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Le vin, ça se partage ! c'est comme le bonheur... Le bonheur simple d'une dégustation de grand vin de Bourgogne ou d'une belle syrah ! Alors n'hésitez pas à consommer ce blog sans modération, contrairement à l'Alcool qui se consomme, majeur et avec modération. La plus part des vins sont dégustés et crachés.... Consulter le aussi en vidéos sur YouTube
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dimanche 30 août 2009

Un accord au Top : andouillette et Chardonnay de la côte de Beaune

Bonjour à tous,

Un de mes accords préférés, l'andouillette et un beau chardonnay de la côte de Beaune ! Mais attention pas n'importe quelle andouillette, celle du marché de Toucy, une vrai belle andouillette... Peu grasse mais bien moelleuse, sa viande croquante bien grillée légèrement poivrée s'accorde à merveille avec la suavité et le léger gras, les arômes boisés toastés d'un Chassagne ou d'un puligny... Le côté pain grllé, brioche beurrée se mariant avec bonheur au côté légèrement animal et les structures s'épousant à merveille ! Un pur plaisir !
La dernière fois, je l'ai testé avec un Chassagne, un bourgogne de Puligny, un Chablis 1erC Fourchaume et bien, le mieux, le Chassagne et le Bourgogne Femelottes de Puligny, matière et rondeur épousant parfaitement celle de l'andouillette.

Bon appétit !

dimanche 1 février 2009

Duo de langoustes grillées, flambées et son risotto pousse d'épinard avec Meursault Clos Mazières Jacques Prieur 90

Bonjour à tous,

Pour ce faire plaisir, j'ai profité de 3 belles queues de langosute pour faire une variation sur le thème grillées, flambées.

Deux langoustes furent grillées au beurre pendant que la troisième fut découpée en tranches, revenue avec quelques échalottes puis flambé au whiski et déglacé à la crème pour un résultat tout a fait remarquable avec cette couleur or ambré.


Pendant ce temps, je lançais un Risotto pousse d'épinard en utilisant un bouillon type Pho vietnamien, ce qui donna un petit gout épicé des plus agréables...


Au final, ce duo de langouste et risotto pousse d'épinard nouc combla de bohneur et pour accompagner ce joli plat, j'ai sorti un Chardonnay de noble origine qui me faissit de l'oeil depuis un moment dans la cave




Meursault Clos de Mazières Jacques Prieur 1990 : Un nez évolué de poire miéllée, un côté leger oxydé, hydromel olive mais aussi naphtée, sur fond beurrée brioche noisette. La bouche est dense avec un toucher soyeux, large, qui s'impose, bien mûr sur le fruit jaune mûr, des notes de miel. La finale est large, ample tout en finesse mais un peu courte sur le fruit mûr, des noisettes, du beurre, de la brioche. Très Bien 89.

Un bien beau dîner que malheureusement on ne peut pas faire souvent !

mardi 27 janvier 2009

Boeuf bourguignon avec Volnay caillerets Bouchard 99 et Nuits Argilières Rion 89

Bonjour à tous,

L'hiver, le plat préféré à la maison, c'est boeuf bourguignon, mais à ma façon ! Samedi, le plat de côte, le paleron, la macreuse, le collier et le gîte à la noix ont gentiment gargouillé tout l'apm dans un Bourgogne pinot noir 2006. Quelques amis plus tard, il est temps d'ouvrir les bouteilles qui accompagneront ce classique de la maison. Evidemment pas question d'ouvrir autre chose que des vins des côtes ! Mon ami, amateur en pleine découverte et plutôt hanitué du Bordelais, connaissant assez mal cette merveilleuse région, je décide en 2 bouteilles de lui proposer un aperçu de ce que peut produire le pinot. La première :

Volnay 1erC Caillerets Bouchard Pere&Fils 1999 : Un nez séduisant de fruit noir mûr, aux notes fleuries type pivoine, de la ronce, sur un fond délicatement lacté Torréfié/cacaoté issu d'un élevage juste mais encore marquée. La bouche est charpentée à l'attaque, large avec des tanins satins, précis, tout en délicatesse et dégage du fruit noir mûr et des notes de cacao. La finale est large, séduisante avec une belle persistance de fruit mûr et de cacao. Très Bien+
Une vision de style intermediaire du pinot, pas tout à fait arrivé à maturité, mais qui commence à s'exprimer de joli façon.
Ensuite, j'avais prévu un vin arrivé à maturité et plutôt en côte de Nuits :

Nuits Saint Georges 1erC Clos des Argilières Daniel Rion 1989 : Un nez complexe de fruit noir mûr aux accents kirchés avec des notes de champignons, cèpes, d'épices sur un fond fûmé. La bouche est corpulente, bien mûr, avec des tanins soyeux, amples, persistant sur le fruit noir compoté, le réglisse, le champignon. La finale est large, dynamique et intense sur le fruit noir mûr, le réglisse, les cèpes, des notes de cuir et un fond fûmé. Très Bien-Excellent
Cette fois c'est un Bourgogne mûr, à maturité de 1O ans l'aîné qui permet d'évaluer, pour les habitués de Bordeaux, le potentiel d'évolution, de complexité et de gourmandise du pinot !
Mission réussie, le bœuf bourguignon d'automne s'est subtilement marié et les invités ont été bluffés… ça y est le WE à Beaune est programmé ! Si seulement il savait vers ou il va...
Amicalement

lundi 26 janvier 2009

Une bonne recette de penne courgettes avec un Bourgogne Chavy Chouet les Femellottes 2007

Bonjour à tous,
Pour faire plaisir à ma douce et tendre qui aime les pâtes aux légumes, j'ai eu l'idée de faire une recette Italienne que je n'avais pas réalisée depuis un moment.

Tous les ingrédients sont là et c'est avec gourmandise que j'attaque des Pennes aux courgettes confites et croutons aillés avec feuille de chêne. Le principe est d'associer aux fondants des courgettes, le croustillant de miettes de croutons aillés et la fraicheur d'une salade de feuille de chêne. Le côté légérèment confit est obtenu en ajoutant une pointe d'huile d'olive citronnée au moment de la saisie des courgettes. Pour accompagner ce plat, un Riesling puissant aurait surement été approprié mais j'avais ouvert un Bourgogne et ma foi, celui-ci a apporté un contre-point très interéssant.

Bourgogne Les femelottes Chavy Chouet 2007 : Un nez aérien de poire aux notes de fruits secs, noisettes sur fond crayeux. La bouche est de belle densité, large, toucher doux et soyeux sur une trame fraiche avec de la noisette, du fruit blanc. La finale est fraiche dans un style acidulé marqué par le fruit blanc, la frangipane, la noisette et des notes beurrées. Bien-Très Bien. 85-87

Les notes acidulées et la densité de la bouche ont bien accompagné la puissance du plat et l'acidulé citroné des courgettes, les notes beurrées noisette se mariant joliment en soulignant le parmesan et le fond lèrèment aillé !
Amicalement

mercredi 14 janvier 2009

Gigondas Guigal et son risotto vin rouge, gésiers confits, bacon grillé et pousse d'épinards

Bonjour à tous,

Ce WE, avec l'épidémie de gastro, j'ai profité du reste d'un côte du rhone de qualité pour faire un Risotto vin rouge, et du coup, anticiper les mals de ventre à venir !
Pour cette première tentative, je souhaitais marier les couleurs (rouge du risotto forcément), les textures et les arômes.
Afin de s'associer au côté fondant à l'attaque et ferme en milieu de bouche du risotto, j'ai décidé d'adjoindre des gesiers confits pour le fondant et du bacon grillé pour le croquant. Les gésiers et le bacon ont été découpés en petits morceaux pour s'intégrer au risotto. Pour marier aromatiquement et répondre à la puissance du vin rouge ainsi qu'au sucré, le bacon a été déglacé au vinaigre balsamique et des feuilles d'épinards ont apporté l'amertume et le côté frais pour dynamiser l'ensemble en bouche.

L'ensemble était cohérent mais un poil trop salé. Les textures se marient très bien et procure de belles sensations en bouche.
Le plat est puissant aromatiquement et les gôuts évoluent vers une joli complexité balsamique, amertume offrent un contraste intéressant. Pour accompagner ce plat musclé, j'a choisi un vin jeune et puissant :
Gigondas Guigal 2005 : Un nez puissant dominé par des notes écurie/animal à l'ouverture sur un fond de pruneaux, de fruit noir mûr. La bouche est puissante, large sur une structure robuste dégageant des arômes de pruneaux, des fruits noirs mûrs sur un fond légèrement marqué alcool. Les tanins sont ronds et tactilement doux et accompagnent une finale musclée, un peu chaude, longue sur le pruneaux. A date, le vin est très jeune et part un peu dans tous les sens, même 24H d'aération ne l'a pas calmé ! Bien-Très Bien (86). Je suis curieux de voir son évolution sur 10 ans qui est le temps minimum pour dompter la bête. Par contre si la matière se fond et que le les arômes se complexifient, cela pourrait donner un très joli vin. Sur le plat, le vin a tenu son rang, sa fougue et sa puissance répondant très bien au plat pais on n'a pas jhoué la finesse sur ce dîner là !
Amicalement, matthieu