Promenade sensuelle de Matlebat dans les caves, le vin, la dégustation de grands crus que vous pouvez retrouver en vidéos sur Youtube
Bienvenue sur ce blog de dégustation
Le vin, ça se partage ! c'est comme le bonheur... Le bonheur simple d'une dégustation de grand vin de Bourgogne ou d'une belle syrah ! Alors n'hésitez pas à consommer ce blog sans modération, contrairement à l'Alcool qui se consomme, majeur et avec modération. La plus part des vins sont dégustés et crachés.... Consulter le aussi en vidéos sur YouTube
WE spécial puisque crunch :-) et pour cela il faut ouvrir un vin qui marche quelque soit le résultat, la fête ou le réconfort :-)
Coteau du Languedoc, Domaine Puech Noble blanc 2021 (vidéo 0:10) : Un nez de fruit blanc, pomme, poire puis plus fruit jaune, pèche, note herbe séchée, foin, pointe fenouil, fond amande et cire d'abeille léger. La bouche est large, ample, jolie matière ronde, puis de la fraicheur sur le fruit blanc (frais) et plus jaune, pèche (au réchauffement), les notes herbes séchées, puis fenouil, fond amande et cire d'abeille. La finale est puissante, ample, un peu chaleureuse au réchauffement, et persistance intéressante. TB 90 (16)
Morey Saint Denis, Domaine Amiot Servelle 2018 (vidéo 1:40) : Un nez de fruit plutôt noir, cassis, mûre, note légères un peu réduites, entre choux et grillé, pointe fraiche ronce sur fond noyau. La bouche est corpulente, large, jolis tanins soyeux, souple en attaque puis de la fraicheur en fin de bouche qui donne un côté acidulé, sur le cassis, la mûre, toujours ces légères notes de choux, voir de viande, pointe ronce fond sur l'amertume plus noyau. La finale est tonique, et jolie persistance sur les fruits noirs et rouges, note viande/grillé, puis épice fond noyau. TB-Excellent 90 (16)
Coteaux du Languedoc, Domaine Montcalmes 2019 (vidéo 3:25) : Un nez friand de fruit noir mûr, cassis compoté, note fruit confit, d'agrume orange, pointe garrigue, herbe séchée, fond cacao et pate d'amande. La bouche est charpentée, large, puis droite, profonde, tanins soyeux, c'est plutôt en longueur, et puissant, un peu d'alcool quand même, sur le cassis compoté, puis plus cerise, limite kirch, note épice plus réglissé, plus marqué élevage aussi avec un côté plus caramel/vanille, qu'amande, sur un fond cacao. La finale est fraiche mais puissante, un peu alcooleuse, avec une empreinte poudrée et jolie persistance cassis compoté, épice réglisse, légère note élevage entre amande, vanille, caramel, puis cerise sur un fond cacao. TB-Excellent 90-93 (16-17) Un peu marqué puissance, alcool pour moi maintenant MAIS à attendre et boire frais, et jolie surprise probable.
Pommard, Rebourgeon Mure Grands Epenots 2020 (vidéo 5:35) : Déjà un nez comme j'adoorre, effectivement plutôt fruit noir, léger confit (2020 quoi), très friand, puis belles notes d'épice réglisse, girofle, pointe fraiche ronce, sous-bois, sur un fond d'élevage bien intégré, classe, de moka, c'est déjà complexe, Miammmm..... La bouche attaque ample, soyeuse, c'est charpentée, large, joli densité de tanin soyeux, quasi velouté, c'est hyper friand car acidulée, sur le fruit noir, cassis, mûre, fruit sauvage, les notes épices réglisse, girofle, pointe fraiche ronce, sous-bois sur ce fond d'élevage classe, bien intégré, pas dominant, de moka. La finale est fraiche, acidulée, puissante certes mais équilibrée, et longue persistance de cassis, de mûre, les notes épices, puis ronce, sur ce fond moka. Superbe, et comment bouder ce millésime ? Alors oui, aujourd'hui tout jeune, on peut penser Rhone nord (même si là la délicatesse des tanins...) mais on a déjà une certaine complexité, une grande friandise, moi je m'éclate déjà. Et dans 10 ans, 20 ans... ces Grands Epenots seront superbes, a n'en pas douter (comme les grands terroirs 2003 des bons vignerons...) Excellent + 94-95+ (17,5-18,5+)
Marsannay, Domaine Bart Saint Jacques 2020 (vidéo 8:40) : Un nez pas trop opulent, fruit noir, mais très framboise aussi, pas si marqué que ça du millésime, note épice réglisse, pointe ronce, sous-bois marqué, fond noyau, moka bien intégré. La bouche est corpulente, large, puis fraiche, acidulée, tanins soyeux, c'est équilibré, pas de puissance, de la rondeur, de la friandise, c'est tonique sur la framboise plus que cassis, note épice réglisse, pointe légère amertume ronce, sous-bois, fond noyau et moka bien intégré. La finale est fraiche, acidulée, pas très puissante, sur la framboise, mais marqué de la ronce, légère amertume, pointe reglissée, fond noyau, moka discret. Excellent 91-92 (16,5+) Et a date, hors Clos du Roy et Salomon, le plus joli des Marsannay de Bart sur 2020.
WE plus tranquille mais quelque jolis vins quand même.
Côte-Rôtie, Guigal Brune & Blonde 2016 (vidéo 0:10) : A l'ouverture, un joli nez complet, très classique, sur le fruit noir, cassis, note épice poivre, réglisse, pointe violette, fond fumé, moka. La bouche est charpentée, fraiche, droite, jolis tanins soyeux, c'est plein, droit, sérieux, avec ce qu'il faut de friand, sur le fruit noir, les épices, la pointe violette, et le fond fumé, moka. La finale est fraiche, acidulé et persistance intéressante. C'est comme toujours, très bien fait, la côté rotie qu'on attend, moi j'aime beaucoup même si c'est sûr, pas spécialement de personnalité, ni de côté foufou, c'est élégant et complet. TB-Excellent 91 (16,5) A 24H, c'est plus marqué élevage avec un côté caramel plus marqué au nez comme en bouche, moins élégant.
Morey Saint Denis, Amiot Servelle 2018 (vidéo 2:10) : A l'ouverture, un nez expressif, gourmand, tout en restant élégant, de framboise mûr, belle note fraiche de ronce, sous-bois, pointe épice réglisse, fond noyau. La bouche est large, ample, tanins précis soyeux, puis de la fraicheur, c'est friand à souhait, acidulé, sur la framboise, la groseille, les notes épice réglisse, pointe ronce, fond noyau et un noble coté amertume de cacao. La finale est fraiche, tonique et jolie persistance, élégante, framboise, réglisse, sous-bois, fond noyau cacao. TB-Excellent 91 (16,5)
Nuits Saint Georges, Chicotot Les Vaucrains 2012 (vidéo 3:50) : Un nez marqué, et pour moi qui y est très sensible, dominé par une réduction pointu, grillé, souffre, métallique, de fruit noir plutôt, puis plus framboise, note fraiche de végétal noble, ronce, sous-bois, pointe épice, fond assez mat fumé, et donc grillé/souffré/métallique. La bouche est charpentée, droite, puissante à l'attaque, fraiche, tanins bien soyeux, c'est profond sur le fruit noir puis plus rouge framboise, note grillé réduit, pointe ronce, sous-bois, fond noyau et ce côté grillé. La finale est fraiche, pleine, sur une légère amertume, et longue persistance cassis, puis plus framboise, note végétal ronce, pointe épice, fond fumé, grillé avec ce côté réduction. TB 90 (16) ce côté réduit assez marqué m'empêche d'apprécier totalement ce joli jus profond, droit et puissant. J'avais beaucoup plus apprécié la précédente bouteille bue qui s'était grandement amélioré à l'aération longue.(Degustation de vins: WE presque sobre : Chassagne Montrachet Morey Coffinet 16, Chateauneuf du Pape Guigal 14, Nuits Saints Georges Chicotot Vaucrains 12 (matlebat-degustation-vins.blogspot.com))
Saint-Emilion, Chateau Canon la Gaffelière 1998 (vidéo 5:55) : A l'ouverture, un nez très appétant, élégant, de cassis, mûres, note sous-bois, humus, cèpes grillé, puis tabac blond, boite à cigare, pointe léger lacté, fond fumé, tabac qui évolue vieux cuir classe. La bouche est charpentée, structurée, droite avec une joli fraicheur bien enrobée de tanins denses, soyeux, c'est profond sans être austère, port altier, très friand par un acidulé de fruit noir, cassis, mûres, note sous-bois, humus, cèpes grillés, pointe tabac blond, boite à cigare, fond fumé, puis cuir avec une légère amertume classe. La finale est fraiche, droite, puissance contenu, élégante, et très belle persistance friande de cassis, mûres, note humus, cèpes grillés, puis tabac blond, boite à cigare, fond fumé et cuir. Excellent 94 (17,5). Très joli vin, friand, digeste, classe, fin et puissant, un gout de reviens-y redoutable.
Repas chez Mat, et match de rugby ce WE, on s'est fait plaisir :
Gigondas, Guigal 2012 (vidéo 0:25) : Un nez de prune, de cerise macérée, léger kirchée, note épice réglissée, pointe évolué ox plus amande, fruit sec, voir légère noix à 6H d'ouverture, fond cacao. La bouche est charpentée, droite, jolie fraicheur, tanins soyeux, c'est droit, profond, précis, rien ne dépasse, sur la prune, la cerise, note épice légère, puis garrigue, herbe séchée, pointe amande, noix, fond cacao, chocolat. La finale est fraiche, tonique et persistance intéressante prune, cerise, garrigue, cacao et chocolat. TB-Excellent 91 (16,5)
Crozes Hermitage, Combier Clos des Grives 2019 (vidéo 1:30) : Un nez formidablement séduisant, de cassis, note fraiche florale de violette, puis d'épice poivre, réglisse, pointe viande grillé, fond moka, tout ce que j'aime. La bouche est charpentée, large, jolis densité de tanins soyeux, c'est puissant, dynamique, sur le cassis mûr, acidulé, friand, les notes violette, puis épice poivre, pointe viande/bacon, fond moka. La finale est presque fraiche, puissante, et belle persistance de cassis acidulé, violette, poivre, fond moka. Superbe, j'adore, puissant et élégant, dense et fin, un futur grand vin Excellent 93-95 (17-18).
Palette, Chateau Simone 2013 (vidéo 4:00) : Un nez expressif, classe, singulier, de pomme, de fruit blanc, note de raisin de Corinthe, léger pain d'épice, pointe de fougère, foin séché, puis champignon noble, fond résine, cire d'abeille classe. La bouche est droite, fraiche, pleine, joli matière ronde, élégante, sur la pomme, le fruit blanc, note pain d'épice, raisin de corinthe, pointe foin, champignon mousseron, fond résine, cire d'abeille. La finale est fraiche, puissante, tonique et belle persistance de pomme, de foin, champignon mousseron, pointe raisin de corinthe, fond résine, cire d'abeille. Excellent+ 95 (18) et pour moi a nouveau le plus beau blanc du sud... :-)
Chapelle Chambertin, Rossignol Trapet 2012 (vidéo 5:35) : Un nez classe, fumé, tabac, de cassis, note épice entre réglisse et girofle, pointe fraiche ronce sous-bois, puis cèpes grillés, fond début de cuir et tabac fumé. La bouche est charpentée, droite, voir fraiche, profonde, joli densité de tanins satinés, sur le cassis, note épice clou de girofle, puis sous-bois champignon cèpe, fond tabac, fumé classe et un côté léger mentholé. La finale est fraiche, pleine, profonde, mais sans austérité, et belle persistance cassis, épice, pointe sous-bois, champignon, fond tabac blond, fumé. Un chapelle classique, droit profond, avec du fond mais un touché suave... Exceptionnel 95 (18) Moins puissant que le BM de la semaine dernière, plus profond.
Le LineUp du repas chez Mat :
Et donc, très beau Meursault Buisson Charles Goutte d'Or 2009, impossible a positionner en 2009, certes un peu marqué d'une réduction grillé à l'ouverture, et de quelques notes d'élevage boisé, mais l'ensemble se fond harmonieusement avec le fruit blanc, les note tarte citron meringuée, chèvrefeuille, fond amande aubépine. C'est surtout la bouche pleine, droite, joli matière dense, soyeuse, c'est ample mais pas lourd, on a un sentiment de fraicheur, et en tout cas la finale tient sur sa structure et offre une belle persistance. Excellent.
Magistral Roussillon Gauby Muntada 2010, une bouche robuste, puissante, certes mais aux tanins fins, délicats, précis, denses, concentrés mais élégant. Très belle bouteille sur la mûre, la myrtille, des notes épice, orange sanguine, pointe cuir/tabac, fond cacao chocolat. Excellent +
Puis ce Coteaux du Languedoc Clos des Cistes 2006, très fumé, tabac au départ puis vieux cuir, classe. A nouveau une bouche aux tanins soyeux, denses, c'est robuste mais pas lourds, pas marqué d'alcool, et belle finale, puissante, profonde, et à la jolie persistance.
Une semaine assez intense question dégustation... D'abord un super diner d'associés ou l'on s'est fait plaisir :-) avec :
Chablis, Droin Vaudesir 2010 : Pffuiff super vin, encore tout jeune même si pointe déjà de belle notes de champignon noble, d'humus, il reste encore des traces d'élevage légèrement vanille/caramel. La bouche est fraiche, grasse, précise, tendue, et profonde. La finale est puissante et longue persistance, donc encore un peu marquée de son élevage, mais friande, acidulée avec tous les marqueurs d'un Chablis, sur le fruit blanc, puis plus citronnée, la roche, coquille d'huitre, les notes mousserons, champignons noble, le côté foin séché...
Pomerol, Château Beauregard 2012 : Un nez très séduisant, friand, de fruit rouge, fraise, note fraiche et profonde, bois précieux cèdre, graphite pointe chupa chups, fond fumé, tabac, boite à cigare et pointe balsamique. Joli bouche, aux tanins soyeux, fins et précis, c'est structurée, frais et friand et belle finale, longue sur le fruit rouge compoté, les notes de cèdre, d'épice boite a cigare, fond fumé et balsamique.
Chambertin Clos de Beze, Bart 2011 : un nez de grande classe, jolie complexité, framboise, groseille, note d'épice puis florale pivoine, pointe champignon noble fond léger moka, fumé. La bouche est corpulente, tanins ultra-soyeux, c'est délicat, aérien, et gourmand avec un acidulée à souhait jusque dans la belle finale, fraiche, dynamique et longue persistance. Excellent+ 94 (17,5+)
Ensuite ce WE, déjeuner avec Alex, à la cantine de Mémé, avec qui j'échange virtuellement régulièrement sur LPV. Quelle bonne idée cette rencontre. Bon on a parlé vin, et vin, et... surtout vin. Le temps est passé si vite, qu'au moment du café, il était déjà 15H30....
J'ai une fois de plus brillé à l'aveugle, :-) positionnant le vin sur un Chardonnay de 10 ans, puis 2017 après avoir beaucoup hésité et être passé partout sauf dans la région qui pourtant était évidente... A l'attaque à l'ouverture j'ai du pralin, et des notes champignons, humus qui m'ont trompé... après du coup je comprenais plus grand chose et je suis revenu sur ma première impression. D'ailleurs, au moment d'aller chercher la bouteille, Alex me dit donc que ce n'est pas un chardonay, que c'est une autre région que j'aime bien... Et là illumination, mais oui bien sûr c'est un Riesling... C'est même évident (la preuve :-)) que je positionne sur du calcaire. Je passe de 2017 à 2015, puis en cherchant le vigneron/terroir, je pense d'abord à un Geisberg de Kintzler à cause du style un peu austère et tranchant mais la puissance, la densité et la maturité assez forte me font douter... Puis Alex me demande quels vignerons (j'en déduis qu'il sait que je connais :-)). Je fais le tour en commençant par ceux qui me paraissent loin, ce n'est pas Ginglinger, Mann, Boxler, Wienbach,... Zind... mais j'ajoute tout de suite sauf sur le Rangen. Et là, déclic, mais oui, ce côté tourbé, fumé, cette puissance, la fraicheur, profondeur, tension, tout en étant riche et mûre.... Mais oui, ce serait pas un Rangen de Zind ? Finalement, je me rattrape un peu... Merci Alex pour cet Excellent 94-96 (17,5+) avec encore gros potentiel, Riesling, Zind Humbrecht Rangen de Thann Clos St Urbain 2014. Bon, j'ai quand même limite honte d'avoir commencé par un chardonnay sur Puligny.... même si dit sans conviction :-)
Je luis sert mon rouge, et Alex est bien meilleur, car au moins il est pas trop loin, positionnant le vin jeune 2018 et au sud, juste sur de la grenache (Rhome ou Languedoc), petite hésitation un moment avec un pinot, devant la délicatesse et la finesse des tanins en bouche. Ah quand même, je ne suis pas le seul à avoir voyagé, mais il revient sur le Rhone sud. C'est pas si mal, car par contre, lui n'a jamais bu de ce :
Cotes du Roussillon Tautavel, Domaine des Schistes Caune d'en Joffre (100% Carignan) 2018 : Un nez assez élégant encore jeune, de fruit noir, myrtille, note d'épice plutôt réglisse puis florale tirant sur la pivoine, la violette, pointe garrigue, terre, fond noyau et cacao. La bouche est charpentée, elle tient sur sa structure, jolis tanins fins et soyeux, c'est profond sans perdre sa friandise, car une fraicheur acidulé arrive sur le fruit noir, myrtille puis plus rouge, framboise, note épice réglisse, pointe florale, puis plus garrigue, fond noyau et cacao. La finale est fraiche, tonique, acidulée, avec un oeu de puissance alcoolique et persistance intéressante fruit noir et rouge, réglisse, fleur et fond noyau et cacao. Excellent 92+ (17)
Puis, diner entre amis amateur le soir, avec à nouveau de superbes bouteilles...
Les vins apportés par les camarades. Bon, le Bugey Roussette de Montagnieu, pas mon style, nez très pomme blette, note épice limite safrané, très esprit évolué/oxydé. Bouche mieux mais que je trouve assez platte.
Le Macle, Château Chalon chardonnay2014est évidemment à nouveau pas mon style avec ces notes de noix, mais reste un très beau vin formellement, droit, avec de la fraicheur, de la densité de matière et une jolie complexité aromatique mais trop oxydatif pour moi.
Chevalier-Montrachet, Vincent Dancer 2007 : Bon, après les notes un peu réduites typés presqu'animal qui disparaissent, le nez de fruit blanc, les notes beurrées, avec la pointe vanillé d'élevage, plutôt bien intégré, sur un fond amande, aubépine, laissent peu de place au doute sur le chardonnay. La bouche est dense, fraiche, tendue, profonde, on sent un millésime frais, à la maturité et densité de matière un peu juste, 2011, 2007 qui renforce le côté laser de la bouche, sans être austère ... Finale fraiche, puissante, très élégante, friande et longue persistance de fruit blanc, beurrée, brioche, pointe fumé/grillé, fond amande, aubépine puis humus, terre. Excellent-Exceptionnel 94+ (17,5+). J'annonce Commune de Puligny, 2011 ou 2007. Si ce midi c'est tout faux, ce soir c'est juste :-) Et la parenté avec mon apport qui suit est évidente (cela m'a quand même aidé), du coup je l'ai servi dans la foulée mais le CR date de l'APM.
Puligny-Montrachet, Morey Coffinet Pucelles 2011 : A 2H (ouverture des notes boisés fumés et grillés aussi qui se dissipent vite) Nez élégant de fruit blanc, poire assez pure, note aubépine, amande, pointe chevrefeuille fraiche tarte citron meringuée, fond champignon noble, humus puis plus fumé. La bouche est droite, fraiche, joli matière dense, soyeuse presque grasse, mais fine, précise, c'est profond, puissant, friand aussi, acidulée, sur le fruit blanc, la poire, des notes plus élevées beurrée, le côté chèvrefeuille, tarte citron meringuée avec sa pointe légère vanille mais friande, fond d'amande, d'aubépine, puis le champignon noble, humus. La finale est fraiche, tonique, friande, et belle persistance en complexité, sur le fruit banc, la poire, puis chèvrefeuille, les notes beurrée, pointe champignon, humus, fond d'amande et fumé. Très élégant, friand, Excellent 94 (17,5)
Enfin, les 2 rouges, l'un ouvert en fin de repas ouvert par un des convives, l'autre que j'ai apporté, ouvert à l'apéro mais CR de l'APM.
Pauillac, Chateau Lynch Bages 1989 : Un nez très marqué par l'encre, le graphite, puis le cuir, sur le cassis acidulé et à l'aération des notes tabac, boite à cigare. La bouche est robuste, dense, tanins soyeux, mais y'a du monde, ça envoie :-), sur le cassis acidulé, toujours très dominé par l'encre, le graphite, le cuir, avec cet acidulé, et je dirai heureusement car cela permet à la finale de ne pas tomber dans la souplesse dans cette persistance intéressante toujours sous le signe du graphite, de l'encre, du cuir. Excellent 93 (17) car moi j'aime bien, mais pour ceux qui n'aime pas... DanielS aurait peut-être annoncé Bret, poubelle !
Marsannay, Bart Champs Salomon 2015 : Un nez séducteur, de framboise mûre, de groseille, note florale, pivoine et un côté presqu'exotique hibiscus, puis réglisse, fond noyau caroube. La bouche est corpulente, tanins super soyeux, c'est ample et structuré, un côté acidulé qui apporte la fraicheur, framboise, groseille, note épice réglisse, la pointe hibiscus, fond caroube voir moka. La finale est fraiche, presque puissante, super friande acidulée et jolie persistance framboise, groseille, réglisse, floral et fond léger moka. Excellent 93 (17).
Super diner, et j'ai encore beaucoup parlé vin :-) Mais tombé sur un amateur qui boit et connait les vins que vous buvez, ce n'est pas si courant...
Et sinon, en vue du déjeuner avec Alex, j'avais ouvert 2 caune d'en joffre, pour choisir le mieux, voici l'autre bu dans le WE :
Cotes du Roussillon Tautavel, Domaine des Schistes Caune d'en Joffre (Carignan) 2017 : Un nez plus végétal que 18, toujours sur le fruit noir, myrtille, note végétale fraiche ronce, plus que garrigue, pointe épice fond plus mat cacao, noyau. La bouche est charpentée, droite, tendue, fraiche dès l'attaque, tanins moins denses, soyeux mais plus fermes, sur le fruit noir, myrtille, note épice réglisse, pointe fraiche ronce, fond noyau cacao. La finale est fraiche plus puissante, mais moins alcool, profonde, moins friande, et joli persistance fruit noir, réglisse, ronce et fond noyau cacao. Excellent 92 (16,5)
Morey Saint Denis, Amiot Servelle 2018 : Un nez séducteur, de framboise, groseille, c'est mûre, compoté, note floral, pivoine et épicée, avec un côté exotique patchouli, fond noyau, caroube. La bouche est ample, large, corpulente, tanins soyeux, c'est gourmand sur la framboise mure, légère note alcool quand même, note florale, pivoine, puis patchouli, hibiscus, épice réglisse, fond noyau caroube. La finale est ample, c'est plus acidulé que frais donnant quand même un coté souple. Très bien 89 (15,5)
Reprise des diner du DOP sur le thème Bourgogne 2011 à la cantine de Meme. Antoine nous propose un Champagne pour attaquer, ce qui n'est pas courant au DOP :-) Et là bonne idée
Vin 1 : Un nez de pomme légèrement caramélisé mais élégant, notes florale sur un fond noisette. Bouche droite, très peu de sucre, c'est agréable car très vineux, avec une bulle très légère. Finale douce et élégante, car jolie fraicheur, acidulée, mixant la pomme, puis des notes évoluées légèrement cerise kirchée, sur ce fond de noisette. Un joli champagne que ce Francis Boulard, Rosé de Saignée. TB 90 (16) pour moi qui ne suis pas Champagne.
Vin 2 : Un nez de fruit blanc, poire, des notes chevrefeuille, tarte citron meringuée, pointe brioche, fond d'amande. Bouche droite tendue, joli matière ronde, délicate, voir ciselée, c'est tendu mais marqué encore d'un élevage boisé, vanillé, caramel très (trop) présent. Finale fraiche, belle empreinte soyeuse et jolie persistance mais un peu écrasé par cet élevage boisé manquant d'élégance. TB 90 (16) pour ce Meursault, Comtes Lafont Genevrières 2011.
Vin 3 (mon apport) : Un nez de fruit blanc, poire, plus marqué, note aubépine, puis plus citronnée, pointe sésame grillé sur un fond amande, de craie, plus élégant. La bouche est un peu chaude, plus dense, elle est fraiche et plus profonde. Finale puissante et belle persistance élégante de poire, chèvrefeuille, pointe sésame classe, et fond de craie d'amande. Excellent 92 (17) que ce Meursault, Buisson Charles Goutte d'Or 2011 dont Fabrice a vite identifié le vigneron, annonçant plutôt Bouches Chères, ce qui se comprend très bien sur ce 2011, car la délicatesse de la bouche y faisait penser.
Vin 4 : Nez de cerise puis des notes un peu réduite d'œuf, légère, mais présente, je sens aussi une pointe alcool, (volatile ?), des épices, sur un fond fumé, c'est plaisant. Bouche droite, tendue, corpulente, tanins ronds de jolis densité, précis, sur la cerise, un peu mat, note épice et fond fumé. La finale est fraiche mais bien enrobée, dans un style friand, avec de jolies épices sur une persistance plus qu'intéressante. TB-Excellent 90+ (16+) que ce Sancerre, Mellot En grand champs 2011. On était resté en bourgogne.
Vin 5 : Un nez plus grillé, fumé à l'attaque, puis framboise, notes presque mentholé évoluant végétale avec un côté petit pois, fond viande fumé, cuir. Bouche de belle densité corpulente, droite, presqu'acérée, tanins soyeux, sur la groseille, acidulée, note végétale plutôt amande, avec un côté friand, massepain, fond fumé et plus cacao. Finale fraiche, tonique, bien enrobée et joli persistance. Pas classique mais Excellent 91 (16,5) que ce Charmes Chambertin, Amiot Servelle 2011. Pas reconnu, mis à Morey,
Vin 6 : Nez oxydé, vieux, passé.... dommage pour ce charmes chambertin Hubert Lignier.
Vin 7 : Un nez superbe, pfiuuf, expressif, complexe, de framboise, groseille, mûre, voir compoté, belles notes d'épice typés girofle, pointe de ronce, sous-bois fraiche, fond fumé, avec un début de cuir, classe. Bouche charpentée, ample à l'attaque, puis droite, centrée, tendu, tanins soyeux, précis, c'est hyper friand, moelleux et tendus à la fois, délicat et punchy Finale fraiche, puissante et longue persistance acidulée, de groseille, d'épice girofle, de sous-bois, fond fumé et cuir, classe.... Excellent-Exceptionnel 95 (18) que ce Latricères Chambertin Rossignol Traoet 2011. Alex l'a tout de suite identifié, moi au fil de la dégustation, je suis passé de RT à Groffier sur le Clos de Beze, tant on avait de friandise, de velouté...
Vin 8 : Joli nez encore, de framboise, note d'épice plus réglissé que girofle, pointe ronce, sous-bois plus marqué, fond fumé. La bouche est corpulente, tendue, plus profonde, encore plus acidulée, mais un peu moins friande, avec des tanins soyeux mais moins velouté, c'est moins complexe, plus tendue. La finale est plus profonde, super tonique, puissante, sur la framboise, les épices et ce fond fumé. Excellent 93 (17) que ce Vosne Romanée, Les Malconsorts Cathiard 2011.
Vin 9 : Nez plus fermé, plutôt cassis, note végétale bourgeon de cassis, puis de l'alcool, fond balsamique. Bouche charpentée, très fraiche, vive, tanins saillants, finale fraiche, qui accrochent, tr_s marqué balsamique. On met tous ça en Italie et pas sur du pinot. :-) Etna, Pietradolce Contrada Rampante 2016. En devenir mais pas mon truc en l'état 87 (15)
Vin 10 : Nez caractéristique de sa mouvance, plus que de son terroir, dominé par des notes oeuf, animal, plutôt fruit noir, cassis mais tellement écrasé par sa réduction... Bouche fraiche, précise certes mais aromantiquement moi, je comprend pas... J'ai déjà bu ce type de vin 100 fois venant d'ici et d'ailleurs. Bref, pas ma came et là je suis très surpris à la découverte de l'étiquette, car ce Morgon, Foillard Cote du Py 2011 n'a rien a voir avec le Corcelette 19 bue cet été. On est là dans la caricature de vin bio/nature... comme on en boit des dizaines, aucune personnalité. Bon, si ça fait triper certains, tant mieux pour eux :-)
Vin 11 : Nez plus tradi :-), de framboise, un peu mat, note réduction croute de fromage qui disparaissent vites, puis épice sur un fond fumé. Bouche charpentée tendue, droite, style austère, tanins un peu saillants, c'est droit jusque dans cette finale fraiche, austère, profonde manquant clairement de fun. C'est plutôt classe, et très droit mais la méditation introspective chez les cisterciens, même si la bâtisse est belle, ça m'éclate pas :-) B-TB 88 (15) que ce Volnay, Louis Boillot, les Angles 2011
Vin 12 : nez plus enjoué de framboise mûre, note épice fond avec un côté grillé légèrement marqué. Bouche corpulente, fraiche, avec un acidulé friand, des tanins fins, ronds, précis mais un peu fermes dans cette finale fraiche avec une persistance intéressante de framboise, acidulée, d'épice, et ce fond fumé. TB 90 (16) que ce Morey Saint Denis, Michel Magnien Les Charmes 2011.
Au final, une jolie soirée, intéressante et ma conclusion, c'est que les grands terroirs transcendent souvent le millésime :-)
Quelques jolies bouteilles sirotées pendant ce beau WE d'été.
Saint-Joseph, Guigal Lieu Dit 2017 (vidéo 0:25) : Un nez expressif gourmand, voir sexy, "international style" sur le cassis mûr, note d'élevage un peu lacté mêlant vanille et moka, bien intégré, puis plus classique épice poivre, pointe bacon grillé, fond fumé et balsamique. La bouche est corpulente, large, jolis tanins soyeux, puis c'est frais, voir vif, punchy, sexy sur le cassis mûr, acidulé, note moka, voir café, puis plus réglisse, pointe bacon grillé, fond fumé, et balsamique. La finale est fraiche, vive, friande et digeste, et belle persistance de cassis mûr, moka, bacon, poivre et fond balsamique. J'aime bcp, Excellent 92 (17) Certes un vin marqué de son élevage International style mais qui reste digeste, sans lourdeur, grâce à cette belle fraicheur acidulé, et à un certain équilibre :-) et "so gourmand" sexy. Intéressant car la précédente bouteille, j'avais au contraire pointé un côté écœurant... Bu vers 15-16°, important je pense
Cahors, Chateau Le Cèdre Extra Libre 2019 (vidéo 2:10) : Un nez très friand, ou une légère réduction à l'ouverture disparait vite pour laisser place à un joli cassis mûr, note fraiche de violette, pointe bourgeon de cassis qui apporte profondeur, sur un fond noyau, léger cacao. La bouche est charpentée, droite, très structurée, profonde, avec de la fraicheur, jolis tanins soyeux, denses, sur le cassis, la mûre, note plus épicé réglisse, puis floral violette, pointe végétale bourgeon de cassis, fond noyau et léger cacao. La finale est puissante mais précise, fraiche, avec un côté salin, et persistance intéressante de fruit noir, cassis, mûre, note violette, puis épice, fond noyau. TB-Excellent 91 16,5 que ce Cahors Nature, bien typé de son cépage/terroir, loin des scories des vins natures... cela fait plaisir :-)
VdT Provence, Domaine Trévallon 2013 (vidéo 4:45) : Un nez très séduisant, classe, coulis de fruit rouge, fraise, framboise, note d'épice, réglisse qui tourne presque menthol à l'aération, aussi un côté orange sanguine, pointe fraiche végétal bourgeon de cassis, fond noyau, léger cacao oui à 12H tabac, fumé. La bouche est charpentée, structurée, carré, droite, de la fraicheur, des tanins soyeux mais un poil rigide, et encore astringent en finale, sur le coulis de fraise, note épice plutôt réglisse, et son côté menthol, pointe bourgeon de cassis, fond léger cacao, tabac fumé. La finale est fraiche, empreinte accroche encore un peu, et jolie persistance fraise, framboise, note épice, pointe bourgeon cassis, fond cacao, fumé. Très complexe, mais on le sent entre 2 eaux, beau potentiel. Excellent 93+ (17+)
Morey Saint Denis, Amiot Servelle 2018 : Un nez de fruit noir, cassis, mûre, note typé hibiscus, pointe fraiche ronce sur fond fumé, tabac, élégant. La bouche est corpulente, large, joli tanins soyeux, de la fraicheur en fin de bouche qui donne un coté acidulé, sur le cassis, la mûre, note florale hibiscus, pointe ronce fond sur l'amertume plus noyau, cacao. La finale est tonique, qui chauffe un peu au réchauffement (boire frais), sur les fruit noir, note hibiscus, épice fond cacao, fumé. TB-Excellent 90 (16)
Macon-Pierreclos, Guffens Heynen Tri de Chavigne 2012 (vidéo 9:20) : Un nez classe, légèrement dominé à l'ouverture par le sésame (moi j'adore :-)), puis le fruit blanc, la poire plutôt, note chèvrefeuille, citronnée, pointe presque réglisse/menthol fond d'amande, de craie. La bouche est droite, belle densité d'une jolie matière soyeuse, précise, c'est tendu, marqué des notes sésames, puis le fruit blanc, la poire, note citronnée, chèvrefeuille, pointe quasi réglissé mais aussi plus caramel au réchauffement, fond amande, sésame grillé et craie. La finale est fraiche, ample, jolie tension, presque puissante, et belle persistance de poire, note chèvrefeuille, citron, pointe d'élevage un peu caramel, fond sésame grillé, amande, craie. Excellent 93 (17) et avec du potentiel pour l'amener vers 18 ?
Montlouis, Chidaine Clos Habert 2017 (vidéo 11:20) : Un nez très pomme, presque chaude, note tilleul puis plus agrume confit, pate de fruit, fond crayeux, savon. La bouche est ronde, large, bien demi-sec, mais joli matière dense et soyeuse, tenu par une belle fraicheur, tonique, qui donne de l'acidulé de pomme, note tilleul, pointe agrume, orange confite, sur un fond de craie. La finale est fraiche donc acidulée, équilibrée, c'est gourmand sans être lourd, très digeste et joli persistance de pomme, de tilleul, d'orange confite, sur ce fond de craie. Excellent 92 (16,5+) dans ce style tendre, demi-sec à qui ce millésime 17 va très bien.
Les vins de la semaine entre les fêtes et les grandes bouteilles du nouvel an qui nous ont permis de rapidement oublier cette année horribilis...
Meursault, Henri Germain 2018 (vidéo 0:30) : Un nez à l'ouverture légèrement marqué d'une fine réduction grillé qui va disparaitre le lendemain, sur la poire, assez pure la poire, note chèvrefeuille, puis plus minérale, de roche silex, pierre humide, fond de craie. La bouche est droite, joli matière soyeuse, précise, c'est mûr bien sûr, mais on a bien de la tension qui tonifie la bouche, sur la poire William, bien marquée, c'est bon, note de roche, de craie, presque savon, fond d'amande et léger chèvrefeuille. La finale est ronde, droite, et persistance intéressante de poire, note d'amande, de roche humide, sur ce fond de craie. TB-Excellent 90-91 (16-16,5) 90 ce jour.
Morey Saint Denis, Amiot Servelle 2018(vidéo 2:30) : Un nez légèrement marqué d'une reduc choux à l'ouverture, mais qui s'estompe bien vite laissant place à un beau fruit rouge, framboise, évoluant presque grenadine, note d'épice plutôt réglisse, fond noyau, moka mais avec cette légère réduction chou combiné au reste, donne un côté presque oeuf par moment. La bouche est corpulente, large, très friande sur le framboise mûre, les notes épice réglisse plus franche, pointe prune, prunelle, beaucoup moins marqué réduction, fond noyau, caroube, léger moka. La finale est tonique, voir fraiche, et belle persistance de framboise, réglisse, fond noyau moka. Très friand, plus ouvert que le Chambolle (ou moins fermé :-)), j'aime beaucoup et ça se boit déjà bien (pour moi) TB-Excellent 90-91 (16) mais n'hésitez pas à les attendre 3 à 5 ans... et les ouvrir en avance.
Meursault, Buisson Charles VV 2009 (vidéo 4:35) : Un nez classe, de fruit blanc, plutôt pomme, note de maturité de sous-bois, de champignon noble, typé truffe, c'est même impressionnant ce coté truffé, pointe de résine classe, puis plus miel acacia, fond amande, de craie. La bouche est large, dense, belle matière soyeuse mais bien tenue par de la tension, qui même apporte de la profondeur, sur la pomme, puis plus fruit jaune, c'est friand sans sensation de sur maturité du tout, les notes plus épicées miel acacia, fleur d'oranger, la pointe résine et le fond sous-bois, et truffe, très classe. La finale qui garde de la tension, est surtout puissante et persistance intéressante sur le fruit blanc, les notes de cire d'abeille, de résine, puis plus épicé, miel acacia et ce fond amande et ce petit coté truffe, sous-bois. Superbe, même si pas une énorme complexité ou immense longueur, ce village 2009 est magnifique. pas une once d'oxydation Premox, une belle évolution, de la puissance, de la classe. Excellent 92 (17) et le plus beau village de Patrick que j'ai bu probablement :-)
Enfin, pour le réveillon du nouvel an, nous avons décidé cette année de faire ça entre nous, tranquille :-), avec un civet de biche et un gratin dauphinois au Mont d'Or. 2 belles étiquettes pour enterrer cette année ou je n'aurai même pas bu 2000 vins, mais au moins 2 grands :
Echezeaux, Domaine Guyon 1990 (vidéo 7:50) : Un nez superbe, expressif, acidulé, frais, de fruit rouge compoté, cerise légèrement kirchée, belles notes fraiches presque mentholée, de poivre, pointe réglisse friande, puis plus fumé, tabac sur un fond de cuir, de sous-bois, superbe. La bouche est corpulente, large, tanins soyeux, velours, de belle densité qui enrobent une fraicheur tonique, acidulante, profonde, c'est top élégance, sur la groseille acidulée, note d'épice légèrement mentholé, poivre, puis plus réglisse, pointe champignon noble, presque truffe, fond de cuir puis plus fumé. La finale est fraiche, ample, belle empreinte soyeuse, et longue persistance de groseille acidulée, note réglisse, menthe poivrée, pointe plus fumé, fond de cuir, de sous bois. Bref, belle complexité, grande longueur, grand vin, magnifique Exceptionnel 96 (18,5) et la meilleure bouteille des 3 dégustées (s'est grandement bonifié avec le temps...)
Côte Rôtie, Guigal La Landonne 2005 (vidéo 10:10) : Un nez grande classe, de cassis mûr, des notes de suie, de graphite puis plus menthe poivrée, qui donne fraicheur et profondeur, pointe balsamique et un fond fumé, tabac. La bouche est charpentée, ample à l'attaque, profonde mais marquée d'une structure un peu rigide (2005), des tanins denses, précis, soyeux à l'attaque mais séchant en finale, sur le cassis plus acidulé, les notes de menthe poivrée classe, la pointe de suie, fond plus balsamique que fumé tabac. La finale est fraiche, puissante, et l'empreinte donc légèrement séchante, et très belle persistance de cassis acidulé, de menthe poivrée, de suie, pointe balsamique, fond a nouveau tabac fumé. Evidemment très beau vin, mais on retrouve, même chez Guigal, les travers du millésime avec des structures un peu rigides et des tanins par totalement aboutis. Excellent-Exceptionnel 95 (18) Sur le civet, la sécheresse a disparu bien sûr, offrant un accord magnifique, sur la fraicheur et la puissance, que j'ai préféré à celui de l'Echezeaux. Sylvia a préféré la délicatesse subtil de l'Echezeaux sur le plat.
Bon, j'ai enfin trouvé comment ranger les Bourgogne 2017 dans ma cave… J'ai du déplacer plus de 200 quilles, en jonglant avec les racks doubles pour sortir les faces et remplir les fonds… Pfuiff je suis fourbu mais content :-)
Pour autant on continue à se régaler avec les 2017 que j'ai gardé à boire maintenant
Morey Saint Denis, Amiot Servelle 2017 (vidéo 0:20): Un nez ultra gourmand de framboise mûr, groseille, belles note d'épices variés, réglisse, patchouli, pointe ronce, fond léger fumé. La bouche est corpulente, très jolis tanins soyeux, plus denses que dans mon souvenir, c'est plein, puis acidulée, une belle interprétation de la tendresse du millésime, très naturel, sur la framboise, la groseille, note épice, patchouli, réglisse, toujours cette pointe ronce fraiche, fond noyau, carroube. La finale est fraiche, mais tendrement acidulée, pleine, sur la framboise, groseille, note épice, puis ronce, sous-bois, fond noyau, carroube. Excellent 91 (16,5) à nouveau sur cette 2 eme bouteille à boire maintenant car pas sûr qu'elle y gagne avec le temps.
Collioure, Domaine Madeloc (Gaillard) Tremadoc 2017 (vidéo 4:00) : Un nez très chardonay en attaque ! Note d'élevage ou de réduction grillé, ou les 2 car pointe de vanille, sur pomme puis la peche, note plus classique, foin, herbe séchée, garrigue, pointe miel, fond amande, cire d'abeille. La bouche est ample, joli matière ronde, de la tenue mais une attaque assez boisé caramel/vanille et/ou réduit grillé sésame, avant que ne revienne la pomme, puis les notes foin, herbe séchée, fond amande. La finale est ronde, pleine, friande mais encore marquée de ces notes entre élevage et réduction, puis on retrouve dans une persistance intéressante le foin, le miel, les herbes séchées, la garigue, fond d'amande. Je suis hésitant mais sur cette bouteille 15 (88) car trop marqué du bois ou autre qui dénature un peu trop je trouve. Je n'avais pas eu cette sensation sur les autres millésimées dégustés, un peu déçu du coup...
Châteauneuf du Pape, Clos Mont Olivet 2007(vidéo 5:30) : Un nez gourmand sans trop de lourdeur, prune, puis plus fraise, note d'épice réglisse, cerise kirchée, fond cacao (à l'aération longue cela devient plus capiteux, lourd). La bouche est charpentée, pleine, tanins soyeux, c'est très structuré, ça tient le vin, c'est puissant, sur la prune, puis la fraise, note réglisse, cerise kirchée, fond cacao. La finale est puissante, léger alcool, persistance intéressante mais un peu capiteuse, prune, chocolat, note fraise, fond cacao. TB-Excellent 91 (16,5) Mais avec l'aération longue et le lendemain, le vin devient lourd, presque écœurant à mon gout. Cette bouteille conviendra mieux aux amateurs d'artillerie lourde, c'est la première de 3 dégustées qui se présente ainsi.
Gevrey Chambertin, Rossignol-Trapet Etelois 2017 (vidéo 1:50) : Un nez déjà assez complexe, groseille, framboise, note épice réglisse, une pointe tellurique, sol, roche, fond léger carroube. La bouche est corpulente, droite, jolis tanins fins et soyeux, c'est droit, presque profond, sur la groseille, la framboise, note épice, cette pointe tellurique, terrienne, très séduisante, fond caroube, noyau. La finale est fraiche, pleine, jolie persistance de framboise, épice, terre, caroube. Excellent 91+ (16,5+)
Très joli vin avec ce côté tellurique remarquable et pas si fréquent...
Le thème avait été lancé il y a longtemps et le moment est enfin venue de s'attaquer à ce village Bourguigon, peut-être le moins connu, placé entre Chambolle et Gevrey ou l'on trouve quelques fameux vignerons (Lignier, Groffier...). En entrée, 2 rieslings ont été apportées.
Riesling, Kitterle Schlumberger 2010 : Une nez expressif, classe, de reine claude, note florale puis plus agrume pamplemousse, cédrat, fond cire d'abeille puis léger pétrole. La bouche est superbe, large à l'attaque, bien soutenue par la fraicheur, enrobé de matière suave, précise, c'est sapide sur la reine claude, note cédrat, citron, pointe silex mouillé, fond cire d'abeille, pétrole et léger tourbé. La finale est sèche, précise, cristalline, puissante avec une longue persistance de reine claude, cédrat, cire d'abeille, pétrole et tourbe. Excellent vin 93-94 (17+) Je positionne le vin sur un sol calcairo-gréseux et je le type grès (il ne fait ni calcaire, ni granite...). Stéphane vérifie, bingo ! Je suis pas peu fier, par contre je l'avais mis en 2005...
Riesling Boxler 2010 : Un nez gourmand de mandarine mûre, note orange puis miel fleur d'oranger, fond de roche. La bouche présente une grosse attaque, beaucoup de matière, ample, soutenu par une belle acidité parfaitement enrobée, sur le citron, la mandarine, note miel fleur d'oranger et fond silex, roche. La finale est fraiche avec une pointe saline, et offre une persistance intéressante de mandarine, miel fleur d'oranger et fond de roche. TB-Excellent 91 16,5. J'ai place ce vin en Brand ou Sommerberg, mais une fois de plus planté sur le millésime, j'étais en 2008.
Morey Saint Denis blanc Dujac 2008 : Un nez aux notes oxydées appuyées, sur le miel, l'orange, note caramel au lait et un fond de truffe blanche surprenant. La bouche est typé chardonnay, fruit blanc, noisette mais arrive vite les note oxydées se combinant à un élevage marquée mal intégrée donnant un mélange de caramel au lait et vanille écœurant, et ce fond de truffe blanche. La finale est franchement molle, pour un 2008..., bref un vin qui a pris un trop grand bol d'air ! Bof.
Morey Saint Denis Alain Jeanniard VV 2012 : Un nez de cerise, note épice patchouli, pointe de banane, surprenant, ça fait plus gamay que pinot. La bouche est corpulente, franche, tanins ronds, profil tendre, presque souple, sur la cerise, le patchouli, pas très complexe. La finale est ronde souple mais assez simple dans un esprit qui fait plus gamay (macération carbo ?, type de vinif ? Accident de bouteille ?). Surprenant AB 85 (14)
Morey Saint Denis, Hubert Lignier 2009 : Un nez friand de cerise, framboise, note épice réglisse, léger vanille, pointe de ronce, fond noyau et léger fumé , beau nez de pinot élégant. La bouche est ronde, corpulente, tanins soyeux, ample, c'est friand sur la framboise, la cerise noire, note épice et florale, pointe ronce fraiche, fond noyau et léger fumé. La finale est ronde, gourmande, belle empreinte tannique soyeuse, persistance intéressante de framboise, note épice réglisse, pointe ronce et fond fumé et noyau. Pas super complexe mais hyper gourmand élégant, très joli vin TB-Excellent 91 (16,5). Au final le Morey le plus intéressant de la soirée pour moi !
Clos Saint Denis, Castagnier 2006 : Un nez plus évolué de cassis, de cerise noire, note sous-bois, ronce, fond fumé et léger champignon. La bouche est charpentée, tanins un poil rigide encore saillant, sur la mûre, le fruit noir, note épice réglisse, fond sureau cacao début de champignon. La finale est fraiche, tendue, fait pas 2006, encore brut, sauvage, un peu dans tous les sens, persistance honnête fruit noir, épice, champignon, et fond fumé. Un vin entre 2 eaux, autant dans son aromatique que dans sa structure, avec du potentiel, peut être, mais pas gagné. TB-Excellent 89-91 (15,5) sur le coup.
Bonnes Mares, Castagnier 2006 : Un nez de fruit rouge, cerise puis plus noir, cassis, note encore élevage vanille puis épice girofle, pointe ronce, fond fumé sureau. La bouche est charpentée harmonieuse, beaux tanins soyeux, pas très dense, mais délicats, fins, sur la framboise, la mure, note épice girofle, fond sureau puis plus vanillé. La finale est encore un peu en dedans, empreinte un peu serré, et du coup un peu fluide pour un grand cru, avec une fraicheur surprenante mais très belle persistance de framboise, fruit rouge, note ronce puis plus marqué d'élevage moka vanille, fond sureau. Excellent 93 (17). C'est très bon mais il manque quelque chose pour donner la singularité...
Morey Saint Denis, Lignier Michelot Les Faconnières 2003 : Un nez fruit noir mûr, limite confit, note de réduction prégnante, pointe encre, puis épice réglisse, fond pruneaux. La bouche est corpulente, gourmande, un peu dissociée, sucrée, tanins fluides, sur le fruit noir, le pruneaux, note réglisse. La finale est un peu sèche, persistance honnête fruit noir mûr, réglisse, fond pruneaux. TB 88 (15+)
Clos Saint Denis, Castagnier 2006 : Un nez expressif de fruit noir, note de ronce puis élevage plus marqué boisé moka vanille, fond encre cuir champignon. La bouche est corpulente, pas très dense, tanins soyeux encore en dedans avec une petite sécheresse mais enrobant bien la fraicheur, c'est tendue sur le fruit noir, note épice réglisse, fond fumé encore marqué élevage. La finale est fraiche, tendue, fruit noir, note épice réglisse, fond fumé. Joli vin à la complexité en devenir, TB-Excellent 90-92 (16). Et la classique du même vin... Pas vu, pas même pensé. J'étais sur un 1er cru.
Morey Saint Denis, Arlaud Les Ruchots 2011 : Un nez fruit noir, note épice girofle classique des grands domaines nuiton pointe ronce fond fumé puis vanillé. La bouche est corpulente, tendre, tanins soyeux, fruit noir, note girofle marqué, fond boisé fumé. La finale est tendue, classique du grand domaine Nuiton, sur le fruit noir mûr, note épice girofle, fond boisé fumé. Grand classique Nuiton très marqué de son élevage qui pourrait être à Vosne ou ailleurs. bien fait. TB 89 (16)
Morey Saint Denis, Etienne Cosson Clos des Sorbets 2002 : Un nez évolué à point, fruit noir, note épice plutôt poivre, fond champignon sous bois puis moka fumé. La bouche est corpulente, bien soutenue par la fraicheur, tanins soyeux, c'est droit profond, sur le fruit noir, note kirch, champignon fond moka et fumé. La finale est fraiche, tendue, tonique, persistance intéressante de fruit noir, champignon, sous bois fond fumé moka. TB 90 (16). Classique Pinot de 2002 a point.
Morey Saint Denis, Lignier Michelot les Faconnières 2002 : Un nez de cassis, note d'encre, ouis épice fond plus animal que cuir. La bouche est charpentée, tanins soyeux, c'est puissant, gourmand sur le fruit noir mûr, pointe animale peu élégante, note épice réglisse, fond moka cuir. La finale est puissante fraiche persistance honnête fruit noir, note épice réglisse, toujours ce fond animal et fumé. TB 89 (15,5+). Un vin assez brut avec un coté animal (réduc ?) qui le rend presque rustique.
Pour finir, Fred arrivé très en retard, a apporté un Vosne Romanée Perrot Minot 2013 que je n'ai pas bien gouté, le trouvant assez plat au nez comme en bouche mais c'est la fin du repas, et je ne suis pas aussi concentré.
Au final, une soirée un peu décevante, ou le Bonne Marres reste le meilleur Morey, (je ne sais pas si cette parcelle est côté Morey ou Chambolle) et le Morey le plus intéressant est un village... Et le meilleur vin un Riesling ! Comme le dit Fabrice, c'est moche pour une soirée Morey ;-) !
Ouf, ça va beaucoup mieux, j'ai retrouvé toutes mes sensations de dégustateurs ! Probablement dû à la conjonction d'une saturation après les fêtes et de quelques vins très fermés, il n'empeche que j'ai quand même eu peur... Du coup, quelques bouteilles ouvertes depuis.
Meursault Voillot Les Cras 2012 : Un nez très séduisant de fruit blanc, poire, note grillé légère, puis aubépine, chèvrefeuille, presque citron fond amande un peu torréfié et une pointe crayeuse. La bouche est large, ample, belle matière suave pointe de gras, bien soutenue par la fraicheur, sur la poire, le fruit blanc, note plus sésame que grillé, pointe citron acidulée, fond amande grillé et craie. La finale tout en équilibre est assez pure sur le fruit blanc, poire, note un peu acidulée, citron confit plus que chèvrefeuille, fond amande puis crayeux. Excellent 91-93 (16,5) Et bravo Jean Pierre, tes blancs impressionnent autant que tes rouges...
Bourgueil, Domaine Chevalerie Breteche 2009 : Un nez expressif de fruit noir mûr, note épice vanille, une pointe orgeat, fond entre poivron rouge grillé et presque cacao. La bouche est charpentée aux tanins soyeux , ample mais belle colonne vertébrale qui tient le vin droit, sur le cassis mur, note épice vanille, fond poivron rouge grillé, noyau, côté amande. La finale qui garde de la fraicheur offre une persistance intéressante de cassis, note épice fond poivron rouge grillée B 87 (15). J'aime bien les cabernets francs mûrs comme celui-ci et dans ce cas, ça change, ça fait du bien !
Morey Saint Denis, Lambrays Les Loups 2006 : Un nez discret mais séduisant de fruit rouge, framboise, belle note de girofle d'épice fond noyau et léger fumé. La bouche est corpulente, ronde, style souple et tendre, tanins soyeux pas très dense, sur la framboise, note épice clou girofle, pointe fleurie, fons noyau amande. La finale est ronde, pointe gourmandise, persistance honnête de framboise, note épice girofle et fond amande et noyau. Pas super expressif mais joli vin, très classique des grands domaines Nuitons. TB 90 (16)
Australie, Clare Valley, Kilikanoon Parable (Syrah) 2005 : Un nez gourmand, expressif, de cassis confit, de pruneaux, note mentholé, résineuse typé sirop d'érable, fons balsamique et fumé tabac. La bouche est charpentée, droite à l'attaque puis ample, tanins soyeux, velours, structure large, très sapide sur le cassis confit, sensation sucré gourmande bien balancé par l'amer, note mentholé, épice, sirop d'érable, pointe végétale (amer) qui équilibre, fond fumé tabac. La finale est ample, presque souple mais tient sur la matière, ça chauffe quand même un peu mais je ne sais par quel miracle ça reste équilibré (surtout a table, en dégustation pure, c'est Tres limite, too much, trop sucré et alcool), très belle persistance de cassis confit, de pruneaux, pointe amertume équilibrante, note épice, menthol, sirop d'érable et fond balsamique (une acidité sucré) et fumé tabac. C'est quand même très bon dans son style, même Sylvia a bien aimé (en mangeant seulement, le dernier verre après le repas l'a écœuré), belle accord surprenant sur un Pad Thai. Excellent 93 (17)
Volnay, Voillot Fremiets 2011 : Un nez séduisant de framboise, groseille, note de ronce, d'épice patchouli, fond amande et noyau. La bouche est corpulente, large, tanins soyeux, précis, fins, bien équilibré entre fraicheur et matière, c'est friand sur la framboise, la groseille mûre, notre d'épice patchouli, de ronce, fond amande et noyau. La finale est fraiche, précise, tonique et persistance intéressante de framboise, de groseille, note d'épice et fond noyau et amande. Un vin de Jean Pierre, sans fard, juste, ou l'on retrouve le côté tendre du millésime 2011 qui le rend très agréable. TB-Ex 91 (16,5)