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Le vin, ça se partage ! c'est comme le bonheur... Le bonheur simple d'une dégustation de grand vin de Bourgogne ou d'une belle syrah ! Alors n'hésitez pas à consommer ce blog sans modération, contrairement à l'Alcool qui se consomme, majeur et avec modération. La plus part des vins sont dégustés et crachés.... Consulter le aussi en vidéos sur YouTube

dimanche 30 décembre 2018

Les vins bus pendant les fêtes de Noel

Bonjour à tous,

Nombreux repas pendant cette semaine de fêtes de Noel, et donc nombreuses bouteilles ouvertes.





Meursault, Buisson Charles VV 2010 : Un nez très élégant, pure, de poire, fruit blanc mur, note aubépine, amande, enveloppant, fond frais légèrement crayeux avec une pointe sésame classe. La bouche est ronde, ample à l'attaque puis droite bien tenue par la fraicheur, sur le fruit blanc, la poire, puis plus mur/exotique, fruit jaune, note aubépine, amande, fond crayeux avec ce léger sésame classe. La finale est ronde, avec de la fraicheur, tendue, persistance intéressante de poire, fruit jaune, amande aubépine, fond léger sesame. TB-Excellent 91 (16,5) un style que j'aime beaucoup, moins convenu que le meursault gras, grillé à la structure tendue/vive.




Châteauneuf du Pape, Guigal 2005 : Un nez marqué un peu animal, de prune, pointe kirch, légères épices, fond cacao. La bouche est charpentée, droite, tanin rond, c'est droit un poil rigide et stricte, sur la prune, épice réglisse, patchouli pointe animal/cuir, fond cacao. La finale est ronde, sur la prune, prunelle, réglisse, animal en pointe, fond cacao. Bien fait, droit, pas très complexe, manque de rondeur. TB 90 (16)






Saint-Aubin, Langoureau En Remilly 2009 : Un nez très séduisant, élégant, de poire mûr, puis fruit jaune, pêche de vigne, note citron, chèvrefeuille, puis amande douce,  pointe sésame grillé, fond léger cire d'abeille. La bouche est ronde, ample, beau toucher gras, matière dense, de la structure qui tient l'ensemble, sur la poire, le fruit jaune, note aubépine, amande puis épice, pointe sésame grillé, fond amande douce, voir craie. La finale est ronde, puissante par sa structure et belle persistance de poire, de fruit jaune, peche de vigne, amande, aubépine, chèvrefeuille, et léger sésame sur le fond. Excellent 92-93 (17) Un très beau 2009 qui tient ces promesses, offrant par sa structure, la profondeur et la tension nécessaire.



Haut-Médoc, Chateau Maucaillou Felletin 2001 : Un nez évolué de bordeaux a point, sur un léger cassis, puis surtout encre, cèdre, note épice plutôt typé réglisse, fond de cuir. La bouche est charpentée, droite, tanins ronds, c'est frais et profond, un poil rigide, sur le cassis, note de terre puis encre, cèdre, fond de cuir. La finale est fraiche, pleine, bien enrobée quand même, et persistance honnête très tertiaire, de cassis léger, encre, graphite, fond de cuir. B-TB 86 (14,5) pour ce cru acheté en FAV à 6€ à l'époque.





Pour le repas du réveillon de Noel, avec les enfants.

Sancerre, Boulay Clos de Beaujeu 2011 : Un nez fin, délicat, élégant, sur le fruit blanc, belle note de foin humide, de sous-bois, mousseron (presque chablisien) puis pointe fruit exotique plus typique, fond buis, acacia et un côté roche silex. La bouche est droite, tendue, vivacité assez marquée, profonde, à la jolie matière tout juste enrobante, sur la pomme granny, le citron, note mousseron, foin humide, puis buis acacia, fond roche qui claque. La finale est fraiche, tendue, sur le citron, la pomme granny, puis note mousseron, foin humide, pointe buis acacia et fond de roche. Excellent 92 (17) un poil vif pour moi, mais parfait pour les huitres.



Saint-Emilion, Chateau Laroze 1998 : Un nez plutôt discret, de cerise, léger kirch, puis fraise, note graphite, pointe cèdre, puis presque vanille (!), fond fumé, tabac, asse classe. La bouche est charpentée, droite, tendue, profonde, tanins soyeux sans être super précis et dense mais bien enrobant, sur la cerise, la fraise des bois, note cèdre, graphite, pointe bourgeon de cassis, fraiche, fond fumé. La finale est droite, bien soutenue par la rondeur de l'empreinte tannique, c'est profond, classe, et persistance intéressante de cerise, fraise, puis cèdre, graphite et fond fumé, tabac. Pas super complexe mais très agréable, droit, profond tout en étant friand. Excellent 92 (17) pour ce vin dont la première expérience, 10 ans avant, avait été un échec… Bonne surprise de Noel



Pauillac, Chateau Lynch Bages 1996 : Un ne plus expressif, plus complet de Pauillac arrivant à maturité, cassis mûr, note épice, boite à cigare, réglisse aussi, pointe plus animal que cuir, moins élégante, fond fumé, tabac blond avec un côté sous-bois, champignon noble. La bouche est robuste, y'a de la matière, c'est dense, mais de jolis tanins fins, précis et soyeux, c'est frais, de la profondeur, sur le cassis presque acidulé, note boite à cigare, puis plus réglisse, toujours cette pointe animal viande fraiche, fond fumé, tabac blond. La finale est fraiche, puissante, belle empreinte soyeuse et longue persistance de cassis, avec un côté acidulé, note boite à cigare, ce coté épice réglissé et le fond tabac blond, fumé. Excellent 94+ (17,5+) car pointe animal pas super classe (la bouteille précédente 18).

Sauternes, Chateau Rayne Vigneau 2001 : Un nez séduisant, en finesse, sur l'agrume et le fruit confit, ananas, orange, note d'épice, thé de noel, fond de cire d'abeille. La bouche est ronde à l'attaque, mais gardant de la finesse, puis ça se tend, belle fraicheur, pas extrêmement expressive et pas de sucre écœurant, fruit confit, plus exotique, note épice fond cire d'abeille. La finale est ronde, bien soutenue par la fraicheur, acidulée, fruit confit, ananas, orange amer, note épice et fond cire d'abeille. TB-Excellent 91 (16,5)


Puis pour un noel plus famille large, j'ai apporté 2 bouteilles ui ont été très appréciées :

Chassagne Montrachet, Morey Coffinet 2010 : Un nez expressif de fruit blanc, note d'amande, assez frangipane, puis chèvrefeuille, fond crayeux et fumé. La bouche est droite, belle matière ample qui tapisse, c'est frais, presque tendue, sur le fruit blanc, puis plus citron, chèvrefeuille, note d'amande, frangipane, pointe sésame, fond crayeux et fumé. La finale est fraiche à la belle empreinte soyeuse, et persistance intéressante de fruit blanc, d'amande, chèvrefeuille, et fond léger fumé. Excellent 91 (16,5)







Haut-Medoc, Chateau La Lagune 2003 : Un nez expressif, de fruit noir mur, note épice réglisse, pointe cuir/animal, puis fraiche, poivron rouge grillé, fond moka et fumé. La bouche est charpentée, droite, tanins soyeux, c'est plutôt frais, fin et profond, sur le cassis, note poivron rouge grillé puis réglisse, fond moka, et fumé. La finale sur la structure, est acidulée, gourmande, et belle persistance de cassis, note fraiche poivron rouge grillé, pointe épice fond moka et fumé. Excellent 92 (17)

Amicalement, Matthieu

dimanche 23 décembre 2018

Les vins bus avant la folie des fêtes

Bonjour à tous,

Les bouteilles dégustées avant donc Noel, avec quelques 2016-2017 tout juste rapportées de Bourgogne…





Marsannay, Domaine Bart Clos du Roy 2016 : Un nez souligné d'une pointe réduc fumé grillé assez séduisante bien que marquée, sur la framboise, note d'épice, réglisse, puis ronce sous bois, fond carroube. La bouche est pleine, corpulente, jolis tanins fins et soyeux, c'est frais, sur la groseille, la framboise, note ronce, sous bois, pointe réglisse, fond carroube (moins de réduc en bouche, pas de grillé marqué). La finale est fraiche, bien enrobée, tonique, pleine, fruit rouge, groseille, belle persistance ronce, sous-bois, fond carroube. Pas le millésime le plus gourmand, mais un fruit qui garde de l'éclat, une belle persistance et une fraicheur voir vivacité suffisamment enrobé. TB 90 (16) car ce millésime n'est pas dans le style que j'aime, mais chez Bart on fait toujours bon :-)



Nuits Saint-Georges, Chantal Lescure Les Damodes 2008 : Un nez expressif de fruit noir, puis plus groseille, note végétal mais agréable, une certaine complexité, ronce, sous-bois, bourgeon de cassis, fond fumé marqué mais classe. La bouche est droite, tendue, matière suffisamment enrobante, tanins fins, un poil stricte, rigide, manquant un peu de rondeur quand même, sur le fruit rouge, la groseille, un côté vif mais pas agressif, note ronce, bourgeon de cassis, puis plus carroube, moka, fond fumé. La finale est fraiche mais bien enrobé, puissant, belle persistance de groseille, fruit rouge, carroube, note vegetal, ronce, bourgeon cassis, fond fumé moka. TB+ 90+ (16+)




Gewurztraminer, Ginglinger Eichberg 2009 : Un nez expressif gardant de la finesse, sur le fruit exotique, litchi, goyave, note d'agrume fraiche pointe fleur blanche jasmin, fond roche. La bouche est ronde, ample, matière velours style gras, mais cela reste précis, sur le fruit exotique, puis fond presque poivré mentholé. La finale est ronde, ample, sucrosité acceptable et beaux amers pour équilibrer, belle persistance fruit exotique, fleur et fond de roche. TB-Excellent 90 (16). Joli dans le style du millésime car précis, même si cela manque de fraicheur/gnaque ou de profondeur en 2009, pas un millésime à Gewurz…





Volnay Rebourgeon Mure Caillerets 2016 : Un nez expressif, carré, de cerise noire, framboise, note noyau cerise, pointe épice fond amande. La bouche est charpentée, droite, carrée, puissante, sur trame fraiche, c'est dense, tanins soyeux mais marqués, framboise, cerise, note épice fond amande, et léger fumé. La finale est fraiche, sans excès, bien enrobée, belle densité, puissant, belle empreinte, et persistance longue de cerise, framboise, note épice et fond amande et léger fumé. Excellent 92-94 un style qui m'évoque cette fois plutôt 2002 (fraicheur, densité matière sans le côté anguleux sur cette bouteille).





Beaune, Rebourgeon Mure Epenotte 2017 : Un nez frais, jeune, de fruit rouge et noir, note noyau, épice, pointe ronce agréable, friand. La bouche est charnue, ronde, aux tanins tendres, soyeux, avec une belle expression de groseille, framboise, note épice pointe ronce fond noyau de cerise, c'est très friand, très agréable. La finale est fraiche mais avec une belle rondeur sympa et une persistance honnête de fruit, noyau et épice. B-TB 88 (15)






Pessac-Léognan, Chateau Malartic Lagravière 2004 : Un nez très séduisant et classique pour le cru, framboise mûr, note d'épice typé réglisse, voir poivre, pointe cuir/animal, fond classiquement fumé, joli complexité. La bouche est charpentée, droite, jolis tanins, fins, précis et soyeux, sur la framboise mûr, acidulé, note épice plus poivrée, puis bois précieux typé cèdre, pointe cuir/animal, fond fumé classe. La finale est fraiche, pleine, allez on reprochera une empreinte tanique un peu séchante, râpeuse, rustique signant le millésime moyen, mais belle persistance, longue, de framboise mûr, acidulée, d'épice poivre, réglisse, sur un fond fumé classe. Excellent vin 92 (17) à la belle plenitude, complexité, surtout dans le contexte du millésime et la dernière et meilleure bue des 5 précédentes.



Meursault, H Germain Poruzots 2012 : Un nez fin, de fruit jaune, note pain d'épice puis plus amande, aubépine, pointe beurre frais fond léger fumé (pas de réduc grillé, pas de lourdeur). La bouche est droite, belle densité, joli matière enrobant la fraicheur, c'est presque tendue, sur le fruit jaune puis la poire, note amande, aubépine, pointe frangipane, fond léger crayeux puis fumé. La finale est droite, bien tendue, bien enrobée, et belle persistance de fruit jaune mûr, aubépine, amande, pointe gras beurrée plus marquée, fond fumé plus marqué. Excellent 91 (16,5) car la finale est un peu écœurante à l'ouverture, mieux, plus fin le soir après 6-8H d'aération





Côte Rôtie, Rostaing Ampodium 2016 : Un nez jeune évidemment, cassis, puis noyau de cerise, pointe épice, note encore marqué de son élevage noble, fond frais qui se devine bacon grillé, fumé. La bouche est corpulente, jolis tanins soyeux, belle densité, de la fraicheur, et de la rondeur, plus expressif sur le cassis, puis épice réglisse, belle note de violettes, fond bacon grillé noyau de cerise. La finale est ample, tanins un poil accrocheur, et persistance intéressante cassis, violette, épice fond bacon grillé, noyau. TB-Excellent 90-92 (16-16,5)




Amicalement, Matthieu

dimanche 9 décembre 2018

Et les vins bus hors WE bourgogne

Bonjour à tous,

Voici les vins dégustés ces dernières semaines hors WE bge et soirée du DOP.





Montlouis, Chidaine Choisilles 2008 :  Un nez de chenin évolué, sur le fruit jaune mûr, coing roti, note miel avec un côté oxydé assez marqué, épice curry, olive verte, pomme chaude, fond tourbé ambré classe. La bouche est droite à la matière ronde, ample, au toucher soyeux, avec un coté acidulé, sur le fruit jaune mûr, le coing rôti, puis ces notes oxydées, épice typé curry, pomme blette sur un fond tourbé. La finale est bien enrobée, un côté salivant, sur le coing rôti, le fruit jaune, les épices et ce fond tourbé. TB-Excellent 91 (16,5) même si un poil trop sur les aromes évoluées pour moi.





Gevrey Chambertin, Rossignol Trapet Les Etelois 2010 : Un nez très séduisant, de framboise, groseille, note d'épice girofle, puis plus fraiche, pointue, groseille à maquereau, bourgeon de cassis, ronce, fond fumé classe. La bouche est corpulente, ample puis de la structure c'est droit, frais, un côté gourmand de framboises mûrs, de groseille acidulée, belle note de girofle, de réglisse, pointe ronce, groseille à maquereau, végétal bourgeon de cassis, fond fumé classe. La finale est fraiche, profonde, et belle persistance de groseille, de framboise, acidulée, note girofle, réglisse, toujours ce cote frais ronce, groseille à maquereau, végétal noble, bourgeon de cassis, et fond fumé classe. Excellent 91 (16,5)



Madiran, Chateau Bouscasse VV 2009 : Un nez expressif de fruit noir mûr, cassis, mûres, note fraiche élégante presque mentholé, pointe épice réglisse, fond balsamique bien intégré. La bouche est robuste, puissante, tanins denses, encore un peu serrés, astringents, de la profondeur à défaut de fraicheur, sur le cassis, la mûr, note mentholé qui apporte cette fraicheur, épice réglisse, et fond balsamique qui reste élégant. La finale est puissante large, empreinte tannique encore marquée, ça envoie mais cela reste précis, droit et belle persistance cassis, mûre, menthe, balsamique. Excellent 91 (16,5).



Chambolle Musigny, Amiot Servelle Les Amoureuses 2009 : Un nez friand, de framboise, groseille, note épice girofle, réglisse, pointe fraiche ronce, fond fumé. La bouche est corpulente, tanins fins, soyeux et précis, c'est plutôt dense, en longueur, droit, voir profond, dans un profil plutôt amer, sur la framboise, la groseille, note noyau typé jeunesse, puis épice girofle, réglisse, fond fumé. La finale qui garde de la fraicheur, fine, précise, délicate, présente une longue persistance de framboise, noyau, épice, fond fumé. Un vin très amoureuse dans l'esprit, droit, profond, fin, délicat et long mais ça manque de gourmandise surtout pour 2009, et de complexité. Un très bon vin certes, mais dans son état actuel, étant donné son prix, j'espère qu'il va gagner en complexités dans les prochaines années. Excellent 93 (17)


Volnay, Voillot Les Champans 2016 : Un nez jeune bien sur, de cerise griotte, note noyau de cerise, puis plus amande, pointe épice, fond léger fumé. La bouche est corpulente, pleine, tanins denses, plutôt soyeux mais comme déjà remarqués sur ces 16 légèrement pointus/anguleux, structure fraiche, profil  sur l'amertume, cerise, note noyau cerise, ce côté amande assez marqué, fond léger fumé. La finale est pleine, fraiche, bien enrobée, et belle persistance cerise, amande, pointe épice et fond léger fumé. Excellent 91-93 (16-17). Ces premiers 2016 me confirment mes impressions de l'année dernière, pas le style de millésime que je préfère.



Amicalement, Matthieu

dimanche 2 décembre 2018

WE en bourgogne avec nos paulées Montheliniaque démoniaque

Bonjour à tous,

Encore une fois, quel merveilleux WE en Bourgogne ! Retrouvez nos amis vignerons, et festoyez le soir dans des paulées maisons magnifiques, mon programme préféré. Merci à Pascale Chicotot cette année pour avoir participé à ce moment de convivialité qu'elle a ensoleillé de sa présence bienveillante avec un exercice très intéressant sur le millésime 2003.



Et les visites, programme habituel avec cette année, quand même, la découverte du domaine Jacques Carillon à Puligny. Des vins droits, fins, je dirai classique et conforme à l'image que je me fais des Pulignys. Goutté toute la gamme en 2017, plus Puligny et Perrières 2016. Jolis vins, mais pas le style que je préfère. Souvent des notes réduction grillées au nez, que certains adorent, pas moi, et des bouches fines à la structure droite mais des tensions, fraicheur un peu trop marqué pour moi. Je préfère quand celle-ci sont bien enrobées par des matières plus rondes. D'ailleurs le Puligny Perrières a été mon cru préféré, je l'ai trouvé plus enrobé, plus séducteur que les autres, sans perdre cette profondeur, et la tension propre au vin de Puligny.

Merci Serge L pour les photos.

Concernant les millésimes, nous avons dégusté selon les domaines 2016, 2017 et 2018.
2016 a plutôt confirmé mon ressenti de l'année dernière, pas mon millésime préféré, loin s'en faut. Des tanins/matières concentrés, certes, mais du coup un peu saillants, serrés, accrocheur, des profils souvent amer, et du fruit un peu mat, manquant d'éclat à mon goût.
2017 a aussi confirmé les premières impressions de l'année dernière voir même les a amplifié avec ce côté friand, simple dans le sens "facile à boire", joyeux, en tout cas sur la cote de Nuits… Un millésime qui pourra se boire vite avec bonheur, sans se prendre la tête, offrant un fruit avec plus d'éclat, moins de concentration certes mais des matières soyeuses, des fraicheurs qui gardent les vins toniques. Moi il m'évoque, en rouge, les 2013, 2011, 2007... Plus disparate en Côte de Beaune sur ce que j'ai gouté. Idem en blanc, de très belles dégustations chez certains, voir superbes (Germain), plus difficile chez d'autres, je me garderai donc de porter un jugement trop hâtif.
Enfin 2018, uniquement chez 2 vignerons, mais en ce qui me concerne, j'y retrouve tout ce qui fait un grand millésime, en tout cas, comme j'aime. Des vins concentrés, avec de beaux tanins mûrs, des matières précises, une belle énergie, sans fraicheur marquée, mais avec de la tension, de la profondeur. Des vins qui se gouttent déjà avec gourmandise. Tout ce que j'aime, m'a clairement évoqué 2015, 2010, 2005... Probablement un millésime de garde voir de grande garde. On boira les 2017 en les attendant :-)

Enfin, nombreuses rencontres (4 en 2 jours) impromptus de lecteur LPVien ou blog, au resto, chez les vignerons… De l'effet des CRs vidéos, car finalement je me ressemble assez :-) Gros clin d'oeil à Frisette, rencontré avant le derby chez et par l'entremise de Thibault. On aurait pu se croiser au Souflot mais nous y étions le soir. J'ai aussi beaucoup aimé la cuisine, l'ambiance… et ai trouvé assez chic de ne pas facturer le Zalto que j'ai explosé alors qu'il vaut le prix du repas…

Et ces Paulées, me direz-vous, et bien voici mes CRs pour les vins que j'ai préféré, sachant que TOUT s'est bien gouté, effet magique de ces soirées.

Le vendredi soir avec DavidC.


Très beau magnum de Chassagne Fairendes Morey Coffinet 99, un chardonayn à maturité aux belles notes de truffe, d'amamnde, pointe fruit exotique, droit et long mais bien enrobée d'une matière au beau toucher gras. Excellent 93 (17+)
Très joli Pouilly des frères Bret La soufrandière les Quarts 2005, que nous n'avons pas trouvé, vin droit, énergique, belle concentration et énergie, classe. Excellent 93 (17)

Ensuite, un vin qui n'existe pas :-), seul Benoit en France et quelques américains ont pu y accéder… Cote Rotie Cote Blonde Rostaing 2008 (la cuvée a été assemblée en quasi totalité dans la cuvée générique prénommé 5 terroirs en 2008). Très bon vin, mais une certaine rusticité des tanins ce qui est un comble pour une Cote Blonde et qui explique la décision du domaine...TB-Excellent 91 (16,5)
Très beau Lagune 89 comme d'hab (voir CR sur le blog car s'est gouté égal à lui même), même si ce soir là y'avait de la concurrence. Excellent 93 (17,5).
Barton 2007 TB 92 (16,5), fruit rouge et fumé, encore un peu serré.
Un vin à maturité avec une pointe animal, belle note champignon classe, encore du fruit, acidulé et de la réglisse, fond gourmand avec une pointe fumé. Excellent 94 (17,5) que ce Pape Clément 70.

On passe au Bourgogne avec un nez tout de suite joyeux, gourmand, fin, un poil sauvage, des tanins fondus, suave, finale acidulée sur un fond léger moka gourmand. Excellent 93 (17) que ce Volnay Cailleret Voillot 2002.
Puis c'est un nez superbe, complexe, fruit mûr, épice, pointe cuir, note sous-bois fraiche et fond fumé classe. La bouche est encore un peu serré voir un poil astringente dans son empreinte tannique mais très grande longueur. encore jeune. Excellent 93-95 Chambertin Rossignol Trapet 2006.
Son petit frère le Chambertin 2012 débouché le matin, qui se présentait encore fermé, s'est ouvert au fil de la journée et est superbe ce soir. Grand vin, droit, profond, complexe et long. Excellent 94-96 (18). A nouveau un nez à point, complexe, gourmand avec ce coté moka typique du beaunois, bouche pleine, dense, beaux tanins soyeux, ample, belle finale, un régal que ce Volnay Champans Voillot 2000 Excellent 94 (17,5)

Le Châteauneuf Clos des papes 2000 était un peu violent après la délicatesse des Bourgognes, kirchée, puissant, moins mon style mais un vin dans son style qui a plu.
Avec le Beaucastel 98, on revient vers plus de finesse, précision, même si la puissance reste de mise. Très joli vin qui gagne à l'aération en complexité aromatique. Excellent 94 (17,5).
Le suivant est marqué de son age respectable, cerise léger kirch, tabac, épice, cuir. La bouche est soyeuse, précise, acidulée mais encore bien vivante, pleine, tonique, belle complexité avec de la délicatesse et une finale ample, délicate, puissante, bien soutenue et longue avec un retour moka, tabac, fumé très classe. Grenache et 78 ont été identifiés pat mes camarades. Excellent 95 (18) que ce Châteauneuf Mont-Redon 78.

Grosse série le samedi :


En blanc, le Chablis Forest Dauvissat 2005 apporté par Pascale était superbe, on était sur un grand cru de Chablis… Excellent 93 (17+)
Le nez délicieusement grillé/fumé (très légère réduc ou fumé du bois) d'une classe folle sur les fruit blanc, la poire William, l'amande, la craie, une pointe champignon noble, de ce Batard Montrachet 2007 de Thibault Morey Coffinet a mis tout le monde d'accord. De même que cette bouche droite, profonde, bien enrobée d'une matière velours, dense, et cette finale fraiche, en tension, longue très grande classe. Excellent+ 95+ (18+).
Tout l'inverse du chateau Grillet 2004 à l'élevage bourguignon marqué, un peu écrasé par cet élevage qui ne m'a pas convaincu. TB 90 (16)
Puis à nouveau très beau vin, très classique, pétrolant, agrume, bouche droite, profonde bien enrobée, finale tout en élégance, cristalline. Un classique que cet Excellent Frederic Emile Trimbach 2011 93 (17).
Le suivant est beaucoup plus explosif, baroque, mêlant l'agrume mûr, à la mirabelle, le coing, notes exotiques, fruit de la passion, puis les épices, sur un fond cire d'abeille classe. La bouche est ample, concentrée, léger sucre et côté perlant, magnifiquement équilibrée par la fraicheur, pointe amertume classe, finale explosive, queue de paon, acidulée et longue persistance très marquée fruit, bien tendue, bien enrobé, et belle complexité… Bref Haut vol 93 (17) que ce Riesling Zind Humbrecht Brand VV 2010 (je découvre a ce moment là que je vais servir la même bouteille ensuite, mais je ne dis rien bien sûr :).
D'autant que le vin suivant vient bien casser le style, avec ce nez beaucoup plus évolué, le grand riesling à maturité, agrume mûr, moka, tourbé, léger pétrole, bouche droite, perception sèche, sur le kumquat, l'agrume acidulée, note quinquina de belle amertume, fond tourbé, moka grande classe. Belle et longue finale sèche. Superbe vin que ce Riesling Zind Humbrecht Rangen de Than, Clos Saint Hurbain 1986
Puis donc le même Brand VV 2010 mais issu de ma cave. Personne n'a identifié le même vin car le mien est plus délié, moins violent, plus harmonieux, et garde cette belle complexité, il perd en fougue, ce qu'il gagne en harmonie; mais tout le monde l'a adoré aussi, le positionnant à peu près au même niveau, certains préférant celle de Mathieu, à la mienne, mais de Matthieu.

Bon autant vous dire que l'on commence les bordeaux par un monstre superbe, déjà abordable, grosse puissance, énorme densité mais de tanins fins et précis, soyeux, presque moelleux mais tenue par une structure droite profonde… Du grand art, à peine marqué par le bois, on est tous plus vieux dans les années 2000. Superbe que ce Pauillac Pontet Canet 2009 Exceptionnel 95-98 (18-19). ça commence fort, bon courage pour passer après.
Et bien, ce Saint-Julien, Chateau Saint-Pierre 2003 s'en est bien sorti, car il fait partie de ces 2003 très réussi, s'appuyant sur une gourmandise bien équilibrée par un acidulé solide évitant le côté flou et fuyant, et offrant par sa charpente marquée une belle structure longue. Excellent 91 (16,5)
Le nez suivant est très classe, le rive gauche à maturité, complexe, liqueur de cassis, cèdre, pointe encre. La bouche est pleine, tanins soyeux, fins, précis, sur le cassis mûr, le bois précieux, cèdre, finale fraiche, gourmande, acidulée. excellent 93 (17) que ce Saint-Julien, Gruaud Larose 90.
Enfin, le top du WE, avec ce nez complexe à maturité, de cassis mûr, de bois précieux, de cèdre, puis plus havane, tabac blond, pointe cuir, note épice… Bouche charpentée, pleine, fondue, tanins moelleux amples, grosse structure, sur le fruit noir mûr, le cassis, le tabac… Longue persistance finale acidulée, tonique, encore bien vivante, superbe complexe, très grand vin, pour une fois la légende est non usurpée. Exceptionnel 100 (20) que ce Saint-Emilion, Château Cheval Blanc 1966.

Le passage à la Bourgogne se passe encore une fois en douceur, avec bonheur, l'austérité/profondeur Bordelaise laissant place à la joie/friandise des Bourgognes avec un vin apporté par Pascale, sur le cassis acidulé, c'est mûr, gourmand, belle note d'épice réglisse sur un fond presque cacao. La bouche est corpulente, dense, beaux tanins mûrs, larges soyeux, c'est plein, gourmand, acidulé et très classe sur le cuir, les épices. La finale tient sur la structure et offre une belle persistance acidulée, complexe. Cela fait très 2003 réussi, et c'est le cas pour ce Nuits Saint-Geroges, Chicotot Les Saint Georges 2003. Excellent 93 (17)
Le vin suivant, aussi apporté par pascale, présente un nez plutôt sur la cerise, des épices girofle/patchouli et un côté floral, mais fait moins évolué. La bouche est mûr, moins de structure, un peu plus souple que le précédent, jusque dans une jolie finale, tendre, fruit mûr, épice, et belle persistance. Je suis toujours sur St Georges mais plutôt sur un 2006, voir 2000, millésime mûr mais moins que 2003. Perdu, c'est Nuits Saint Georges Vaucrins 2003 cette fois; Excellent 92 (16,5)
Ensuite ne de cassis, de cuir, d'épice girofle, belle bouche pleine, corpulente mûr, tanins soyeux, finale ronde, délicate, bien tenue par sa strcuture; Excellent encore 94 (17,5) Clos de la Roche Lignier Michelot 2003.
Cette fois, le nez se présente plus frais avec des notes de ronce, puis plus marqué d'un boisé classe mais bien intégré. Bouche corpulente, large, belle fraicheur sous-jacente, tanins moelleux, finale fraiche cassis, ronce, puis cuir et fond fumé. Excellent 93 (17,5) encore que ce Charmes-Chambertin Dupont Tisserandot 2002.
Les 2 vins suivants, je les réservai pour un diner de mes 50 ans. Le premier présente un nez évolué, voir très évolué, kirché, moka, havane. La bouche est corpulente, droite, tanins soyeux mais l'ensemble est un peu rigide, profond certes, fins et délicat mais cela manque cruellement de rondeur, de suavité pour être grand, et fait limite passé, un peu délavé, même si la finale, fraiche, tonique, est longue, fine et délicate, avec une certaine puissance sur une aromatique kirché, cerise, moka. TB-Excellent 92 (16,5+) que ce Musigny Moine Hudelot 1988.
Le suivant est une bonne plaisanterie que j'avais déjà faite et qui a marché à plein. Il faut dire que ce nez plein, de cerise acidulée, cassis, aux belles notes moka, champignon noble en jette avec un côté sexy, avenant surprenant quand on connait la bouteille. La bouche se tient bien, acidulée, corpulente, ronde sur la cerise lager kirch, le moka, la feuille morte, le sous-bois, le champignon..; bref belle complexité et encore de la présence, y compris dans cette finale pleine, ronde mais un peu courte quand même, il était temps que son origine le rattrape. Tout le monde a aimé, personne n'a trouvé, certain doutant quand même du grand cru Bourguignon (d'autre non :) eu égard à la finale courte. Beau travail technique, et sûrement d'assemblage alchimiquo-régionnaux que ce Beaujolais Saint-Amour Négoce Aubry d'un des pires millésimes du siècle dernier 1968 à part ma naissance bien sûr.
Enfin, pour finir, un nez qui ne trompe personne, très beau, fraise des bois, puis un côté floral pivoine, des épices, de la garrigue, avec un fond presque camphré. La bouche est corpulente, beaux tains fins et précis même si ce n'est pas très dense, c'est frais, délicat, sur la fraise acidulée, note fleurie pivoine, épice, sur un fond havane classe; la finale souple est un poil kirchée, chaude mais la rondeur, la gourmandise, et la fraicheur donnent à l'ensemble un équilibre très séduisant. Excellent 95 (18) pour ce Rayas 2008 millésime que j'aime beaucoup comme 2002.
Le suivant est bien du même tonneau mais cette fois la fraise est plus lactée, les notes plus réglisse et cela présente moins de complexité. La bouche est corpulente dense, les tanins, denses et précis, sont plus strictes, dans un structure plus lâche, sur la fraise, lactée, offrant moins de gourmandise et de complexité. La finale fraiche, est marquée alcool (comme clos des papes 2000), plus poivrée, serrée. Un joli vin mais moins réussi que 2008. TB-Excellent 91 (16,5) que ce Rayas 2004. Le débat s'est ensuite développé sur cette bouteille qui serait moins bonne que d'autres. Moi j'avais déjà gouté ce 2004, et j'en gardai ce même souvenir, et en relisant mon CR de l'époque, je continue à penser que ce n'était pas la bouteille :-).

Bravo au courageux qui ont été jusqu'au bout et vivement l'année prochaine :)

Amicalement, Matthieu.

dimanche 18 novembre 2018

Soirée Crozes Saint-Joseph au DOP et vins du WE

Bonjour à tous,

C'était thème Crozes Hermitage et Saint-Joseph au DOP la semaine dernière. Petit nombre, donc peu de bouteilles mais le nombre ne fait pas la qualité :-)…


En apéro joli Chablis 2017 de Billaud Simon, avec un nez citronné, foin, coquille d'huitre, une bouche ronde mûre plutôt élégante et une intéressante finale citronnée. TB 90 (16)

Vin 1 : Un nez d'amande de fenouil, puis pomme, des notes d'herbe sèche, une pointe champignon mousseron, sur fond de sous-bois. La bouche est droite, assez marqué sesame et amande grillé, note fenouil mais ça finit pralin. La finale est ronde sur le fenouil, note pain d'épice, puis reviennent les notes pralin, sésame. Bon, joli structure mais pas l'aromatique que je préfère. TB 88 (15) que Saint-Joseph, Christophe Curtat Sous l'Amandier 2017.

Vin 2 : Un Coursodon 2010 irrémédiablement oxydé sur la pomme flétri, la crème pâtissière, le caramel au lait et le curry.

Vin 3 : Un nez de cassis, note de poivre puis grosse charge boisé moka, caramel. La bouche est corpulente, avec des tanins ronds, sur le cassis puis les aromes boisés moka caramel. La finale est fraiche et la persistance intéressante en longueur mais trop marqué de son élevage. B-TB 87 (15) pour ce Crozes Hermitage, Domaine du Colombier Gaby 2016.

Vin 4 : Un nez de cassis, note d'épice poivre puis plus baroque, patchouli, pointe de violette, et à nouveau un boisé marqué de moka mais plus élégant, mieux intégré avec un fond bacon grillé. La bouche est corpulente, joli tanins soyeux, c'est ample, plutôt sexy, sur le cassis, le poivre, note de violette, fond moka encore un peu prégnante et bacon grillé. La finale est fraiche, fine, et précise, sur le cassis, le poivre, le bacon et le fond moka. TB 90 (16) dans un style "international" sexy, gourmand, bien fait que ce Saint-Joseph, Guigal Lieux dit 2012.

Vin 5 : Un nez marqué d'une réduction grillé fumé qui s'estompe à l'aération laissant la place à beaucoup plus d'élégance, sur le cassis, les épices, poivre, réglisse, pointe violette, et fond bacon grillé. La bouche est corpulente, belle densité de tanins soyeux, c'est ample, droit, sur le cassis, le poivre, la violette, sur un fond délicatement fumé, bacon grillé, très élégant et friand. La finale est fraiche, de belle persistance avec un côté délié sur le cassis, le poivre la violette et le fond fumé, bacon bien intégré. Excellent 91 (16,5) que ce Crozes Hermitage, Combier, Clos des Grives 2011, décidément toujours une belle cuvée.

Vin 6 : Un nez expressif, plus évolué, hyper gourmand, de cerise macéré, de cassis en gelée, note d'épice carié, poivre, réglisse, pointe florale sur un fond de cuir classe. la bouche est corpulente, beaux tanins fins, précis et soyeux, c'est ample, hyper gourmand, sur le cassis acidulé, la cerise, note de poivre, de réglisse, pointe violette, voir patchouli, fond de cuir classe. La finale est fraiche, tonique, gourmande avec ce cassis acidulé, petite pointe kirchée, note de poivre, de patchouli, fond de cuir. Très beau vin, élégant, classe, gourmand, j'adore. Excellent 93 (17) et je ne suis pas surpris même si pas identifié alors que bu de nombreuses fois avec ce même bonheur, ce Crozes Hermitage, Combier, Clos des Grives 2007 cette fois.

Une soirée intéressante et une confirmation, Clos des Grives c'est bien un Top vin :-).

Sinon les vins du WE :




Macon-Pierreclos, Guffens Chavigne 2014 : Un nez séduisant de vin à la coche, mais peu complexe de fruit blanc, poire, pomme, car marqué de note grillé un poil écrasante, puis léger amande, chevrefeuille, fond fumé. La bouche est droite, charpentée, belle structure marquée, sur le fruit blanc, toujours ces notes de grillés de cacahuete, amande un peu écrasante, puis le chèvrefeuille, tarte citron meringuée, fond fumé tourbé. La finale est fraiche avec de la structure, persistance intéressante de fruit blanc, de chèvrefeuille, d'amande grillée et ce fond fumé grillé. TB 89 (15,5) un peu trop marqué grillé pour moi, manque de pureté, netteté à mon gout.





Pommard, Voillot Pezerolles 2009 : Un nez expressif très séduisant de fruit noir mûr, cassis, mûres, puis les notes d'épice marquées, poivre, réglisse, pointe fraiche ronce, sous-bois et le fond moka, gourmand et frais. La bouche est corpulente, large à l'attaque, ample, beaux tanins soyeux, de la structure qui tient le vin, sur le cassis, la mûre, note réglisse, fleur séchée pot pourri, puis plus poivrée, pointe de ronce fraiche, fond léger moka gourmand. La finale est ronde, soyeuse, gourmande, un côté souple mais bien tenu par la structure, qui envoie sur le fond une belle persistance de fruit noir mûr, d'épice poivré, de moka. Excellent 93 (17)



Chassagne Montrachet, Morey Coffinet 2011 : Un nez très séduisant, classe, sur le fruit jaune mûr, note élégante amande, puis plus chèvrefeuille, pointe beurre frais, fond léger amande mais grillé, pointe sesame classe. La bouche est ample à l'attaque puis droite, belle matière soyeuse, concentrée, au beau toucher, c'est dynamique et sapide sur le fruit jaune mûr, puis la poire, note amande grillé puis tarte citron, chèvrefeuille, fond tourbé, sésame grillé. La finale est fraiche, pleine, belle densité, tonique, sur le fruit jaune mûr, note amande grillé, puis chèvrefeuille, tarte citron, fond sésame grillé. TB-Excellent 91 (16,5), gourmand, élégant, comme j'aime.






Saint-Emilion, Chateau Pavie Macquin 2006 : Un nez expressif très élégant, fin, de prune, de prunelle, puis plus cassis, belles notes d'épice de réglisse, presque patchouli, pointe fleur blanche ou cèdre, sur un fond amande très classe, pas une once de boisé empyreumatique fumé ressentie. La bouche est charpentée, belle structure profonde, du volume, des tanins fins, précis et soyeux, traçant une ligne droite, sur la prune, la prunelle, pointe cassis, note d'épice réglisse, et ce fond entre cèdre et amande, noisette un peu plus fraiche, en tout cas pas grillé. La finale est fraiche, précise, salivante, belle persistance de prune, de cassis, note épice réglisse, patchouli, pointe cèdre, et ce fond amande, noisette floral aubépine, surprenant mais très élégant. Excellent 93+ (17+)

Côte Rôtie, Cuilleron Terres Sombres 2010 : Un nez avec une pointe de réduc animal à aérer, sur le cassis, note de réglisse, de poivre, fond fumé moka classe. La bouche est charpentée, belle structure, profonde, tanins soyeux, encore jeune, ou un poil stricte, sur le cassis, acidulé, gourmand, note de réglisse, de poivre, fond moka fumé bien intégré, classe, elegant. La finale est fraiche, tonique, fine, empreinte léger poudrant et belle persistance de cassis acidulé, de poivre, de réglisse fond moka fumé. Excellent 92 (16,5+)


Amicalement, Matthieu

dimanche 11 novembre 2018

Un trés beau 90 Bordelais dans les vins de la semaine

Bonjour à tous,

Même si les champignons restent rares en cet automne sec, l'occasion d'une omelette aux champignons d'élevages probablement m'a donné envie d'ouvrir un Bordeaux à maturité, bien m'en a pris, car un Bordeaux entre 20 et 30 ans, c'est quand même la quintessence du Bordeaux.




Margaux, Chateau Durfort Vivens 1990 : Un nez très beau, classe, expressif, à point, marqué d'un fruit rouge et noir macéré, sur le cassis, la cerise, confit, acidulé, puis les notes fumés/tabac blond, laissent place aux épices, patchouli, réglisse, camphre, le tout sur un fond de cuir, léger, classe, avec une pointe de champignon noble à l'agitation, très beau, le grand bordeaux à maturité, complexe, mûr, gourmand. La bouche est charpentée, ample, beaux tanins, denses, précis et fins, de la structure, c'est profond, frais mais cela reste gourmand sur le fruit rouge et noir macéré, acidulé puis les épices patchoulis, poivre, réglisse, pointe poivron rouge grillé fraiche, puis le champignon noble, cèpe, fond tabac, fumé et léger cuir classe, belle complexité, gourmandise… La finale est fraiche, tendue mais bien enrobée, empreinte soyeuse, c'est presque puissant et longue persistance de fruit macéré, sans perception d'alcool, puis les épices patchouli, poivre, le poivron rouge grillé, sur un fond tabac, fumé et léger cuir classe. Très beau vin, Excellent 95 (18), un des plus beaux vins bus depuis les vacances d'été voir depuis le début de l'année !



Pauillac, Chateau Clerc Million 2005 : Un nez qui commence à s'exprimer mais toujours sur la jeunesse, fruit noir, cassis, note de cèdre, de graphite, pointe épice boite à cigare, fond entre cacao et fumé, c'est plutôt droit, voir sérieux mais séduisant. La bouche est charpentée, droite, profonde, puissante, presque tendue, tanins soyeux fins et précis, sur le cassis, le fruit des bois, note de cèdre, de graphite, pointe fraiche végétal, floral, presque bourgeon de cassis, fond cacao, fumé. La finale est fraiche, fine, puissante aux tanins encore marqués, persistance intéressante de cassis, fruit des bois, cèdre, graphite, le côté floral/végétal et fond cacao et fumé. TB-Excellent 90-92 91 (16,5) Mais à attendre encore je pense, car il est encore un peu sévère et réservé, sans être austère, il faut qu'il se détende.


Vosne-Romanée, Domaine Rion 2005 : Un nez expressif encore marqué d'un fruit puissant, framboise mûr, puis plus évolué, cerise macérée, note fraiche, sous-bois, champignon, ronce, pointe épice réglisse, fond léger moka. La bouche est corpulente, large, de la structure, des tanins fins denses, un poil rigide, sur la framboise, la cerise macérée, note sous-bois, champignon, fond moka. La finale est fraiche, tonique, encore bien vivante, même astringente encore dans son empreinte, et persistance intéressante de framboise, groseille acidulée, note sous-bois, pointe réglisse, fond moka. TB-Excellent 90+ 16+ Et sur le poulet estragon top : 91 (16,5). Tout ce que j'aime




Riesling, Josmeyer Hengst Saemin 2008 : Un nez qui s'ouvre à l'aération, sur la mirabelle, note agrume citron pamplemousse, puis pain d'épice fond terpénique pétrolant mais un ensemble qu'il faut plutôt aller chercher. La bouche est droite, un peu de gaz qui s'élimine vite en secouant, c'est tendue, profond, joli matière qui enrobe tout juste la fraicheur, sur la mirabelle, le citron, note pain d'épice, presque anisée, puis tourbée, fond terpénique pétrole. La finale est fraiche, droite, un peu stricte, pointe amertume et qui s'arrête un peu brutalement, sur la mirabelle, l'agrume citron, pamplemousse, note pain d'épice fond tourbée et pétrole. Excellent 92 (17) mais moins expressif, délié, précis et long que le 2005 sur cette bouteille.


Amicalement, Matthieu

samedi 3 novembre 2018

Petite semaine mais grand vin avec ces Argiles 2009

Bonjour à tous,


Ayant rattrapé mes retards de CR, je joins les bouteilles bues lors de cette semaine de Toussaint. Mais quelles bouteilles, enfin surtout une !




Vouvray, Chidaine Les Argiles 2009 : Un nez grande classe, pomme, puis coing rôti, note agrume, de miel fleur oranger, pointe terpénique pétrolante, grillé, fond crayeux, tourbée, fumé. La bouche est droite, ample, belle matière dense, soyeuse, enrobant la structure, beaucoup de profondeur, presque fraiche, sur la pomme, le coing, note fleur blanche, miel fleur d'oranger, fond tourbée, fumé, crayeux avec cette pointe pétrolante, grande classe. La finale qui reste fraiche, est tonique mais mûr, presque acidulée et belle persistance de pomme, de coing, note fleur d'oranger, fleur blanche, fond crayeux puis tourbée, avec cette note terpénique pétrolante... Superbe et les grand terroirs même (surtout) en millésime mûr comme 2009 donne de grands vins et là, on peut parler de minéralité car elle est vrai, le vin est mûr mais garde cette fraicheur, cette profondeur... Excellent+ Grand vin 94-96 (17,5-18,5) sur cette bouteille car c'est la 5eme, et le moins qu'on puisse dire c'est que d'une bouteille à l'autre, ce n'est pas le même niveau, c'est dommage, certes, mais elles sont toutes de qualité, et pour moi, là on est plus proche d'un côté nature ! Parfois on est bon, beau, de bonne humeur, parfois moins :-) (Mes notes : Mars 2011 : 88 ; Nov 13 : 91 ; Mai 14 : 88 ; Avril 15 : 91 ; et cette fois 94)

Pauillac, Chateau D'Armailhac 2009 : Un nez classique, droit, de cassis, note épice légère, pointe graphite, cèdre, fond boisé fumé. La bouche est charpentée, droite, tanins ronds, cela garde de la profondeur, profil plutôt sévère, sur le cassis, pointe épice, fond boisé fumé. La finale est droite presque tendue, persistance intéressante cassis, épice, cèdre, fond fumé. Très classique, bien fait, mais le profil droit, voir sévère, manque de gourmandise à mon gout. Pour les amoureux du genre. TB 89 (15,5)



Marsannay, Bart Montagne 2015 : un nez très séduisant, expressif, de pinot classe, sur la framboise mûr, la groseille, note d'épice réglisse, pointe fraiche ronce, fond léger fumé. La bouche est corpulente, large, tanins soyeux amples, puis ça se tend, c'est tonique, sur la framboise, la groseille, la pointe fraîche ronce, groseille à maquereau, note épice réglisse, fond fumé et léger moka. La finale est fraîche, tonique, belle densité, persistance intéressante de framboise, de groseille, pointe ronce, note réglisse et fond léger moka fumé. TB-Excellent 90 16+ Comme d'hab, tout ce que j'aime et comparé à d'Armaillac 2009 bu ce midi, quelle joie de vivre, dans celui ci…




Sancerre, Mellot La Moussière 2013 : Un nez expressif, séduisant, de fruit blanc, de citron, note de buis, d'acacia, pointe bourgeon de cassis, fond léger tourbé, tout ce que j'aime. La bouche est droite, tendue, belle matière ronde juste mûr, c'est frais, sur l'agrume citron, fruit blanc, note de buis, d'acacia, pointe fruit exotique/épice fond léger tourbé. La finale est fraiche, tendue et belle persistance de citron acacia, buis, pointe exotique, fond tourbée. TB-Excellent 90+ (16+)





Riesling Mann Schlossberg 2008 : Un nez classe pétrolant, sur le l'agrume mûr, pamplemousse, puis très vite, la mirabelle, note fleur blanche, acacia, pointe miel fleur d'oranger sur un fond terpénique pétrolant et tourbé. La bouche est droite puis ample, belle matière ronde, concentrée, précise, sur une fraicheur marquée, mais bien enrobée, c'est profond, droit sans être austère car la bouche prend de l'ampleur, sur la mirabelle mûr, acidulée, note miel fleur d'oranger, puis plus pamplemousse, fond de roche, pierre, et le côté pétrolant. La finale est fraiche, bien enrobée d'une matière soyeuse, un côté acidulé (autour de 5gr ?) qui donne de la gourmandise et belle persistance mirabelle, agrume mûr, pamplemousse, fleur blanche, fond de roche, tourbe, pétrole. Excellent 93 (17+). A noter capsule à vis.


Chambolle-Musigny Bart Les Veroilles 2013 : Un nez qui s'ouvre après 4H de carafe, mais encore en dedans, sur la groseille, la framboise, note légère épice réglisse, fond moka. La bouche est charnue, pas très dense, mais c'est frais, bien enrobé de tanins fins, soyeux, et plus expressif, sur la framboise, puis cassis, note épice, poivre, réglisse, voir clou de girofle, fond léger moka pointe caramel. La finale est fraiche, tonique et persistance intéressante de framboise, cassis, note ronce puis épice poivre, clou de girofle, fond moka TB+ 90+ (16+)




Cote du Rhone, Roche Buissière Gaia 2011 : Un nez aux légères  notes de réduc typé œuf banane à l'ouverture, puis prune, figue, note épice réglisse, fond cacao. La bouche est robuste, large, ample belle tenue, fraicheur, profondeur, tanins légèrement accrocheur, sur la prune, le cassis, note d'œuf, de banane encore, puis plus poivré, fond cacao. La finale est ample, puissante, sur la structure, empreinte légèrement asséchante et persistance intéressante de prune, cassis, note fleurie, fond cacao mais toujours le cote oeuf banane. TB 88 (15)

Amicalement, Matthieu

dimanche 21 octobre 2018

Les vins du WE : Dom Laurent, Janasse, Montcalmes

Bonjour à tous,

Les vins dégustés ces dernières semaines :




Vosne Romanée, Dom Laurent Beaumonts 2010 : Un nez expressif, fin, tellement bourguignon, très marqué de fruit rouge, groseille, framboise, note fraiche de ronce, sous-bois, puis fleurie, fleur blanche, délicat, pointe épice réglisse, girofle, fond très léger fumé (pas de boisé ressentie). La bouche est corpulente, droite, profonde, tanins soyeux, c'est fin, délicat, frais, sapide sur la groseille, la framboise, note ronce sous-bois, puis fleurie, toujours cette pointe épice réglisse, fond légèrement fumé. La finale est fraiche, tonique, qui reprend de la puissance, tout en gardant la finesse, l'élégance et longue persistance dans un profil à la pointe amertume classe, de groseille, de ronce, de fleur pivoine, sur un fond léger réglisse, et même pas de fumé, de boisé... Très beau vin, la finesse bourguignonne incarnée, l'élégance,... Excellent 94 (17,5)

Nuits Saint Georges, Chicotot Charmottes 2012 : Un nez séduisant, simple et franc, de groseille avec une pointe à maquereau, note sous bois ronce, fond noyau de cerise. La bouche est corpulente, ample droite, tanins soyeux, pas très dense mais précis, sur la groseille, puis plus amer, carroube, note groseille à maquereau, ronce, végétal, fond noyau et léger moka. La finale est fraiche, puissante, persistance intéressante de groseille, toujours avec son côté a maquereau, puis ronce, fond noyau de cerise, carroube voir moka. TB 89 (15,5)







Côte Rôtie, Rostaing Ampodium 2009 : Un nez encore discret, fin, cassis puis poivre pointe orange sanguine, fond noyau léger moka, encore un peu fermé. La bouche est ample, dense, tanins fins, précis sur le cassis, notes plus fumées, tourbées, la pointe épice, orange sanguine, fond noyau moka et un côté amertume. La finale est pleine, dense, large, presque puissante, persistance intéressante cassis, fumé, moka, poivre, orange sanguine. Excellent 91-93 (16-17) mais à attendre que le vin gagne en expression, en complexité. C'est un beau bébé encore !





Coteaux Languedoc, Montcalmes 2005 :  Un nez de cassis, note de poivre, puis un côté pétard, poudre, léger mais peu gracieux, salpêtre, fond léger moka. La bouche est corpulente, ample, tanins fondus ronds, c'est plus acidulé, gourmand, cassis, puis plus cerise rouge, note d'épice patchouli, poivre, fond noyau de cerise, léger moka. La finale est fraiche, fine, tonique, pas très dense mais de la délicatesse, de l'élégance, et persistance intéressante de cassis acidulé, de cerise, note poivre, patchouli, pointe garrigue fond noyau, et léger moka bien intégré fondu. Au final, joli vin, dommage pour cette note salpêtre au nez, car la bouche est très jolie sans être d'une grande complexité. Excellent 91 (16,5)


Châteauneuf du Pape, Janasse Chaupin 2004 : Un nez marqué d'une note vieux champignon, serpillère humide, pneu chaud peu gracieux, même après 24H d'aération, sur la prune, pointe épice fond cacao. La bouche est ample, large, beaux tanins soyeux, de la structure sur la prune, puis ces notes de vieux champignons, pneu chaud qui gâchent les notes d'épices, un côté kirchées, fond cacao. La finale est ample, puissante, légèrement alcooleuse et enfin sans ces notes serpillères, pneu chaud, mais avec des épices, fond cacao. Ouaip, la bouche est belle mais sur cette bouteille l'aromatique est trop marquée de ces notes disgracieuses en ce qui me concerne, et puis c'est puissant, alcool. Bref pas mon style du tout. AB 85 (14) la précédente avait été bien meilleurs (92)


Chinon, Alliet Coteau de Noiré 2009 : Un nez très (trop) marqué végétal, poivron vert à l'ouverture, puis après 5H d'aération, cassis, note poivron toujours, mais rouge et grillé, puis animal, viande faisandée évoluant cuir, fond boisé fumé grillé classe qui donne enfin de l'élégance. La bouche est charpentée, structurée, beaux tanins mûrs, soyeux, denses, fins et précis, sur le cassis mûr, puis ces notes végétales de bourgeon de cassis, puis poivron rouge grillé, pointe épice réglisse heureuse, fond boisé fumé classe. La finale est structurée, puissante et persistance intéressante mais marqué d'un coté végétal poivron, bourgeon de cassis, trop marqué pour moi, même si le cassis, la réglisse et le fond boisé fumé enrobent un peu ces aromes. Pas mon truc ce type de cabernet, je préfère 1000 fois la Chevalerie par exemple. B-TB 88 (15)

Amicalement, Matthieu

dimanche 14 octobre 2018

Les derniers vins dégustés

Bonjour à tous

Quelques vins dégustés ces dernières semaines…



Côte de Brouilly, La Croix Dessaigne cuvée Godefroy 2009 : Un nez très séduisant, gourmand, de fruit rouge mûr, fraise, framboise, joli note harmonieuse d'épice patchouli puis plus florale presque iris, fond noyau de cerise. La bouche est large, ample, charnue, voir corpulente, structurée de beaux tanins soyeux, sur la fraise, la framboise, les épice patchouli, fleur blanche, fond noyau de cerise. La finale est ample, pleine, mais bien tenue, droite, presque puissante, et belle persistance de fraise, d'épice, de fleur sur ce fond noyau. Un Très joli vin payé moins de 10 € en FAV qui régale comme un Bojo mais offre, en plus, le fond et le maintien des grands. TB-Excellent 91 (16,5) et un vin qui se place dans le Top 15 de mes meilleurs rapports Q/P (sur plus de 1800 crus notés).

Saint-Estèphe, Chateau Haut Marbuzet 1978 : Un nez évolué bien sûr, et surprenant, cerise, léger kirch, puis belles notes marquées de roses, de fleurs séchées, pointe cèdre, fond sous-bois, champignon et léger cuir, très élégant et séducteur. La bouche est corpulente, tanins fondus, droite, profonde, sur la cerise, puis surtout la rose, la fleur séchée, note cèdre et cuir, fond champignon et sous bois, c'est tonique et encore bien vivant, évolué sans faire vieux. La finale est fraiche, tonique, qui tient bien, avec un acidulée de cerise puis belle persistance de rose, de fleur séchée, pointe de cèdre, fond de cuir, puis champignon, sous bois. Excellent 93 (17) Un joli vin, meilleur que ce que j'imaginais.. Et décidemment, 78 réserve de belles surprises…


Riesling, Paul Ginglinger Pfersigberg Ortel VV 2012 : Un nez fin, délicat, d'agrume pamplemousse, note fleurie, type miel fleur d'oranger, puis plus amande, fond légèrement tourbé. La bouche est charpentée, puissante, belle matière droite, dense, au beau toucher soyeux, sur l'agrume pamplemousse, pointe amertume classe, note fleur d'oranger, d'aubépine, fond léger tourbé et pointe presque pétrolant. La finale est ronde avec des épaules, puissante, sur la fraicheur et une amertume classe, belle persistance de pamplemousse, de fleur blanche, pointe amande et fond terpénique pétrole. Encore a attendre une paire d'année, Excellent 92-94 (17-17,5)



Chablis, Droin Montée de Tonnerre 2011 : Un nez classe, très séduisant, typique, de fruit blanc, agrume léger citron, puis les notes de mousseron, de champignon, puis plus pierre à fusil, fond coquille d'huitre. La bouche est droite, tendue, belle matière, ronde, soyeuse, bien soutenue par la fraicheur, voir vivacité, sur le fruit blanc, le citron, note mousseron, champignon, foin séchée, fond coquille huitre, silex. La finale est fraiche, droite, puissante, voir vive, sur le fruit blanc, le citron, note mousseron, foin, pointe miel oranger, fond coquille d'huitre, pour le coup minéral. TB-Excellent 91 (16,5) dans un style tendue, vif, qui n'est pas forcément ce que je préfère, mais puissant, fin et précis, ce qui me plait bien.


Volnay, Voillot Champans 2006 : Un nez superbe, complexe, de framboise mûr, de gelée de groseille, cerise noir, pointe fruit noir sureau, cassis, puis plus kirché, note d'épice réglisse, girofle, et un côté amande douce surprenant,  fond sous bois, feuille morte, champignon noble et léger moka. La bouche est corpulente, pleine, droite, belle densité de tanins soyeux, profond sur la framboise mûr, la gelée de groseille, la cerise noire, note réglisse, girofle, fond sous-bois, champignon noble et léger moka. La finale est pleine, à l'empreinte un poil poudrant, et belle persistance de framboise, de groseille, note épice réglisse, girofle, fond sous-bois, champignon et léger moka. Excellent 93 (17+) sur ce millésime que le temps ne favorise pas toujours.


Meursault, Buisson Charles Tessons 2012 : Un nez élégant, fin, de poire William, note fleur blanche, aubépine, pointe grillé sésame bien intégré, fond léger tarte citron et fumé. La bouche est ample, droite, profonde, enrobée d'une joli matière dense, au beau toucher suave, sur la poire, puis plus agrume pamplemousse, citron, note aubépine, amande grillé, pointe beurre salée, fond léger sésame et craie. La finale est pleine, droite, fraiche, et persistance intéressante de poire, de sésame grillé, d'aubépine, de tarte citron sur un fond crayeux. TB-Excellent 91 (16,5)






Beaune, Rossignol Trapet Teurons 2009 : Un nez friand, de baie rouge et noir mûr, puis plus cerise, note ronce fraiche, pointe carroube, épice réglisse, fond entre moka léger, noyau de cerise et léger fumé. La bouche est corpulente, large, bien tenue pas les tanins soyeux, de la structure, sur la framboise, la cerise, note plus épicée réglisse, puis fraiche ronce, voir fleur, fond moka léger, noyau, carroube. La finale est presque fraiche, ample, puissante, tout en friandise, gourmandise sans perception sucré de framboise, de cerise noire, note épice réglisse, puis plus fraiche ronce fleur, fond léger moka, noyau carroube. TB-Excellent 91 (16+)