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Le vin, ça se partage ! c'est comme le bonheur... Le bonheur simple d'une dégustation de grand vin de Bourgogne ou d'une belle syrah ! Alors n'hésitez pas à consommer ce blog sans modération, contrairement à l'Alcool qui se consomme, majeur et avec modération. La plus part des vins sont dégustés et crachés.... Consulter le aussi en vidéos sur YouTube
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samedi 24 février 2024

Diner DSP petit comité : vins de Provence

 Bonjour à tous,

Benoit nous a reçu en petit comité sur un thème Provence Rouge. Merci à lui pour ce délicieux repas et aux convives pour la sélection qui était excellente et s'est très bien goutée :-)


En entrée et apéro (tout en aveugle) :

Vin 1 : Très joli nez de fruit blanc, aux notes champignons, mousserons, pointe plus beurrée, noisette, fond d'élevage sésame/fumé puis plus tourbé. La bouche est droite, fraiche, tonique, jolie matière au léger gras enrobant, plus citronnée, avec une finale tonique, de l'énergie, qui m'évoque 2005 et une jolie persistance avec un élevage classe fumé très Beaunois. Je vais au départ sur Meursault 2005 Genevrières, lorsque Benoit dit Chassagne, je pense alors à Virondot :-). Excellent 93 (17) que ce Chassagne Montrachet Marc Morey En Virondot 2005

Vin 2 : Un nez très fumé, puis pétrole sur l'agrume typé orange qui m'évoque un Riesling sur le Rangen, mais très vite Benoit annonce pas français... Bouche droite, tendue, voir vive, sur l'orange amer, le quinquina, comme la finale portée par des amers marquées. TB-Excellent 91 (16,5) que ce Riesling REICHSGRAF VON KESSELSTATT Scharzhofberger 2006.

On passe au rouge sur un paleron basse température

Vin 3 : Un nez au départ très cuir/encre puis qui évolue vers œuf/animal, avec du fruit noir, une pointe florale puis plus épice. Beaucoup parle tout de suite gamay, ah bon, moi ca ne m'évoque pas le gamay mais pourquoi pas, moi ça m'évoque plus un style de vinif Bio/biod... qui va se renforcer à l'aération mais ils ont raison... La bouche est charnue, tanins fins, pas très denses, c'est frais, léger et finale tendue à l'empreinte soyeuse, persistance courte. B-TB 87 (15). Bien fait (surtout pour 21) mais pas mon truc ce Domaine des Ardoisières Argile Rouge 2021.

Vin 4 (mon apport) : Un nez plus attendu, de cassis, de cerise un peu kirché/volatile, note épice sur fond de graphite, de cuir, d'encre. La bouche est robuste, puissante, mais les tanins sont précis, soyeux, c'est frais tonique, et gourmand (presque sucrosité), cassis compoté, cerise, léger alcool, notes de cuir, graphite sur un fond plus balsamique. Finale ronde, fraiche mais qui reste souple et persistance intéressante pour ce Bandol, Chateau de Pibarnon 2013 Excellent 91 (16,5)

Vin 5 : Whaooh, on change de classe, très beau nez complexe, friand, de cassis, note fumé, tabac, d'épice, boite à cigare puis ca évolue vers le réglisse, puis plus mentholé, sur un fond de cuir, de tabac, ca change beaucoup, c'est classe. La bouche est à l'unisson, charpentée, beaux tanins soyeux, ample, mais droit, profond, friand acidulé jusque dans la finale fraiche, dense, joli plénitude et longue persistance tout en friandise avec classe, sur le cassis, puis plus fraise des bois, note épice, réglisse, poivre, puis boite à cigare, fond de cuir, de tabac, de fumé. En bouche les notes fraise des bois m'on tout de suite évoqué Trévallon,, et j'étais sur 12 ou 13, je finis par 13 que j'ai bu récemment et c'était 12. Excellent-Exceptionnel 95 (18) que ce  VdF Trévallon 2012.

Vin 6 : Un nez plus typique, de cassis, note cuir, d'encre, pointe épice, fond plus chocolat que cacao. La bouche robuste, droite, fraiche tonique, tanins denses lais fins, soyeux jusqu'à une finale fraiche, empreinte poudre un peu et jolie persistance de cassis, cuir, encre fond plus balsamique. Excellent 93 (17) que ce Bandol, Bastide Blanche Fontaneou 2005.

Vin 7 : Un nez à nouveau cassis, mais plus sanguin, juteux, profond, note de cuir puis épice, pointe rafle, ronce, sur un fond fumé, tabac, très classe. La bouche est plus charpentée que robuste, droite, tanins denses et soyeux, c'est friand et profond, frais, et jolie finale tonique, fraiche, avec une belle persistance acidulé de cassis, d'épice, puis cuir, toujours cette pointe végétale noble, ronce, rafle, fond fumé, tabac. Excelle nt 94 (17,5) que ce Bandol, Chateau Pradeaux 1998 

Vin 8 : Un nez plus bordelais (on le sait), et on le sent car il est marqué d'élevage, vanille, caramel, puis à l'aération apparaisse le cassis, note bois précieux cèdre, santal voir camphre sur un fond balsamique puis tabac, fumé. La bouche est charpentée, ample, ronde, tanins quasi veloutés, c'est frais, tonique, acidulé, et la finale encore marquée par des notes d'élevage offre une jolie persistance, cassis acidulé, bois précieux, cèdre, santal, voir camphre/menthol, pointe vanillée fugace, fond balsamique et fumé, tabac. Excellent 94 (17,5) que ce Pessac Leognan, Chateau Pape Clement 2004 (j'étais en Rive droite, puis effectivement à Pessac). Mais le vin a divisé la tablée, la moitié percevant ce boisé trop fortement écrasant le vin.

Vin 9 : Pas pris de note pour ce Riesling Spatlese 2009 Allemand de Prum. Trop sec pour le dessert meringués au pamplemousse, ce qui renforçait sa vivacité déjà forte et son amertume.

Une belle soirée de dégustation, merci Benoit :-)

Amicalement Matthieu


dimanche 16 mai 2021

WE première dose : Riesling Schlumberger Saering 15, Bandol Tempier 16, Chambolle Musigny Amiot Grange 11, Côte Rôtie Cuilleron Terres Sombres 11

Bonjour à tous,

ça y est ! ça c'est fait, Dose 1 reçue :-). Du coup on a été tranquille sur le tire-bouchon, car pas bon ménage avec l'alcool le vaccin, et ce serait quand même con de diminuer son efficacité... Enfin on a quand même fêté cela, en recrachant bien sûr (et comme souvent)...

Riesling, Schlumberger Saering 2015 (vidéo 0:45) : Un nez classe, appétant, de mirabelle, note tourbée, humus, fumé, pointe de salinité, fond terpénique, résine, léger, pétrole. La bouche est droite, sèche, joli matière soyeuse, délicate, une touche de gras friande, sur la mirabelle, note plus agrume pamplemousse car légère amertume, pointe tourbée, fond terpénique, résine, pétrole. La finale est fraiche, tonique qui reprend du peps, presque puissante et belle persistance dans un profil sur l'amertume classe, mirabelle, pamplemousse, note tourbée, voir fumé et fond encaustique, pétrole. Excellent 93 (17)

Bandol, Tempier 2016 (vidéo 3:15) : Un nez marqué de la note animale du mourvèdre à l'ouverture, puis cerise, fruit confit, pointe alcool kirch, pointe épice, puis orange sanguine, fond donc animal/cuir et cacao. La bouche est robuste, puissante, grosse densité de tanins d'abord soyeux puis qui accroche en finale, de la mâche quoi, qui tient le vin, sur le cassis, la cerise, pointe kirchée, note épice, orage sanguine, fond de cuir et de cacao. La finale est puissante, un peu chaude qui envoie, et persistance intéressante fruit noir, cerise, fruit confit, épice, orange sanguine, fond cuir et cacao. Un bandol jeune un peu alcooleux pour moi TB-Excellent 89-91. J'ai préféré 2017 :-) moins brutal...

Chambolle-Musigny, Amiot Servelle Derrière la Grange 2011 (vidéo 5:40) : Un nez discret, vanillée à l'ouverture, puis à 4H fruit rouge et noir, note vanille/caramel puis plus épice réglisse, pointe fraiche ronce, fond d'élevage moka presque mentholé, encore bien marqué du bois. La bouche est charnue, fraiche, pas très denses, tanins soyeux, c'est droit, plutôt profond, presque puissant, sur le fruit rouge et noir, la cerise, note épicée, poivre, réglisse, puis les notes légères mais ressenties de vanille/caramel, pointe ronce, et fond presque balsamique, moka, et ce côté mentholé. La finale est fraiche, droite, puissante, sur la cerise, note réglisse, et persistance avec ce côté léger vanille/caramel, fond balsamique et moka. TB-Excellent 91-92 (ce jour 91 16,5) mais le vin n'a pas encore digéré son élevage, et reste encore fermé, comme c'est un cru droit et profond, 2011 renforce ce côté un peu stricte, sérieux.

Côte Rôtie, Cuilleron Terres Sombres 2011 (vidéo 8:15) : Un nez plutôt discret, sur le cassis, notes réglisses puis poivres, pointe violette, fond moka. La bouche est charnue, voir corpulente, tanins soyeux pas très denses, mais tenus par la fraicheur, sur le cassis, un côté acidulé, note épice réglisse, poivre, pointe violette, fond moka et balsamique. La finale est fraiche, voir vive, cassis acidulé, épice réglisse, poivre, fond moka balsamique. Bon, petit millésime, cela reste friand par l'acidulé, mais c'est frais, voir vif, pas très dense... Excellent 91 (16,5), se goutait mieux jeune sur l'élevage qui donnait de l'intensité et plus de gourmandise.

Amicalement, Matthieu

dimanche 28 février 2021

WE Hommage : Bourgeuil Chevalerie Busardières 15, Sancerre Gaudry Tournebride 18, Bandol Tempier 17, Saint-Julien Lagrange 13, Pommard Laurent Rugiens 17

 Bonjour à tous,

Quelques jours off cette semaine, l'occasion de passer récupérer des bouteilles à la cave de poche et de les gouter :-) Mais aussi une très triste nouvelle avec le décès de Stéphanie Caslot du domaine de la Chevalerie, dans mon Top 3 des domaines Ligériens. Quelle Tristesse, mes condoléances à la famille, et quelle perte pour les vignerons...


Mais commençons d'abord par ce Sancerre. J'avais beaucoup aimé le pinot de Vincent Gaudry bu dans un diner à l'époque ou l'on pouvait encore vivre normalement. Je ne suis pas passé à côté de l'occasion de découvrir la version sauvignon.


Sancerre, Vincent Gaudry le Tournebride 2018 (vidéo 0:25) : Un nez expressif, mûre, de fruit blanc, puis plus ananas, exotique, note classique buis acacia, pointe léger ox quasi caramel, fond amande avec un côté silex, citronée. La bouche est droite, mûre, matière ronde, puis joli fraicheur, c'est tendu, voir vif, sur la pomme granny, le citron, puis plus exotique, ananas, note buis acacia, pointe massepain, frangipane (léger ox ?), fond amande et surtout craie. La finale est fraiche, pleine, persistance intéressante de fruit blanc, léger sensation de sucre (résiduel ?), pointe buis acacia, fond amande tournant un peu frangipane. TB 88 15 pour ce joli sancerre dans un style mûr, que j'affectionne.

Bandol, Domaine Tempier (lulu) 2017 (vidéo 2:30) : Un nez friand, de cassis marqué, liqueur de cassis, note épice, poivre, puis orange sanguine, pointe légère sauvage, de cuir, gibier, lièvre, fond cacao. La bouche est charpentée, droite, joli fraicheur, puis beaux tanins soyeux (étonnement prêt), c'est puissant mais équilibré, friand, sur la liqueur de cassis, la cerise noire, note épice poivre, puis orange sanguine, pointe gibier lièvre, fond cacao. La finale est fraîche, très friande, liqueur de cassis, cerise, note orange sanguine, fond cacao et cette pointe gibier. Très joli, déjà friand, et pas une once de rusticité tannique. Excellent 91 (16,5)

Puis donc, comme un mauvais hasard, alors que j'avais commandé 2 Busardieres de la Chevalerie que je vais chercher jeudi, chez la cave de poche, Camille m'annonce le décès de Stéphanie la veille... partie si jeune, quelle tristesse. Mes condoléances à la famille que je ne connais pas mais dont j'apprécie tellement les vins, dans le Top 3 des domaines Ligériens... Dont cette cuvée que j'adore, et que je bois avec une belle pensée pour Stéphanie.

Bourgueil, Domaine de la Chevalerie, les Busardières 2015 (vidéo 4:15) : Un nez friand de fruit rouge, fraise, groseille, note d'épice, d'agrume, typé orange sanguine, pointe léger animal du cabernet, fond noyau, léger cacao. La bouche est corpulente, ample puis droite, tendue, tanins fins et précis, soyeux a souhait, sur le fruit rouge acidulé, fraise, groseille, note d'épice plus patchouli, toujours cette note orange sanguine, et la pointe animal, fond plus noyau de cerise. La finale est fraiche, acidulée, tonique et belle persistance de fruit rouge acidulé, note épice, patchouli, orange sanguine, pointe animal et fond noyau. Excellent 91+ (16,5+) avec cette note animale, peu fréquente habituellement sur cette cuvée.

Saint-Julien, Chateau Lagrange 2013 (vidéo 6:30) : Un nez marqué de l'élevage sexy fraise vanille sur un fond fumé, puis à 12H, le cassis finit par surnager, mais c'est toujours écrasé par les notes fraise, vanille d'élevage, une pointe fraiche poivron rouge grillé, fond fumé même pas balsamique. La bouche est charpentée, tanins soyeux, c'est frais, mais écrasé de la fraise, et surtout vanille, même pas sexy car limite écœurant. La finale est fraiche, fluide et persistance honnête sur cette fraise/vanille. B 87 (14,5). Que s'est-il passé chez Lagange, juste cette bouteille (j'espère), d'habitude un vin qui garde de l'élégance, là c'est International style, cela aurait pu venir de Californie, d'Australie... Autant j'aime bien de temps de temps les vins sexy, mais qui garde de la personnalité, là, c'est vraiment trop international pour moi...

Pommard, Domaine Laurent (Père&Fils) Rugiens 2017 (vidéo 9:00) : Un nez marqué d'une réduction pétard, grillé insistante, peu élégante, puis à 4H, arrive un peu de cassis, des notes épices que je devine réglisse, sur ce fond grillé, pétard, ça manque d'élégance, de naturelle (le comble pour un vin qui se prétend nature…). La bouche est corpulente, large, joli tanins soyeux, c'est précis, de la fraicheur, de la profondeur même, sur le cassis, puis plus fruit rouge, cerise, note épice réglisse, puis floral presque patchouli, fond sur ce côté réduit grillé, pétard manquant d'élégance à mon gôut. La finale est fraiche, tonique, puissante, son côté Rugiens, et persistance intéressante de cassis puis cerise, note épice mais un peu écrasé par cette réduction grillé pétard... Bon, moi qui suis sensible à ces réductions, je ne suis du coup pas grand fan. Après, le vin est très bien fait, avec cette jolie bouche MAIS pour un Rugiens, je trouve que cela manque de complexité, de fond (bon le millésime n'aide pas). C'est bon mais cela reste un vin facile (qui renvoie vite en perception à simple, ce qu'il n'est pas forcément), marqué de cette réduction peu élégante. TB 90 (16)

Cote du Roussillon, Pithon Lais Blanc 2019 (vidéo 12:40) : Un nez typique, classique du cru, sur le fruit blanc, la pomme, note de foin, d'herbe séchée, pointe plus agrume, sur un fond d'amande et léger cire d'abeille. La bouche est droite, joli matière ronde, de la structure et de la profondeur, presque de la fraicheur, sur la pomme plus granny, presque citron, note foin, herbe séchée, pointe agrume, fond amande et cire d'abeille. La finale est droite, friande, acidulée, sur la pomme, le citron, note herbe séchée, foin, pointe plus fenouil presque, fond amande, cire d'abeille. Excellent 91 (16,5)

Amicalement, Matthieu

dimanche 13 septembre 2020

Vins du WE : Comparaison Chassagne Montrachet En Remilly 2010 de Morey Coffinet et Buisson Charles et autres crus

 Bonjour à tous,

Juste une vidéo cette semaine avec de bien jolis vins :

Chassagne Montrachet En Remilly 2010 Morey coffinet puis Buisson Charles (vidéo 0:20)

Coteaux Languedoc, Mas Jullien Carlan 2018 (Vidéo 3:15)

Nuits Saint Georges Chantal Lescure Les Damodes 2008 (vidéo 4:20)

Vouvray Chidaine Le Bouchet 2010 (Vidéo 5:40)

Bandol L'Hermitage 2010 (Vidéo 7:30)

Haut Medoc Château Cambon la Pelouse 2009 (Vidéo 9:15)

Madiran Chateau Montus 2005 (Vidéo 11:10).


Amicalement, Matthieu

dimanche 13 janvier 2019

Une reprise tranquille avec une très belle Côte Rôtie de Rostaing quand même !

Bonjour à tous,

Semaine de reprise après les fêtes, avec quelques jolis vins quand même ! Surtout pour la traditionnelle galette des rois, que j'aime accompagné d'un noble chardonnay.




Chassagne Montrachet, Morey Coffinet Dent de Chien 2012 : Un nez très appétant, expressif, de fruit jaune mûr, note amande, frangipane, puis d'aubépine, fond de craie et sésame. La bouche est dense, ronde, grosse attaque, belle matière soyeuse, sur une structure droite sur le fruit jaune mûr, note frangipane, amande grillé, puis plus floral aubépine, fond de craie et de sesame. La finale est puissante, fraiche, et belle persistance de fruit jaune mur, frangipane, amande grillé, fond craie et sésame. Excellent 93 (17)






Volnay, Rebourgeon Mure 2017 : Un nez au joli fruit noir et rouge friand, note épice typé réglisse, puis plus carroube, pointe ronce fraiche fond noyau. La bouche est ronde, charnue, avec une matière soyeuse, de la fraicheur qui tend l'ensemble, et finalement pas si tendre que cela, il y a du volume et de la densité, sur le fruit noir, note épice réglisse, puis carroube, pointe ronce fond noyau, amande. La finale est fraiche, bien enrobée, presque puissante, vraiment pas si tendre, de la structure, de la fraicheur, et belle persistance fruit noir, épice, ronce, sur fond noyau. TB 88-90 (16). M'a fait plus penser à 2002 qu'à 2007 sur ce cru.




Beaune, Rebourgeon Mure Epenotes 2017 : Un nez frais, jeune, de fruit rouge et noir, note noyau, épice, pointe ronce agréable friand, fond noyau cerise. La bouche est charnue, ronde aux tanins tendres, soyeux, avec une belle expression de groseille, de framboise, note épice, pointe ronce fond noyau de cerise, c'est très friand, très agréable. La finale est fraiche mais avec une belle rondeur sympa qui enrobe et une persistance honnête de fruit, noyau, épice. B-TB 88 (15) Et cette fois c'est effectivement assez tendre mais je pense que c'est plus le cru que le millésime, car il y a une jolie matière, un peu de structure et de la fraicheur, même si, sur ce cru, je comparerai plus le millésime à 2007, 2011, que 2002.

Montlouis, Chidaine Les Bournais 2016 : Un nez expressif de coing, de fruit jaune, de pomme, note fleur d'oranger, pointe épice, miel, fond cire d'abeille. La bouche est ronde, ample, belle matière, puis de la fraicheur, c'est presque vif, à peine enrobé, avec un joli côté salin, sur la pomme granny, puis le coing, note fleur d'oranger, pointe miel, fond salin et crayeux qui fait saliver. La finale est fraiche, tendue, qui claque, persistance intéressante de pomme Granny, de citron, note épice pointe miel, fond cire d'abeille; TB-Excellent 90-91 (16-16,5). C'est tendu, voir vif, belle acidité mais tout juste enrobée, tout juste adoucie par quelques sucres. Equilibre sur le fil du rasoir en 2016 !



Bandol, Lafran Veyrolle Cuvée Spéciale 2004 : Un nez discret sur la réserve encore, sur la prune, le cassis, note bois de santal, puis plus animal/cuir, pointe épice difficilement identifiable et fond cacao. La bouche est robuste, droite, grosse matière dense mais précise et fine, un poil astringente encore, sur la prune, puis plus fruit noir, les épices sont plus expressives réglissées, poivrées, à nouveau le bois de santal, pointe de cuir classe, fond cacao. La finale qui poudre un peu, est puissante, fraiche mais qui garde sa finesse, de l'élégance, sur la prune, les épices plus poivrée, pointe de cuir, fond cacao puis plus cendrée/suie. Un vin plus de potentiel que de plaisir actuellement TB-Excellent 90-94 (16-17,5) mais attendre en espérant qu'il gagne en expressivité même si les tanins resteront poudrant je crains.


Côte Rôtie, Rostaing 2007 : Un nez très séduisant de cassis mûr, note de cuir/viande, pointe fraiche de violette, puis épice poivre, fond fumé/grillé assez marqué à l'ouverture (réduc? car cela diminue à l'aération). La bouche est corpulente, large, ample, tanins soyeux, plein, de la profondeur aussi, c'est délicat, classe, sur le cassis acidulé, note d'épice poivre, puis fraiche entre violette, et plus végétale ronce, fond de cuir, bacon, viande rôti. La finale est pleine, presque fraiche, alliant profondeur et friandise, et belle persistance de cassis, note épice poivre, fond cuir/viande et fumé. Excellent 92 (16,5+)



Amicalement, Matthieu


dimanche 8 juillet 2018

Nombreux CR de retards pour de pourtant bien jolis vins

Bonjour à tous

Enfin un peu de temps pour mettre en avant les jolis vins dégustés ces dernières semaines.






Volnay, Voillot Fremiets 2012 : Un nez séduisant, typique, expressif, framboise, groseille, note ronce sous bois, puis épice réglisse, fond léger fumé. La bouche est charnue, droite tanins soyeux pas très denses, mais ensemble très friand sur la groseille, la framboise, note réglisse, fond fumé. La finale est fraiche, tonique, droite, précise, et belle persistance de groseille, framboise, note réglisse, épice, pointe ronce, sous bois, fraiche, fond fumé. Excellent 92 (17)









Saint-Julien, Chateau Lagrange 2004 : Un nez expressif, séduisant, a point, de cassis mûr, fruit noir, note presque chocolat, pointe végétal fraiche poivron rouge grillé, fond moka, cacao. La bouche est corpulente, tanins fondus soyeux, c'est droit, tendu, sur le cassis, le fruit noir, note poivron rouge grillé, une pointe amertume donnée par ce fond cacao, chocolat, moka. La finale est fraiche, tanins légèrement accrocheurs presque poudrant, persistance intéressante de cassis, pointe de poivron rouge grillé, fond cacao chocolat moka. TB-Excellent 91 (16+)





Pomerol, Chateau Beauregard 2015 : Un nez séduisant (4H), coulis de fruit rouge, pointe fraiche poivron rouge, note épice réglisse, puis léger lacté fraise vanille, fond fumé tabac. La bouche est charpentée, droite à l'attaque puis ça prend la largeur, tanins amples, soyeux, ça reste tendu, tonique, profond, sur le fruit rouge, note poivron rouge fraiche, puis épice réglisse, fond d'élevage plutôt classe, tabac fumé. La finale un poil astringente, puissante, précise, tendu, persistance intéressante de fruit rouge, de poivron rouge, de réglisse fond fumé. Excellent 91-93 (16,5-17)




Côte Rôtie, Cuilleron Terre Sombre 2009 : Un nez avec un peu de réduction grillé puis plus fumé, poivre, cassis, réglisse fond moka. La bouche est charpentée, dense mais fine dans ses tanins précis soyeux, c'est ample gourmand sur le cassis mûr, note poivre, puis réglisse, un coté acidulé, fond grillé, fumé, balsamique. La finale est acidulée, balsamique, belle persistance sur cassis, la groseille, acidulé, note poivre, réglisse, fond moka, fumé, balsamique. Excellent 93 (17)






Pauillac, Chateau Grand Puy Lacoste 2015 : Un nez sur son élevage classe mais qui disparait à l'aération longue), gourmand, entre épice, fumé, mais de la profondeur, et de la précision, c'est délié, sur le cassis, légère vanille, puis fleurie, bonbon, pointe poivron rouge grillé, fond cacao, fumé. La bouche est corpulente, ample, tanins fins et précis, c'est dense, de la fraicheur, tout y est, sur le cassis, note poivron rouge grillé, puis d'épice, de fleur, fond cacao, tabac, fumé. La finale est ample puissante, précise, et belle persistance de cassis, de poivron rouge grillé, de fleur, d'épice, déjà complexe, joliment souligné par un élevage en retrait, (après 12H), fond cacao, fumé classe. Excellent 93-95 et pour moi le millésime est au RDV de la précision, de la finesse, de la densité et de la puissance Gros potentiel.


Riesling, Zind Humbrecht Clos Windsbuhl 2011: Un nez expressif, de reine claude, de mirabelle, note agrume, pamplemousse amer, puis pomme granny, fond tourbée fumé (réduc ?) épice miel, fond cire d'abeille. La bouche présente une pointe gaz, large, ample, puissante, belle matière soyeuse, sur la mirabelle, la reine claude, note pamplemousse amer, c'est sec, épice, raisin sec, fond tourbé fumé, cire d'abeille. La finale est puissante, profil amer, presque trop on en vient à regretter un peu de sucre pour donner un coté friand, sur la reine claude, la mirabelle, note tourbé fumé, fond cire d'abeille. Excellent 91 (16,5) très amer, pas austère, mais manque un peu de gourmandise.



Saint-Emilion, Chateau Tertre D'Augay 2005 : Un nez pas super net, un peu médicinal, pneu chaud, pas très élégant, sur le cassis, note d'encre graphite, fond plutôt balsamique après aération de 6H, le cote pneu chaud disparait au profit de note vanillé plus agréable. La bouche est charpentée, droite, structure tanique marquée, un peu rigide, tanins ronds, denses, précis, mais poudrants en fin de bouche, sur le cassis, note pneu chaud moins marquée, plus épice, réglisse, pointe cèdre fond noyau et balsamique. La finale est fraiche mais l'empreinte tanique assèche un peu, poudre, persistance intéressante cassis, épice réglisse, puis la pointe pneu chaud pas très élégante, fond balsamique. B-TB 88 (15). Clairement une déception en ce qui me concerne.


Bandol, Domaine de la Frégate 2004 : Un nez séduisant de fruit noir mûr, mûre, myrtille, note épice souk, puis orange sanguine, pointe frangipane, fond cacao, c'est gourmand et plutôt élégant. La bouche est charpentée, bien dessinée, des tanins soyeux, précis, qui commencent à être fondus, sur le cassis, la mûre, note épice, plus réglisse, puis orange sanguine, fond cacao balsamique léger très séduisant. La finale est ronde, ample, bien tenue, c'est très friand, et persistance intéressante de myrtille, note épice souk, orange sanguine, réglisse, fond cacao et balsamique. Très joli vin à maturité Excellent 91 (16,5)




Margaux, Chateau Malescot Saint Exupéry 2015 : Un nez (à 24H) intense de cassis mûr, note chocolaté, cerise, foret noir puis épice typé réglisse, pointe vanille, fond cacao fumé moka. La bouche est charpentée, droite, tonique, beaux tanins soyeux, denses, de la profondeur et de la gourmandise, sur le cassis, la cerise noire, note noyau, puis épice, presque orange sanguine, fond entre cacao et fumé, moka. La finale est fraiche, tonique, précise belle empreinte tannique, puissant, et belle persistance de cassis, de cerise noire, note épice, noyau de cerise, fond fumé moka. Très peu marqué par le bois, un tres beau fruit, tonique, puissant, droit, fin et précis. Excellent + 93-95 (17,5-18+)



Amicalement, Matthieu


samedi 21 octobre 2017

Quelques bouteilles avant un rhume carabiné qui dure...

Bonjour à tous,

L'été indien aura été pavé de ses belles couleurs brunes, oranges... mais aussi d'un amoncellement de mouchoir blancs beaucoup moins romantique. Heureusement, quelques jolis bouteilles avant que les miasmes ne réduisent ma dernière semaine en un monde d'anosmie et dysgueusie.

Bandol, Domaine Tour du Bon, Saint Ferreol 2004 : Un nez expressif de cassis, myrtille, pointe animal/œuf devenu légère après 3H d'aération, note d'orange sanguine, d'épice, fraiche et séduisante, pointe kirchées cerise, fond cacao, fumé puis cuir. La bouche est robuste, dense, tanins fins et soyeux, c'est carré et frais, donnant un ensemble droit et précis, sur le cassis, la myrtille, note orange sanguine, pointe animal, fond cuir et cacao. La finale est fraiche, fine, puissante, pointe alcool, kirch mais légère, belle persistance tonique, dans un profil un peu amer, de cassis, d'orange sanguine, d'épice sur fond de cuir et de cacao. Très joli vin qui arrive à maturité. Excellent 92 (17) Manque un poil de gourmandise, et sans avoir la profondeur invitant à la méditation.

Pouilly Fuisse, Domaine La Soufrandiere La Roche 2012 : Un nez classe, marqué poire assez pure, pointe légèrement alcool, puis note exotique comme une légère oxydation, puis fleur, aubépine et fond bien intégré, léger fumé tourbé, très élégant. La bouche est droite, tendue, profonde, matière pas très dense mais bien soyeuse, délicate, gourmande mais gardant de l'élégance sur la poire, note plus sucré miel, un léger beurrée et cette pointe presque exotique (pointe oxydée), la fleur se fait plus chèvrefeuille, fond léger fumé, amande grillé, craie. La finale est fraiche, élégante, délicate, en finesse, belle persistance de poire, note de miel agrume, puis plus crayeux, sur fond fumé tourbé, manque un poil de complexité dans la finale je trouve, mais cela reste Excellent 92 (16,5+)

Hermitage, Domaine Colombier 1999 : Un nez plutôt discret mais très classe, sur le cassis, note vieux cuir noble, de bacon grillé, pointe épice poivre puis plus végétal, fleuri sans être typé violette, olive noire grecque, fond fumé tabac. La bouche est corpulente/charpentée, droite, profonde, tanins fins, soyeux, c'est frais sur le cassis, un côté acidulé du à la fraicheur, note cuir élégante puis épice poivre, fond fumé tabac très syrah évolué. La finale est fraiche, profonde, pointe amer, empreinte légèrement accrocheuse, style assez mat, voir austère comme souvent je trouve sur ce soit disant immense millésime (excellent mais un peu austère à mon gout), persistance honnête de cassis, de cuir, de poivre fond fumé. Excellent 91 (16,5) pour cette 11eme bouteille.

Beaune, Rebourgeon Mure Vignes Franches 2009 : Un nez intéressant, friand, un poil mat, sur le cassis, note noyau puis ronce, sous-bois, fond fumé. La bouche est corpulente, droite, de la profondeur, tanins soyeux de belle densité, sur le cassis, la framboise, note noyau, puis ronce, sous bois, fond fumé profil plutôt austère mais profond. La finale est fraiche (!) tonique, profonde avec de la structure et des tanins mûrs, persistance intéressante de cassis, framboise, note ronce sous bois et fond fumé plutôt classe. Pas très complexe, mais très bon, sylvia a beaucoup aimé TB 89 (15,5)

Chambolle-Musigny Amiot Servelle 2013 : Un nez expressif de framboise, note ronce sous bois pinotante, fond sureau, noyau, amande, et léger fumé. La bouche est corpulente, large, tanins fins, précis, soyeux, de la fraicheur, c'est tendre, sur la framboise, note ronce sous bois puis élevage pointe vanille/caramel légère, friande, fond noyau et amande, fumé. La finale est fraiche, persistance honnête de framboise, note sous bois, ronce, puis léger boisé vanille caramel, fond noyau. TB 88 (15+). Cela reste un joli vin à l'image du millésime tendre et frais mais manquant un peu de fond et de matière.

Amicalement, Matthieu

samedi 4 mars 2017

Méditerranéééée.. comme disait la chanson

Bonjour à tous,


C'était le thème de notre soirée du Dop, des vignes qui voient la méditerranée. Bon, pour certains, la vigne a une très bonne vue :-) D'autres, à raison, avaient choisi de fêter leur anniversaire mais vu la bouteille, je n'ai rien eu à objecter...




Nous entamons avec un vin blanc au nez de pomme, belle notes miel, puis foin, herbe séchée sur un fond cire d'abeille, la bouche est ample, large, pleine mais de la profondeur, de la fraicheur bien enrobée d'une matière suave, la finale se poursuit joliment avec une pointe amertume classe, très joli vin que nous avons identifié après une première étape à Simone en ce qui me concerne. Assertyko Santorin 2015. Excellent 91 16,5 Et une fois de plus j'aime beaucoup.


Puis c'est un vin rosé qui est servi, avec un nez de grenadine, de cerise, cassis, fruit des bois. La bouche est charnue, large, de la tension, sur la groseille puis le fruit noir. La finale est courte, profil amer, toujours sur le fruit rouge et noir. Joli sirop de fruit des bois sans grande complexité mais pas trop sucré et sympathique. Bien 86 (14,5) que ce Parisy, le rosé de Reynaud à Rayas.


On attaque les rouges ensuite. Le premier vin présente un nez de cassis, très marqué de note fumé tabac, puis épice sur un fond cacao. C'est assez "international style" mais bien fait. La bouche est corpulente, tanins soyeux, pas très denses, assez enrobé mais plaisant, sur le cassis, pointe kirchée, note fumé tabac plutôt classe, ce coté réglisse et le fond cacao. La finale est puissante mais reste équilibrée, fruit noir, tabac, fumé, réglisse et cacao. Un très joli vin, gardant de l'élégance, assez gourmand, dans un style international maîtrisé, j'aime bien. TB-Excellent 90 (16) que ce vin du Maroc, Val d'Argan, Grande réserve cuvée spéciale 2003. Assemblage syrah, grenache, mourvedre.


Le vin suivant présente un nez opulent de cassis, note chupa chups fraise vanille, puis épice souk, patchouli. La bouche est large ample, tanins soyeux mais a grosse maille, et devient fluide sur le cassis, puis ce côté vanille fraise un peu écœurant, réglisse fond fumé tabac. La finale est sucrée, cassis, note vanille fraise, fond tabac fumé avec une pointe amer. Là, c'est profil international pour pays qui aime le sucre. Vin assez maquillé, pas mon style mais honnête. B 86 (14+) que ce vin israelien, Colline de Judée, Har'el  Clos de Gat cabernet sauvignon 2010


Le vin suivant est assez opposé, présentant un nez discret, très cabernet sauvignon d'ici, sur le cassis, note marqué poivron rouge, pointe épice, fond entre fumé et cacao. La bouche est charpentée, droite, tendue, tanins soyeux, c'est profond, et même austère, sur le cassis, le poivron rouge grillé, fond fumé cacao. La finale est puissante, précise, profonde toujours sur la même aromatique. Un vin austère mais élégant profond qui ne cède rien à son style, pas de recherche d'artifice sur ce vin libanais, Bekaa Valley, Ixsir Altitudes 2010. Domaine "people", Carlos Ghoshn a des parts et conseilleé par Hubert De Bouard (Angelus), assemblage de Cabernet Sauvignon, Syrah, Tempranillo, Caladoc. Bien 88 (15)



Le nez suivant fait très syrah, puis belle syrah à l'élevage classe mais encore marqué, moka, aux belles notes de réglisse, de poivre. LA bouche est charpentée droite profonde, superbe tanins soyeux, fins et concentrés, sur le cassis, note de poivre, de réglisse, pointe bacon grillé et fond moka classe. La finale est droite précise, puissante et offre une très belle persistance de cassis, note épice poivre, réglisse, fond moka et fumé classe. La syrah rhodanienne est vite identifiée, la structure m'emmène sur l'hermitage mais l'élevage très Guigal like me ramène en Cote Rotie. Ampuis ou LaLaLa, finalement c'est bien Côte Rotie, Guigal Landonne 2000. Excellent 94 (17,5) Merci Alex pour cette sortie du thème, et joyeux anniversaire !


Pour le vin suivant, ce sera difficile et ça se confirm au nez. Il est assez plat sur la vanille et le noyau. La bouche est charpentée, les tanins sont ronds bien définis, mais ça manque de sapidité, on évolue sur le cassis, le noyau avec un côté végétal et un fond un peu cacao. La finale est ronde, puissante, mais l'élevage vanille est assez marqué sur ce fond noyau. AB 84 (13,5). Déception que ce Cote de Provence, R de la Rimauresq 2011 d'autant plus que c'est un domaine que j'aime bien et qui me rappelle de beau souvenir. Mais à sa décharge passé après la Landonne....


Nous enchainons avec un  nez de cassis, cerise, pointe kirchée, note orange sanguine, épice, fond de tabac, cuir, très "bandolien" dans l'esprit et une pointe étonnante que j'ai qualifié de terre humide. La bouche est robuste, tanins ronds, grosse structure, sur la cerise, note épice, puis orange sanguine, fond tabac, cuir. La finale est astringente, la matière encore très présente, c'est tanique, puissant mais précis et droit, et belle persistance de cassis, cerise, note orange sanguine, épice sur un fond cuir, fumé, cacao. Très joli vin, à attendre bien sûr, car il faut que sa masse tannique fonde. Nous sommes à Bandol, perdu, il s'agit Les Baux de Provence, Chateau Romanin 2005. TB-Excellent 91 (16+)




A nouveau, un nez qui cacaotte, sur la cerise, note orange sanguine et cette fois un côté lacté et fond presque pruneaux. La bouche est robuste, tanins soyeux, denses, même style que le précédent mais en plus fin, plus frais, droit, de la profondeur, sur le pruneaux, note orange sanguine, épice fond cacao. La finale est puissante mais civilisée, l'empreinte tannique est soyeuse, la matière déjà plus polie, et belle longueur de cassis, pruneaux, épice et cacao. Cette fois c'est bien Bandol, Excellent 92 (16,5+) et commence à s'aborder que ce Bandol, Tour du Bon, cuvée Saint Ferreol 2004.


Cette fois, le nez est très différent, cassis, note saline surprenante puis plus épice, évoluant champignon, cèpes grillée, fond tabac, fumé, c'est élégant. La bouche est large, ample, tanins soyeux, c'est un poil fluide en structure mais bien sapide et gourmand, sur le cassis, note champignon cèpes grillés classe, puis épice typé souk, fond tabac, fumé classe. La finale est tendue, profonde, précise et offre une très belle persistance de cassis, cèpes grillés, épice fond fumé et tabac. Tout le monde s'est baladé sans trouver ce vin Sarde, classe, élégant, gourmand, assemblage de carrignan (80%), complété de cabernet sauvignon et merlot que cet Isola dei Nuraghi, Agricola Punico & Tenuta San Guido « Barrua » 2003. Excellent 92 (17)


Enfin le dernier nez est sur le cassis aux notes vanillées, puis florales, fond noyau et cacao. La bouche est charpentée avec très vite du sucre, tanins fins soyeux, sur le cassis, note florale puis vanille, fond cacao. La finale est fine et délicate mais sucrée persistance honnête de cassis, note florale fraiche, pointe noyau et fond cacao. Un vin bien fait mais pas très complexe. Bien 87 (15) que ce vin italien, réputé donc petite déception, Campanie, Montevetrano 2010. (assemblage cabernet, merlot et d'aglianico)


Au final, une soirée TRES intéressante et plutôt d'un niveau bon, en tout cas du plaisir de la découverte !


Amicalement, Matthieu

dimanche 18 septembre 2016

Et les vins du WE alors ?

Bonjour à tous,


Un diner dégustation en semaine n'empeche pas l'ouverture de belles quilles le WE, la preuve :


Sancerre, Domaine Boulay 2014 : Un nez de citron, d'agrume, pointe fermentaire genre bière, note de buis, d'acacia, fond roche et léger fumé fugace surprenant (grillé réduc ?). La bouche est charpentée, tendue, matière ronde, de la fraicheur, vivacité sur le citron, assez citrique, note buis, acacia, fond roche silex avec cette pointe fermentaire bière. La finale est fraiche mais bien enrobée, persistance honnête de citron, de buis d'acacia, fond roche silex, profil amer, et cette pointe bière. TB 88 (15) Mais a attendre 2 à 3 ans que l'ensemble s'harmonise.

Bandol, Domaine Pibarnon 2013 : Un nez très jeune bien sûr, cassis, léger confit gourmand, note noyau, puis épice, orange sanguine, pointe florale, fond boisé fumé léger et cacao. La bouche est charpentée, grosse structure mais bien dessinée, tanins concentrées mais fins et précis, soyeux, pas rustique pour 2 sous, sur le cassis, léger confit, note épice typé réglisse, puis orange sanguine, pointe floral, fond cacao et noyau de cerise. La finale, puissante certes, est fraiche et tonique avec une belle persistance intéressante de cassis mûr, d'épice, pointe floral, fond cacao et retour orange sanguine élégant. TB-Excellent 90-93 aujourd'hui 91 (16,5)

Cote Roussillon, Domaine Gauby VV 2013 : Un nez très séduisant une fois la réduc œuf dissipé, fruit noir, prune, léger confit/mûr gourmand, un côté presque banane !!!! note épice réglisse, poivre, puis plus floral, iris, fond cacao. La bouche est charpentée droite, bien construite, profonde, fraiche, bien encadrés de tanins ronds, à la juste maturité car on sent que pour conserver la fraicheur, l'équilibre, la finesse, on pousse pas sur la maturité... sur la prune, le fruit noir, note épice, réglisse puis plus floral, iris, fond cacao. La finale est fraiche, profonde, tonique, empreinte tannique impeccable, c'est plein, dense, mais élégant, très belle persistance de prune, fuit noir, épice réglisse, floral et fond cacao. Très joli vin, concentré, dense mais bien dessiné, pas brut, gardant équilibre et élégance, voir finesse (pour un vin du sud hein...). Excellent 90-92 (16,5)

Macon-Pierreclos, Guffens Chavigne 2014 : Un premier nez très coche sur le grillé (?), puis, après aération, fruite jaune mûr, note pralin, amande grillé, pointe chèvrefeuille, tarte citron meringuée, fond fumé grillé qui demeure plus marqué qu'à l'accoutumée. La bouche est droite, nerveuse, de la matière, suave, de la fraicheur, sur le fruit plus blanc, pomme typé granny, citron vert (noisette), note pralin, amande grillé, fond fumé grillé. La finale est fraiche, puissante, bien enrobée de cette matière suave et belle persistance de fruit jaune et blanc, de tarte citron meringuée, note pralin, amande grillé, fond fumé grillé. Bon, c'est très bon TB-Excellent 90 (16),  mais pour la première fois, je trouve le nez, et la structure très coche dans l'esprit même si après aération et réchauffement, on s'en éloigne quelque peu pour revenir vers du classique Guffens, "moderne" mais ou le fruit, et un coté moins technique reprend ses droits.

Vosne Romanée, Domaine Rion 2012 : Un nez éclatant de fruit, framboise, groseille, note sureau, réglisse, amande, fond fumé. La bouche est corpulente, large, tanins soyeux, belle fraicheur qui dynamise la bouche sur la groseille, la framboise, note épice, réglisse, pointe floral, pot pourri, fond fumé et amande. La finale est fraiche tonique, belle empreinte tannique et persistance intéressante de framboise, groseille, note épice réglisse, sureau, fond amande et fumé. TB-Excellent 90 (16).


Volnay Voillot VV 2013 : Un nez expressif, séduisant, de cerise burlat mûre, de framboise, note sureau, épice, amande pointe ronce, sous bois, fond léger fumé. La bouche est charnue, large, tanins soyeux, de la fraicheur qui tient l'ensemble, sur la cerise noire, puis framboise, note épice, sureau puis plus végétale, ronce, fleur, fond léger fumé et amande douce. La finale est large, tonique, bien enrobée, persistance honnête de cerise, framboise, note épice, ronce et fond amande, sureau. TB 89 (15,5)

Amicalement, Matthieu

jeudi 14 juillet 2016

Dernier diner du DEP avant les vacances : Rhone blanc

Bonjour à tous,


Après la terrible nouvelle de la fermeture du vieux Chêne, nous avons récidivé à la Roca dans le 17eme pour un 2eme diner fort bon ! Le thème du jour, Rhone blanc, en gros tout ce que j'aime :-) Mais déguster, c'est gouter, regouter, et reregouter...


Pour commencer, on fête la promo de Stéphane avec une bouteille de bulle qui m'évoque furieusement le chenin au nez à l'ouverture avant de passer sur la pomme caramélisée et la brioche. la bouche a la bulle fine mais elle est d'une mollesse qui me laisse de marbre, tout comme la finale que je trouve courte. Ah c'est du champagne, Ah c'est une grande année 2004 de Bollinger, Ah ben ça confirme que le champagne c'est vraiment pas mon truc. Bien 86 (14) pour moi, c'est dire !


Vin 1 : Un joli nez de peche de vigne, note amande et fleur d'oranger. La bouche est large, souple avec du gras mais une belle structure dans un profil amer, peche de vigne, amande, et pointe fleur d'oranger agréable. La finale est un peu plate, persistance honnete sur l'amande et ce côté floral typé fleur d'oranger. B-TB 87 (15) que ce Châteauneuf du pape, Cailloux 2012






Vin 2 : Un nez mentholée évoluant sur l'herbe séchée, le foin, note peche sur un fond fenouil. La bouche est large, droite, grosse structure qui tient l'ensemble, belle matière dense, sur l'amande, les herbes séchées, le fenouil, note fumé puis plus marqué d'un élevage boisé légèrement caramel. La finale est ronde ample, mais droite avec une certaine puissance, et belle persistance d'herbe séchées, de fruit blanc, de fenouil sur un fond encore marquée d'un élevage bois caramel qui s'impose un peu. TB-Excellent 90-92 (16-17) selon l'évolution de cet élevage. Hermitage Guigal 2011


Vin 3 : Un nez plus évolué, fruit blanc, puis pétrole presque mais pas très complexe. La bouche est ample mais souple, au toucher gras à l'attaque mais qui devient fluide, sur une sensation sucrailleuse qui évolue alcool, sur fenouil, puis note terpénique/pétrole. La finale est opulente, souple, un peu chaude, persistance honnête de pétrole, anis, fenouil. Châteauneuf du Pape, Grand Veneur 2004. B-TB 87 (15)






Vin 4 : Un nez séduisant de champignon, puis reine claude, note cire d'abeille sur un fond terpénique typé pétrole. La bouche est ronde, belle attaque fine et délicate, cela reste dense, et bien droit sur la reine claude, note pétrole, voir pin, fond cire d'abeille. La finale est structurée, droite, avec une belle persistance de prune, de reine claude, note pétrole, cire d'abeille et une fond pin des landes séduisant et frais. Excellent 91 (16,5) que ce Belley, Chateau Cremat 2003




Vin 5 : On passe au rouge et là, ça commence fort. Un nez de pneu chaud très marqué, d'alcool, de cerise kirchée et cacao. La bouche est l'avenant, énorme, en attaque puis toute fluide, sur un côté entre sucré et amer cacao, tout ça dominé par le pneu chaud. A mon avis une bouteille à problème que ce Patrimonio Arena 2004.








Vin 6 : Un nez beaucoup plus classique pour finir, de fruit rouge léger confit, note orange sanguine, d'épice sur un fond de cuir classe. La bouche est robuste, ample, tanins soyeux, dense fondus mais qui en impose, sur la myrtille, le cassis, puis cerise kirchées, note épice, orange sanguine et fond de cuir. la finale est fraiche, acidulée, et offre une belle persistance de fruit rouge acidulée, puis plus noir, orange sanguine, épice et fond de cuir. Assez classique pour que je reconnaisse ce Bandol Pradeaux 1995 que j'ai déjà bu 3 fois. Excellent 93 (17)


Une soirée plutôt réussi finalement, ou en tout cas moins pire que ce que j'attendais même si on est loin de mes thèmes préférés !


Amicalement, Matthieu

vendredi 1 janvier 2016

Vins de Saint Sylvestre et de vacance

Bonjour à tous,

Bu à la Saint Sylvestre sur un salmis de pigeons, risotto aux champignons aromatisés truffe.

Meursault Buisson Charles Goutte d'Or 2005 : Un nez assez discret de fruit blanc, poire, pointe grillé réduc qui disparaît après 2H d'aération, puis de la fleur tilleul, fond  amande un peu frangipane et noisette fraiche, léger brioche. La bouche est ample, large, belle matière dense, pure, c'est tonique car bien structuré par la fraicheur, sur le fruit blanc, la poire, qui devient très pure au fur et à mesure de la dégustation mais qui du coup perd la complexité des notes de tilleul, de noisette fraiche et le fond beurrée léger puis un peu plus crayeux. La finale est ronde, ample, bien soutenue par la fraicheur qui offre une belle persistance de fruit blanc, poire William, devenant très prégnante, note tilleul, voir chèvrefeuille, fond amande et noisette. Excellent 93 (17) mais moins bien gouté que la précédente, moins complexe au fur et à mesure de l'aération, à l'inverse du suivant.

Chambertin Rossignol Trapet 2006 : Un nez encore discret (aérer 4H) de fruit, cerise, groseille, note réglisse puis plus fraiche, ronce, sous-bois, une pointe florale pivoine sur un fond fumé soupçon de cacao. La bouche est charpentée aux tanins soyeux, pas très dense certes, mais ample, aux tanins satinés, fins et délicats, sur la cerise, la groseille, note fraiche ronce, de sous bois, puis fleurie pivoine, épice entre patchouli et réglisse, fond léger fumé (la sapidité vient avec l'aération)... La finale est ronde, ample, fraiche, prend un peu de puissance (mais je sais que c'est un Chambertin sinon...), tout en offrant de la délicatesse et une belle empreinte tanique satinée sur la cerise, la groseille, note de sureau, de réglisse,  puis fraîche de ronce, sous bois et fond léger fumé, amande, noyau. Surtout si vous souhaitez en ouvrir une, faire une longue aération car le vin s'est gouté meilleure, bien plus sapide le lendemain midi. Donc A Attendre !!! Excellent 92-94 (17-18) 17 pour cette fois.

Et sinon durant les vacances :

Vougeot, Clerget Les petits Vougeot 2005 : Un nez séduisant, fin, de cerise noire, puis sureau, mûre, note framboise pointe épice et fond de cuir classe dans un profil profond. La bouche est corpulente, ample, large, tanins soyeux, puis c'est frais tonique, profil long et profond assez puissant sur la cerise, puis la groseille, framboise, pointe épice, note ronce et fond noyau de cerise et cuir classe. La finale est équilibrée, tonique, fine et précise, persistance intéressante sur le fruit acidulé, cerise, framboise, groseille, note sureau, épice et fond de cuir. TB-EX 91 (16,5). Commence à s'ouvrir dans un profil austère, profond et classe.

Volnay Voillot VV 2010 : Un nez frais, pinotant, expressif de cerise, de framboise, note ronce sur un fond sureau et léger noyau. La bouche est corpulente, large, ample aux tanins ronds, bel équilibre tonique, sur la cerise, la framboise, note ronce pointe épice, fond sureau et noyau de cerise. La finale est ronde, ample, persistance honnête de cerise, framboise, ronce et épice sur un fond sureau et noyau. TB 88 (15)



Vosne Romanée Rion 2010 : Un nez intéressant de fruit noir puis rouge, groseille, note marquée de rafle, de ronce, pointe sureau, amande, aubépine, fond fumé. La bouche est corpulente, large, aux tanins soyeux, doux, sur le fruit noir puis rouge, note amande et aubépine, puis plus végétal noble ronce, rafle sur un fond noyau cerise, et fumé. La finale équilibrée est droite, fraiche, persistance intéressante de fruit noir et rouge, toujours amande aubépine et fond sureau et noyau de cerise et léger fumé. A attendre que le vin s'épanouisse, TB-Excellent 89-91 (15,5)

Puligny Montrachet Girardin VV 2004 : Un nez expressif, ouvert, presque capiteux de fruit jaune et blanc, note réduc grillé un peu entêtante (très coche) qui s'atténuent à l'agitation, puis chèvrefeuille, citron meringuée pointe aubépine, fond beurre et fumé grillé. La bouche est ronde à l'attaque puis tendue, droite, bien dans mon image d'un puligny, de la profondeur, bien enrobée d'un touché légèrement gras, sur la tarte citron meringuée, le fruit jaune, note grillé marqué (réduc), fond amande grillé. La finale est fraiche presque puissante, gourmande, plus typé chassagne je trouve, avec une jolie persistance de fruit blanc et jaune, ce coté citron en mode tarte meringuée puis plus élégant chèvrefeuille, fond amande, macadamia, beurre et fumé. TB 89 (15,5) comme souvent avec cette maison dans un style classique Beaunois.

Minervois, Luc Lapeyre L'amourier Autrement 2013 : Un nez marqué "bio" sudiste, avec ce coté animal réduc mais fugace, sur le fruit noir, la mûre, le pruneaux sans lourdeur, note épice typé poivre et réglisse, pointe florale gracieuse violette, fond cacao friand. La bouche est droite en attaque puis plus ample, charpentée aux tanins ronds, sapide sur le fruit noir, le pruneaux, c'est assez gourmand et cela reste "frais" grâce aux notes florales et épices, fond de cacao/chocolat. La finale garde de la fraicheur, c'est plutôt puissant mais dans un juste équilibre sur le fruit noir, le pruneaux, note épice poivre, réglisse, pointe floral et fond cacao assez gourmand. Très bien fait, joli vin offert par mon beau père, Merci ! TB 88 (15). Je pense à assemblage syrah (à mon avis majoritaire), grenache et sans doute d'autres cépages.

Bandol, Tempier Migoua 2006 : Un nez discret mais élégant de cassis, note légèrement animal, puis épice réglisse, la plus classique orange sanguine, une pointe de garrigue, et un fond cacao chocolat. La bouche est charpentée, grosse structure, matière dense, tanins soyeux, encore un peu serré et en dedans, mais bien poli, sur le cassis, la mûre, note épice orange sanguine, réglisse, pointe animal fond cacao chocolat. La finale est ample, puissante, sur la structure, persistance honnête de cassis, orange sanguine, épice fond cacao. A attendre que le vin s'épanouisse, mais joli et loin d'être rustique. TB 89-91 (15,5-16,5)

Volnay, Cailleret Rebourgeon Mure 2013 : Un nez peu expressif bien sûr, sur la cerise, le cassis et son grain, note sureau, ronce, fond noyau, amande et fumé. La bouche est corpulente, ample, belle densité, pleine et droite, puissante, tanins soyeux à la belle structure encore bien jeune, sur la cerise et son noyau, note sureau, puis ronce, fond amande douce et fumé. La finale est puissante, fraiche, belle persistance de cerise noire, puis plus rouge, pointe acidulée, note sureau et ronce, fond amande douce et léger fumé. Excellent 91-93 (16-17)

Sancerre, Boulay 2014 : Un nez séduisant, typique de sauvignon sancerrois, sur le fruit jaune, le citron, note d'ananas, fond frais végétale mais mûr de buis, d'acacia. La bouche présente un gros volume, très fraiche, vive, tendue, matière mûre, dense qui enrobe dans un touché suave, sur le fruit jaune, le citron, pointe d'ananas et un fond végétal frais de buis, d'acacia, note roche typé calcaire. La finale est fraiche, bien enrobée, tonique, puissante, persistance intéressante de citron, fruit jaune, et le fond buis acacia. Pas très complexe mais matière bien mûr, dense et tonique dans une aromatique classique que j'apprécie beaucoup ! Attendre un peu que la puissance soit domptée, beau potentiel TB-Excellent 89-91 (15,5)

Amicalement, Matthieu