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Le vin, ça se partage ! c'est comme le bonheur... Le bonheur simple d'une dégustation de grand vin de Bourgogne ou d'une belle syrah ! Alors n'hésitez pas à consommer ce blog sans modération, contrairement à l'Alcool qui se consomme, majeur et avec modération. La plus part des vins sont dégustés et crachés.... Consulter le aussi en vidéos sur YouTube
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dimanche 7 novembre 2021

WE intense : Chablis Droin Vaudesir, Chambertin Clos de Beze, Puligny Pucelle, Pomerol, Schistes Jauffre, Chevalier Montrachet, Lynch Bages

Bonjour à tous,


Une semaine assez intense question dégustation... D'abord un super diner d'associés ou l'on s'est fait plaisir :-) avec :


Chablis, Droin Vaudesir 2010 : Pffuiff super vin, encore tout jeune même si pointe déjà de belle notes de champignon noble, d'humus, il reste encore des traces d'élevage légèrement vanille/caramel. La bouche est fraiche, grasse, précise, tendue, et profonde. La finale est puissante et longue persistance, donc encore un peu marquée de son élevage, mais friande, acidulée avec tous les marqueurs d'un Chablis, sur le fruit blanc, puis plus citronnée, la roche, coquille d'huitre, les notes mousserons, champignons noble, le côté foin séché...

Pomerol, Château Beauregard 2012 : Un nez très séduisant, friand, de fruit rouge, fraise, note fraiche et profonde, bois précieux cèdre, graphite pointe chupa chups, fond fumé, tabac, boite à cigare et pointe balsamique. Joli bouche, aux tanins soyeux, fins et précis, c'est structurée, frais et friand et belle finale, longue sur le fruit rouge compoté, les notes de cèdre, d'épice boite a cigare, fond fumé et balsamique.

Chambertin Clos de Beze, Bart 2011 : un nez de grande classe, jolie complexité, framboise, groseille, note d'épice puis florale pivoine, pointe champignon noble fond léger moka, fumé. La bouche est corpulente, tanins ultra-soyeux, c'est délicat, aérien, et gourmand avec un acidulée à souhait jusque dans la belle finale, fraiche, dynamique et longue persistance. Excellent+ 94 (17,5+)

Ensuite ce WE, déjeuner avec Alex, à la cantine de Mémé, avec qui j'échange virtuellement régulièrement sur LPV. Quelle bonne idée cette rencontre. Bon on a parlé vin, et vin, et... surtout vin. Le temps est passé si vite, qu'au moment du café, il était déjà 15H30.... 

J'ai une fois de plus brillé à l'aveugle, :-) positionnant le vin sur un Chardonnay de 10 ans, puis 2017 après avoir beaucoup hésité et être passé partout sauf dans la région qui pourtant était évidente... A l'attaque à l'ouverture j'ai du pralin, et des notes champignons, humus qui m'ont trompé... après du coup je comprenais plus grand chose et je suis revenu sur ma première impression. D'ailleurs, au moment d'aller chercher la bouteille, Alex me dit donc que ce n'est pas un chardonay, que c'est une autre région que j'aime bien... Et là illumination, mais oui bien sûr c'est un Riesling... C'est même évident (la preuve :-)) que je positionne sur du calcaire. Je passe de 2017 à 2015, puis en cherchant le vigneron/terroir, je pense d'abord à un Geisberg de Kintzler à cause du style un peu austère et tranchant mais la puissance, la densité et la maturité assez forte me font douter... Puis Alex me demande quels vignerons (j'en déduis qu'il sait que je connais :-)). Je fais le tour en commençant par ceux qui me paraissent loin, ce n'est pas Ginglinger, Mann, Boxler, Wienbach,... Zind... mais j'ajoute tout de suite sauf sur le Rangen. Et là, déclic, mais oui, ce côté tourbé, fumé, cette puissance, la fraicheur, profondeur, tension, tout en étant riche et mûre.... Mais oui, ce serait pas un Rangen de Zind ? Finalement, je me rattrape un peu... Merci Alex pour cet Excellent 94-96 (17,5+) avec encore gros potentiel, Riesling, Zind Humbrecht Rangen de Thann Clos St Urbain 2014. Bon, j'ai quand même limite honte d'avoir commencé par un chardonnay sur Puligny.... même si dit sans conviction :-)

Je luis sert mon rouge, et Alex est bien meilleur, car au moins il est pas trop loin, positionnant le vin jeune 2018 et au sud, juste sur de la grenache (Rhome ou Languedoc), petite hésitation un moment avec un pinot, devant la délicatesse et la finesse des tanins en bouche. Ah quand même, je ne suis pas le seul à avoir voyagé, mais il revient sur le Rhone sud. C'est pas si mal, car par contre, lui n'a jamais bu de ce :

Cotes du Roussillon Tautavel, Domaine des Schistes Caune d'en Joffre (100% Carignan) 2018 : Un nez assez élégant encore jeune, de fruit noir, myrtille, note d'épice plutôt réglisse puis florale tirant sur la pivoine, la violette, pointe garrigue, terre, fond noyau et cacao. La bouche est charpentée, elle tient sur sa structure, jolis tanins fins et soyeux, c'est profond sans perdre sa friandise, car une fraicheur acidulé arrive sur le fruit noir, myrtille puis plus rouge, framboise, note épice réglisse, pointe florale, puis plus garrigue, fond noyau et cacao. La finale est fraiche, tonique, acidulée, avec un oeu de puissance alcoolique et persistance intéressante fruit noir et rouge, réglisse, fleur et fond noyau et cacao. Excellent 92+ (17)

Puis, diner entre amis amateur le soir, avec à nouveau de superbes bouteilles...


Les vins apportés par les camarades. Bon, le Bugey Roussette de Montagnieu, pas mon style, nez très pomme blette, note épice limite safrané, très esprit évolué/oxydé. Bouche mieux mais que je trouve assez platte.

Le Macle, Château Chalon chardonnay 2014 est évidemment à nouveau pas mon style avec ces notes de noix, mais reste un  très beau vin formellement, droit, avec de la fraicheur, de la densité de matière et une jolie complexité aromatique mais trop oxydatif pour moi.

Chevalier-Montrachet, Vincent Dancer 2007 : Bon, après les notes un peu réduites typés presqu'animal qui disparaissent, le nez de fruit blanc, les notes beurrées, avec la pointe vanillé d'élevage, plutôt bien intégré, sur un fond amande, aubépine, laissent peu de place au doute sur le chardonnay. La bouche est dense, fraiche, tendue, profonde, on sent un millésime frais, à la maturité et densité de matière un peu juste, 2011, 2007 qui renforce le côté laser de la bouche, sans être austère ... Finale fraiche, puissante, très élégante, friande et longue persistance de fruit blanc, beurrée, brioche, pointe fumé/grillé, fond amande, aubépine puis humus, terre. Excellent-Exceptionnel 94+ (17,5+). J'annonce Commune de Puligny, 2011 ou 2007. Si ce midi c'est tout faux, ce soir c'est juste :-) Et la parenté avec mon apport qui suit est évidente (cela m'a quand même aidé), du coup je l'ai servi dans la foulée mais le CR date de l'APM.

Puligny-Montrachet, Morey Coffinet Pucelles 2011 : A 2H (ouverture des notes boisés fumés et grillés aussi qui se dissipent vite) Nez élégant de fruit blanc, poire assez pure, note aubépine, amande, pointe chevrefeuille fraiche tarte citron meringuée, fond champignon noble, humus puis plus fumé. La bouche est droite, fraiche, joli matière dense, soyeuse presque grasse, mais fine, précise, c'est profond, puissant, friand aussi, acidulée, sur le fruit blanc, la poire, des notes plus élevées beurrée, le côté chèvrefeuille, tarte citron meringuée avec sa pointe légère vanille mais friande, fond d'amande, d'aubépine, puis le champignon noble, humus. La finale est fraiche, tonique, friande, et belle persistance en complexité, sur le fruit banc, la poire, puis chèvrefeuille, les notes beurrée, pointe champignon, humus, fond d'amande et fumé. Très élégant, friand, Excellent 94 (17,5) 

Enfin, les 2 rouges, l'un ouvert en fin de repas ouvert par un des convives, l'autre que j'ai apporté, ouvert à l'apéro mais CR de l'APM.

Pauillac, Chateau Lynch Bages 1989 : Un nez très marqué par l'encre, le graphite, puis le cuir, sur le cassis acidulé et à l'aération des notes tabac, boite à cigare. La bouche est robuste, dense, tanins soyeux, mais y'a du monde, ça envoie :-), sur le cassis acidulé, toujours très dominé par l'encre, le graphite, le cuir, avec cet acidulé, et je dirai heureusement car cela permet à la finale de ne pas tomber dans la souplesse dans cette persistance intéressante toujours sous le signe du graphite, de l'encre, du cuir. Excellent 93 (17) car moi j'aime bien, mais pour ceux qui n'aime pas... DanielS aurait peut-être annoncé Bret, poubelle !

Marsannay, Bart Champs Salomon 2015 : Un nez séducteur, de framboise mûre, de groseille, note florale, pivoine et un côté presqu'exotique hibiscus, puis réglisse, fond noyau caroube. La bouche est corpulente, tanins super soyeux, c'est ample et structuré, un côté acidulé qui apporte la fraicheur, framboise, groseille, note épice réglisse, la pointe hibiscus, fond caroube voir moka. La finale est fraiche, presque puissante, super friande acidulée et jolie persistance framboise, groseille, réglisse, floral et fond léger moka. Excellent 93 (17).

Super diner, et j'ai encore beaucoup parlé vin :-) Mais tombé sur un amateur qui boit et connait les vins que vous buvez, ce n'est pas si courant...

Et sinon, en vue du déjeuner avec Alex, j'avais ouvert 2 caune d'en joffre, pour choisir le mieux, voici l'autre bu dans le WE :

Cotes du Roussillon Tautavel, Domaine des Schistes Caune d'en Joffre (Carignan) 2017 : Un nez plus végétal que 18, toujours sur le fruit noir, myrtille, note végétale fraiche ronce, plus que garrigue, pointe épice fond plus mat cacao, noyau. La bouche est charpentée, droite, tendue, fraiche dès l'attaque, tanins moins denses, soyeux mais plus fermes, sur le fruit noir, myrtille, note épice réglisse, pointe fraiche ronce, fond noyau cacao. La finale est fraiche plus puissante, mais moins alcool, profonde, moins friande, et joli persistance fruit noir, réglisse, ronce et fond noyau cacao. Excellent 92 (16,5)

Morey Saint Denis, Amiot Servelle 2018 : Un nez séducteur, de framboise, groseille, c'est mûre, compoté, note floral, pivoine et épicée, avec un côté exotique patchouli, fond noyau, caroube. La bouche est ample, large, corpulente, tanins soyeux, c'est gourmand sur la framboise mure, légère note alcool quand même, note florale, pivoine, puis patchouli, hibiscus, épice réglisse, fond noyau caroube. La finale est ample, c'est plus acidulé que frais donnant quand même un coté souple. Très bien 89 (15,5)

Amicalement, Matthieu

dimanche 25 février 2018

Savoie, une soirée interessante

Bonjour à tous,

Savoie et Jura, longtemps que j'avais proposé ce thème à mes petits camarades... Enfin la semaine dernière, nous avons centré le diner sur la Savoie, à la cantine de mémé dans le 17eme (merci à eux). Et ce fut une bien intéressante soirée.



Vin 1 : Un nez très fruité, fruit jaune et blanc, abricot, pêche, des notes florales aussi, pas très complexe mais très séduisant. La bouche est ronde, avec une légère fraicheur la rendant suffisamment tonique avec sa pointe de gaz aussi, sur le fruit jaune pêche, abricot, pointe fleurie et fond de miel. la finale est ronde, sur la matière, pointe amer et persistance honnête sur le miel et la cire d'abeille. TB 88 (15) que ce Chignin, Odette 2015 de Berlioz.

Vin 2 : Un nez séduisant de pomme granny, note ambré miel, pointe de résine, fond terpénique, cire d'abeille. La bouche est ample, belle matière au toucher gras, du volume, qui tient sur une structure imposante, sur la pomme, le coing, note miel, pointe amer pamplemousse qui rafraichit, fond terpénique cire d'abeille, limite pétrole. La finale est ronde, souple, grosse matière, mais pas molle, avec une persistance honnête et friande avec un retour sur le pain d'épice . TB 89 (15,5) que ce 100% Altesse, Domaine des Ardoisières, Quart 2016.

Vin 3 : Un nez peu avenant à l'ouverture, fermentaire, croute de fromage... Puis avec l'aération arrive le fruit blanc, note d'herbes séchées, de foin, pointe florale, fond miel, cire d'abeille. La bouche est ronde, ample, joli matière, plus fine et précise que le précédent, pointe de perlant qui tonifie, c'est gourmand, sur la reine claude, la mirabelle, puis note abricot, pêche, miel, fond cire d'abeille. La finale est ronde mais avec de la profondeur, et offre une persistance honnête sur la cire d'abeille, le champignon et un retour pain d'épice séduisant. Plus précis, profond que le précédent mais moins gourmand. Et le côté fermentaire manque d'élégance. TB 89 (15,5) que ce Chignin Bergeron, Domaine Jean Vullien, Harmonie, 2015.

Vin 4 : Un nez fruit rouge, note d'épice, de bonbon anglais, ça fait très macération carbonique du Bojo. La bouche est à l'avenant, beaucouop de frutoi c'est sûr, mais le côté banane, bonbon anglais manque d'élégance à mon gout, même si les notes de poivre tiennent la route. La finale  est acidulée, fruit rouge, bonbon, toujours cette pointe banane. Ouias, bof pas mon truc, un bojo au poivre, vin plus typique de son mode de vinif que de son origine, enfin pour moi... AB 85 (14). Mondeuse Louis Magnin Brova 2012.

Vin 5 : Un nez fruit noir, note d'épice, poivre, mais aussi réglisse, pointe noyau olive noire, fond fumé et boisé léger caramel. La bouche est charpentée, tanons soyeux, c'est assez dense et structuré, sur le cassis, pointe fleurie, note épice réglisse, poivre, fond fumé et caramel. La finale est fraiche, persistance honnête sur le fruit noir, la réglisse, et ce fond boisé fumé. Joli vin, bien fait, TB 89 (15,5). Moi, je ne suis pas en Savoie mais une syrah Rhone nord. Et Serge le coquin confirme, Syrah Curtat 2015. Ah, le vieux singe, il connaît la grimace :-)



Vin 6 : Un nez exubérant à nouveau, sur le fruti rouge, le bonbon mais pas de banane cette fois, plus épicé poivre mais des note fermentaires, typé bière. La bouche est corpulente, ronde, tanins ronds, sur' la liquer de cassis, le bonbon anglais, le poivre, ça devient acidulée dans la finale, puis amer avec une persistance honnête mais ça part dans tous les sens. Ouaip, à nouveau pas mon truc... Par contre, a mon avis plus de potentiel, faut juste que le vin s'assagisse 85-87 (14-15) pour ce Domaine des Ardoisières Améthystes 2016

Vin 7 (mon apport) : Un nez de cassis, belles notes de poivre puis plus cèdre, presque menthol, camphre, fond de cuir classe. La bouche est corpulente, tanins soyeux, pas très denses, mais précis, bien tenus par la structure, sur la framboise, le cassis, note de poivre, de cèdre avec cette pointe quasi menthol, fond de cuir. La finale est ronde, fraiche avec une persistance intéressante cassis, poivre, cuir, cèdre... Joli complexité, un vin à point, à boire. TB 90 16 que cette Mondeuse de Dupasquier 2006.

Vin 8 (encore moi) : Un nez discret de champignon, fruit rouge pointe épice fugace, bref ça parle pas beaucoup. La bouche est mince, sèche, les tanins astringents jusque dans la finale, astringente, mais fraiche, presque puissante, sur le fruit rouge, le champignon, mais acide. Bof, je voulais faire Savoie et Jura, alors j'ai apporté cet Arbois Poulsard 2005 de Puffenay. Pas une bonne idée.

Vin 9 : Un nez de cassis, note épice réglisse, poivre, fond au boisé marqué moka. La bouche est droite, puissante, charpentée aux tanins fins, précis et soyeux, sur le cassis mûr, note réglisse, poivre, fond moka, balsamique. La finale est acidulée, et offre enfin une belle persistance sur le cassis, la réglisse, le poivre, et ce fond moka. TB-Excellent 91 (16,5). Un vin avec de l'ambition, à l'élevage marquée (effet de série je pense, car les vins précédents ne devaient pas voir beaucoup de bois) que je situe en Cote Rotie, je vois même Guigal Ampuis 2008, jusqu'à ce que Fabrice le place en Hermitage et je me range à son avis, un petit côté austère. A tort, car il s'agit bien d'une Cote Rotie Jamet 2006.

Vin 10 (dessert) : Un nez complexe, de fruit exotique confit, note de thé bergamote, fond pain d'épice, fruit sec. La bouche est riche, concentrée, de la liqueur, beaucoup de sucre mais bien équilibré par l'acidité, sur les fruit exotiques confit, le pamplemousse, note bergamote, pain d'épice, fond d'orange confite. La finale est sucré puissante, mais reste dans les limites de l'équilibre et offre une belle persistance. TB+ 90+ (16+) que cette Cote de Bergerac, Chateau Les Tours de Verdots L'Excellence 2001.

Au final, une soirée intéressante, allez on fera bien une spéciale jura, hein Serge ;-). En attendant la prochaine, on honorera, de Nuits, le Saint-Georges !

Amicalement, Matthieu

dimanche 15 mars 2015

Au ski, après l'effort, le réconfort

Bonjour à tous,

Semaine de vacance à Colmar chez NiCo&Marie avec quelques journées de ski pour les parents et une flopée de flocons, étoiles et pioupious pour les plus petits !

Après tant d'effort le jour, quelques remontants top qualité le soir, même si encore une fois une rhinite m' empeché  !

Nuits Saint-Georges, Chicotot Vaucrains 2000 : Un beau nez complexe évolué de fruit noir et rouge mûr, note épicé, fleurie, pointe de ronce sous-bois rafle, fond moka léger kirch. La bouche est charpentée, savoureuse, tanins soyeux, de la fraicheur sur le cassis, les épices, la ronce, rafle, sous-bois et fond de cuir et moka. La finale est presque fraiche tonique, belle persistance de fruit noir mûr, pointe kirch, note épice, fond cuir et moka. Très joli vin à point. Excellent 93 (17)

Saint-Emilion, Château pavie Macquin 2006 : Un nez cassis mûr, note lacté, pointe crayeuse fond léger torréfié et cacao. La bouche est robuste, ample, généreuse, tanins soyeux, denses, beaucoup d'intensité mais léger poudrant en finale, sur le cassis mûr, note épice, puis fruit rouge, fond moka encore marqué. La finale est fraiche, tonique, empreinte tanique léger poudrant, mais belle persistance de fruit mûr, note lacté puis épice, fond moka. Excellent 93 (17)


Côte du Jura, Domaine Ganevat Chamois du Paradis 2012 : un nez de chardonay avec une réduction grillé qui masque un peu tout à l'ouverture puis du fruit blanc note amande pointe animale pas très élégante, fond grillé. la bouche est ronde, c'est tendue, matière un peu en retrait sur le fruit jaune, note grillé et cette pointe animale, un ensemble qui manque de "pureté" a mon gout. La finale est fraiche persistance courte sur le fruit jaune, note grillé "réduit" et pointe animale. Une surprise et une déception à la découverte de la bouteille. Bien 86 (14)

Volnay, Buisson Charles Santenots 2005 : Un nez expressif de cerise burlat mûr, presque juteuse, puissant, note épice, pointe ronce, fond léger fumé. La bouche est charpentée, puissante, tanins denses mais fins, c'es droit, profond, tonique, sur la cerise noire mûre, pointe acidulée, note épice puis craie, fond léger fumé. La finale est fraiche, tonique, droite puis puissante avec une longue persistance de fruit noir et rouge mûr, note épice poivre, pointe ronce, fond léger fumé. y'en a encore beaucoup sous le capot !

Quelques très jolies bouteilles mais sans prise de notes : Riesling Pfersigberg Ginglinger 2012, Volnay Voillot Champans 2011...

Enfin, beau diner avec Maurice Barthelmé du domaine Albert Mann.
Cote Rotie, Chateau d'Ampuis 2005 : Un nez de cassis mûr, note orange sanguine, cerise pointe kirchée, fumé boisé, fond moka. La bouche est charpentée, large, tanins soyeux, dense, de l'énergie fraicheur, légere rigidité en fond de bouche, sur le cassis, pointe acidulée, sur le cassis mûr, note poivre et fond boisé moka fumé classe. La finale est fraiche, léger poudrant au niveau de l'empreinte, persistance honnête sur l'orange sanguine, les épices poivre et le fond moka classe.

Margaux, Chateau Cantenac Brown 1983 : Un nez évolué, classique de cuir, encre de chine, note sous-bois, champignon, fond fumé tabac blond. La bouche est charpentée aux tanins fondus, soyeux, large, ample, un coté souple, sur le cassis, note sous-bois champignon pointe encre, fond tabac blond fumé cuir. La finale est souple, ronde, sur le fruit macéré, champignon, sous-bois, cuir et fond tabac blond et fumé. A boire, un peu souple mais très bon... Excellent 92 (17)

Et de très beaux vins apportés par Dany et Stéphane Wasser


Un très beau Chablis Clos de Fevre 2006, très classe élégant, plein et mûr. Une Goutte d'Or de Bouchard 2005 surprenante car une interprétation de terroir très différente des classiques que je connais (Buisson Charles, Mikulski...) Ici c'est très tendue, droit, profond, pas de gras... J'étais sur un sancerre 2010... Le Vosne Beaumont de Clavelier 2002 est superbe aussi, concentré, tanins soyeux caressants à la Vosne avec des notes fleuries pivoine, de groseille mûr et des notes d'évolutions sous-bois, champignon. Excellent 94.


Ensuite série de beaux Châteauneuf du pape, dont ce Pegau 98, magnifique de finesse, de pureté, de complexite Excellent+ 95 (18) et cette très jolie cuvée du papet du Clos Mont Olivet 2009 qui garde beaucoup d'équilibre.


Enfin, sous forme d'hommage, ce Riesling VT cuvée Théo Faller Domaine Weinbach 1988, superbe d'équilibre, d'intensité, de complexité. Exceptionnel 96 (18,5)

Amicalement, Matthieu