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samedi 5 novembre 2016

Les vins de Patrick, et ben moi j'aime !

Bonjour à tous,


Le WE dernier, j'ai ouvert un Meursault de Patrick, et bien, encore une fois, je ne comprends pas les ronchons qui discutent... Moi, il me procure ces petits moments de bonheur si précieux. Ou alors je n'ai eu que de la chance avec mes bouteilles !


Meursault, Buisson Charles Les Tessons 2005 : Un nez sublime, tout ce que j'aime dans l'équilibre des grands chardonays, intense, classe sur la poire, note aubépine, amande, puis chèvrefeuille, pointe sésame grillé, fond léger beurre brioche puis craie. La bouche est large, ample à l'attaque puis tendue, droite, belle matière suave, pas d'une immense concentration mais très élégant, classe sur la poire, le fruit blanc, note aubépine, amande puis chèvrefeuille, fond sésame grillé et craie, roche. La finale est fraiche, à l'empreinte taffetas, bien pleine, et très belle persistance de poire, fruit blanc, note aubépine pointe léger miel, chévrefeuille, fond de sésame grillé et craie. Du grand art pour un village. Excellent 93 (17) pour cette 3eme et dernière bouteille, moyenne 92,7 et meilleur millésime de Tesson dégusté jusqu'à aujourd'hui.

Gevrey Chambertin, Rossignol Trapet Cherbaudes 2009 : Un nez gourmand, fruit noir mûr, puis plus rouge framboise, note fraiche de ronce de sous bois, puis réglisse avec son baton, fond fumé. La bouche est charpentée, belle densité de tanins soyeux, presque veloutés, c'est précis, ample, large, sexy (dans l'esprit), mais structure marquée, on est à Gevrey quoi, sur le cassis mûr, puis la framboise, note noyau, bâton de réglisse, puis ronce, fond sureau et cette pointe fumé. La finale tient sur la structure, une empreinte soyeuse, taffetas, persistance intéressante de fruit noir, puis framboise, épice réglisse, note ronce, sous bois et fond fumé. Encore gros potentiel mais déjà Excellent 92 (17)

Madiran, Chateau Bouscasse VV 2007 : Un nez de cassis assez profond, presque liqueur, note épice légère réglisse, pointe lacté fraise, vanille, fond léger fumé noyau. La bouche est charpentée, voir robuste, mais bien équilibrée, droite, structure marquée certes mais tanins soyeux, encore un poil astringent en dégust pure, sur le cassis, voir la liqueur mais sans le cote sucré, note épice entre réglisse et vanille, fond noyau et léger fumé. La finale est sur la structure, une puissance agréable qui dynamise, une empreinte donc légèrement astringente encore, mais une persistance intéressante de cassis, note fraiche plus floral, bourgeon, toujours un côté épice réglisse, vanille fond noyau léger fumé. Très joli vin, pas dans le style rustique du tout, beau travail des tanins, c'est puissant mais une  certaine finesse, délicatesse, peu de bois ressenti ! Bravo TB+ 90+ (16+) et super sur le confit de la ferme Bastebieille, du côte de Dax.

Saint-Emilion, Chateau Soutard 1988 : Un nez de vieux cuir, un poil too much puis arrive le cassis, et en cherchant des notes poivron rouge et fond fumé. La bouche est charpentée, droite, tanins fondus, soyeux, sur le cuir, pointe viande fraiche, fond tabac, graphite, fumé. La finale est fraiche qui a du peps, sur le cassis, puis note tabac, fond de cuir. A point TB 88 (15) mais la moins bonne des 3 dégustées et de loin  (93 et 93 !)

Amicalement, Matthieu

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