif de beau fruit plutôt rouge, groseille, framboise, note fraiche de ronce, pointe épice réglisse, fond fumé bien intégré. La bouche est corpulente, tendue, droite, belle densité de tanins soyeux, sur la groseille, la framboise, note épice réglisse, puis plus fraiche de ronce bourgeon de cassis, fond fumé sureau. La finale est fraiche, pleine, belle empreinte tanique persistance intéressante de groseille, framboise, note fraiche ronce, pointe réglissé fond fumé sureau. Un beau fruit brillant, de la fraicheur, de la tonicité, une joli matière plus dense que je n'attendais pour enrober le tout, un bon "pti millésime" de dégustation rapide :-)

Haut Medoc, Chateau Cambon La Pelouse 2010 : Un nez de fruit noir mûr, mûre, note fraiche amande, léger grillé, pointe épice vanille fond noyau et fumé léger. La bouche est charpentée, à la structure marquée mais tanins fins et soyeux, belle concentration, sur le cassis, note fraiche amande, un côté terre, roche, pointe épice, fond noyau. La finale est fraiche, fine, bien équilibrée, persistance intéressante de cassis, mûre, note amande grillé, fond noyau cerise, léger fumé. TB-Excellent 91 (16+)


Crozes Hermitage, Delas Le Clos 2003 : Un nez très fruit rouge et noir, cerise, cassis, pointe kirchée évoluée, note épice réglissée poivre, fond moka balsamique. La bouche est corpulente, tanins soyeux, assez fluide pas très dense mais ça tient quand même, c'est gourmand sur le fruit noir mûr, cassis, cerise burlat, cette pointe kirchée évoluée, note épice réglisse, fond moka balsamique. La finale, un poil fluide, est presque fuyante mais offre quand même une persistance intéressante de fruit évolué noir et rouge, note poivre puis plus champignon, fond moka balsamique TB 90 (16)

Chassagne Montrachet, Morey Coffinet 2011 : Un nez expressif de poire, note d'amande, d'aubépine, pointe sésame, fond brioche grillé beurrée et un léger macadamia caramélisé gourmand. La bouche est large, ample, belle matière suave pointe de gras enveloppant une jolie tension, c'est droit sur la poire, le coing, note amande, aubépine, fond entre sésame et brioche grillé. La finale est fraiche, ample, puis tendue persistance honnête de poire, note amande et fond sésame et brioche grillé avec cette pointe macadamia caramélisé gourmande. TB 90 (16)

Amicalement, Matthieu

samedi 29 octobre 2016

Diner du DOP : Rhone Nord 2006

Bonjour à tous,


Le thème du diner était clair Rhône Nord 2006 en rouge. Préalablement, nous avions quand même échangé pour éviter de se retrouver avec les mêmes bouteilles sachant que nous sommes tous clients chez quelques vignerons emblématiques de la vallée.
Plusieurs avaient alors assurer avoir en cave quelques surprises, sûr d'éviter la même bouteille que son petit camarade. Ah, on a bien été surpris, mais personnellement, pas forcément comme je l'imaginais...


Pour commencer, 2 vins blancs (1 sera servi ensuite mais...) :




Vin 1 : un nez entre sauvignon et riesling, pamplemousse, note buis acacia, puis plus floral et miel, fond terpénique, bouche avec du gaz, ronde, acidulée sur le pamplemousse, toujours ce coté buis acacia, puis épice et miel, fond terpénique, finale ronde, même aromatique avec un retour plus crayeux. Riesling ou sylvaner, mais le gaz aurait du m'alerter, pour ce Riesling Allemand. Bien 87 (14,5)


Vin 2 : Nez oxydé tout comme la bouche sur l'olive le curry, le caramel au lait... Dommage pour ce Saint Joseph Paradis Saint Pierre Coursodon.


Vin blanc milieu repas : nez oxydé, même combat que le précédent... Dommage pour ce Puligny de Langoureau et moi qui boit beaucoup de Langoureau (j'ai du dépasser la 50aine depuis 10 ans, c'est la première oxydée)




Vin 3 : Un premier nez gourmand, acidulé, aguicheur de fraise, un côté lacté vanille qui en s'aérant devient beaucoup plus élégant, sur le fruit rouge mûr, note poivre, de violette fond bacon grillé et fumé. La bouche est corpulente, fine, grand précision des tanins soyeux, délicat, pointe amer classe, sur le cassis, toujours cette petite pointe vanillée, puis épice réglisse, poivre, fond bacon grillé. La finale est ample, fraiche délicate, précise et offre une belle persistance de fruit noir et rouge mûr, d'épice poivre, une note floral violette et fond bacon grillé. J'adore :-) ! Excellent 93 (17) que cette Cote Rôtie Rostaing 2006 qui confirme la magistrale réussite de ce "simple" village.


Vin 4 : Un nez plus puissant, sur le cassis, pointe encre, note légère violette qui affine, et fond lard fumé, réglisse. La bouche est charpentée, puissante, ample, tanins plutôt soyeux, moins fins, plus cavalerie, c'est tendue, de la fraicheur, sur le cassis, note de lard fumé, toujours cette pointe encre, fond fumé. La finale est puissante, profil amer, tanins accrochent encore un peu et assèchent l'empreinte, une extraction un peu poussée ?, sur le cassis, note encre, fond lard et fumé dans une persistance intéressante. Moins fin et complexe que le précédent mais cela reste très bon. Excellent 91 (16,5) que cette Cote Rôtie Jamet 2006, non reconnu bien que dégusté de nombreuses fois, un peu plus sauvage que dans mon souvenir.


Vin 5 : Un nez marqué d'un boisé un peu exotique à l'ouverture puis plus classe, sur la cassis, note épice et balsamique, pointe floral violette fond boisé fumé. La bouche est charpentée, droite, beaux tanins taffetas, précis, et fins, c'est gourmand sur le cassis mûr, note épice réglisse, pointe vanille, puis plus exotique, bois précieux, cèdre, fond entre bacon grillé et fumé, c'est vrai que c'est marqué du bois surtout à l'ouverture mais 2H après, c'est gourmand, avec ce qui faut d'aguicheur, tout en gardant de la tenue, voir classe. La finale est fraiche, et offre une magnifique persistance (la plus longue de la soirée) de cassis, d'épice, de bois précieux, fond bacon grillé et fumé. Ok y'a du bois, mais du bois comme ça, moi j'aime, et je préfère largement ça, aux côtés sauvages et bruts des bouteilles suivantes... Excellent 92 (17) que cette Cote Rôtie Château d'Ampuis 2006 qui devrait encore joliment évolué sur les 10 prochaines années.


Vin 6 : Un nez d'encre dominant, note poussière où, avec l'aération pointe un peu de cassis et d'épice. La bouche est charpentée, tanins ronds, qui accroche un peu, style brut de décoffrage, sur le cassis, toujours ces notes encres, fond réglisse. La finale est ronde sur le cassis, note plutôt poivre qu'on devine dans ce côté encre de chine. Pas très complexe, assez brut. B 86 (14) Cornas Cuvée de Coteaux Robert Michel 2006. Pas mon truc


Vin 7 : Un nez  d'encre à nouveau, avec une pointe choux fugace heureusement, sur le cassis, une pointe florale cette fois qui donne un peu plus d'élégance. La bouche est charpentée, tanins ronds, sur le cassis, cette note choux, puis floral fond d'encre marqué, un profil sauvage en bouche. La finale est acidulée, ce qui apporte une pointe de gourmandise, sur le cassis, note entre épice et fleur, fond d'encre. Type assez sauvage mais pointe acidulée gourmande. B-TB 87 (14,5) Et là grosse marrade, c'est le même Cornas AHAHAAH, j'aurai préféré 2 fois Ampuis ou Rostaing :-) ...




Vin 8 : Un nez de cassis mûr, note violette, puis joli bacon grillé, fond moka. La bouche est charpentée, tanins soyeux, belle densité qualité, acidulée gourmand, pointe alcool légère, sur le cassis, note bacon grillé évoluant vieux cuir classe, fond moka fumé. La finale est acidulée, pleine, belle persistance de cassis, bacon grillé, pointe violette et fond fumé moka. TB 90 (16) que ce Saint Joseph Sansonne Coursodon 2006. A boire désormais.



Vin 9 : Et c'est reparti un nez d'encre, voir cuir mais plus profond, puis cassis, c'est plus puissant mais pas plus complexe. La bouche est robuste, belle masse tannique soyeuse, droite, profonde, sur le cassis, note encre/cuir, pointe menthol. La finale est fraiche, belle empreinte tannique et persistance intéressante de cassis, note cuir/encre, fond fumé mais quand même pas très complexe. TB 89 (15,5) que ce Cornas La Geynale Robert Michel 2006.


Vin 10 : Un nez de cuir, avec le côté encre encore, sur le cassis, fond fumé. La bouche est charpentée, tanins soyeux, fins, précis sur le cassis, note de cuir, pointe encre fond fumé. La finale est fraiche, précise, de la finesse, a nouveau belle empreinte soyeuse et persistance intéressante de cassis, cuir fond fumé. TB 90 (16). et là Grosse marrade N°2, c'est encore le même Cornas... A relire mes notes, même si je ne l'ai pas identifié, je ne suis quand même pas loin. Seul intérêt, c'est que j'ai trouvé cette 2eme Geynale charpentée, tandis que la 1ere robuste. La température plus fraiche de la 2de a permis de mieux la gouter je pense. Sinon, la prochaine fois, on s'organise sur les crus, car y'avait quand même tellement mieux à boire... Et puis désolé mais je persiste, Cornas, a part quelques crus d'Allemand ou de Voge (et pas tous), c'est quand même plus brut, sauvage... et moins élégant, classe que ce qu'on trouve en Hermitage ou Cote Rôtie, de mon goût en tout cas assurément.

Amicalement, Matthieu