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samedi 29 octobre 2016

Diner du DOP : Rhone Nord 2006

Bonjour à tous,


Le thème du diner était clair Rhône Nord 2006 en rouge. Préalablement, nous avions quand même échangé pour éviter de se retrouver avec les mêmes bouteilles sachant que nous sommes tous clients chez quelques vignerons emblématiques de la vallée.
Plusieurs avaient alors assurer avoir en cave quelques surprises, sûr d'éviter la même bouteille que son petit camarade. Ah, on a bien été surpris, mais personnellement, pas forcément comme je l'imaginais...


Pour commencer, 2 vins blancs (1 sera servi ensuite mais...) :




Vin 1 : un nez entre sauvignon et riesling, pamplemousse, note buis acacia, puis plus floral et miel, fond terpénique, bouche avec du gaz, ronde, acidulée sur le pamplemousse, toujours ce coté buis acacia, puis épice et miel, fond terpénique, finale ronde, même aromatique avec un retour plus crayeux. Riesling ou sylvaner, mais le gaz aurait du m'alerter, pour ce Riesling Allemand. Bien 87 (14,5)


Vin 2 : Nez oxydé tout comme la bouche sur l'olive le curry, le caramel au lait... Dommage pour ce Saint Joseph Paradis Saint Pierre Coursodon.


Vin blanc milieu repas : nez oxydé, même combat que le précédent... Dommage pour ce Puligny de Langoureau et moi qui boit beaucoup de Langoureau (j'ai du dépasser la 50aine depuis 10 ans, c'est la première oxydée)




Vin 3 : Un premier nez gourmand, acidulé, aguicheur de fraise, un côté lacté vanille qui en s'aérant devient beaucoup plus élégant, sur le fruit rouge mûr, note poivre, de violette fond bacon grillé et fumé. La bouche est corpulente, fine, grand précision des tanins soyeux, délicat, pointe amer classe, sur le cassis, toujours cette petite pointe vanillée, puis épice réglisse, poivre, fond bacon grillé. La finale est ample, fraiche délicate, précise et offre une belle persistance de fruit noir et rouge mûr, d'épice poivre, une note floral violette et fond bacon grillé. J'adore :-) ! Excellent 93 (17) que cette Cote Rôtie Rostaing 2006 qui confirme la magistrale réussite de ce "simple" village.


Vin 4 : Un nez plus puissant, sur le cassis, pointe encre, note légère violette qui affine, et fond lard fumé, réglisse. La bouche est charpentée, puissante, ample, tanins plutôt soyeux, moins fins, plus cavalerie, c'est tendue, de la fraicheur, sur le cassis, note de lard fumé, toujours cette pointe encre, fond fumé. La finale est puissante, profil amer, tanins accrochent encore un peu et assèchent l'empreinte, une extraction un peu poussée ?, sur le cassis, note encre, fond lard et fumé dans une persistance intéressante. Moins fin et complexe que le précédent mais cela reste très bon. Excellent 91 (16,5) que cette Cote Rôtie Jamet 2006, non reconnu bien que dégusté de nombreuses fois, un peu plus sauvage que dans mon souvenir.


Vin 5 : Un nez marqué d'un boisé un peu exotique à l'ouverture puis plus classe, sur la cassis, note épice et balsamique, pointe floral violette fond boisé fumé. La bouche est charpentée, droite, beaux tanins taffetas, précis, et fins, c'est gourmand sur le cassis mûr, note épice réglisse, pointe vanille, puis plus exotique, bois précieux, cèdre, fond entre bacon grillé et fumé, c'est vrai que c'est marqué du bois surtout à l'ouverture mais 2H après, c'est gourmand, avec ce qui faut d'aguicheur, tout en gardant de la tenue, voir classe. La finale est fraiche, et offre une magnifique persistance (la plus longue de la soirée) de cassis, d'épice, de bois précieux, fond bacon grillé et fumé. Ok y'a du bois, mais du bois comme ça, moi j'aime, et je préfère largement ça, aux côtés sauvages et bruts des bouteilles suivantes... Excellent 92 (17) que cette Cote Rôtie Château d'Ampuis 2006 qui devrait encore joliment évolué sur les 10 prochaines années.


Vin 6 : Un nez d'encre dominant, note poussière où, avec l'aération pointe un peu de cassis et d'épice. La bouche est charpentée, tanins ronds, qui accroche un peu, style brut de décoffrage, sur le cassis, toujours ces notes encres, fond réglisse. La finale est ronde sur le cassis, note plutôt poivre qu'on devine dans ce côté encre de chine. Pas très complexe, assez brut. B 86 (14) Cornas Cuvée de Coteaux Robert Michel 2006. Pas mon truc


Vin 7 : Un nez  d'encre à nouveau, avec une pointe choux fugace heureusement, sur le cassis, une pointe florale cette fois qui donne un peu plus d'élégance. La bouche est charpentée, tanins ronds, sur le cassis, cette note choux, puis floral fond d'encre marqué, un profil sauvage en bouche. La finale est acidulée, ce qui apporte une pointe de gourmandise, sur le cassis, note entre épice et fleur, fond d'encre. Type assez sauvage mais pointe acidulée gourmande. B-TB 87 (14,5) Et là grosse marrade, c'est le même Cornas AHAHAAH, j'aurai préféré 2 fois Ampuis ou Rostaing :-) ...




Vin 8 : Un nez de cassis mûr, note violette, puis joli bacon grillé, fond moka. La bouche est charpentée, tanins soyeux, belle densité qualité, acidulée gourmand, pointe alcool légère, sur le cassis, note bacon grillé évoluant vieux cuir classe, fond moka fumé. La finale est acidulée, pleine, belle persistance de cassis, bacon grillé, pointe violette et fond fumé moka. TB 90 (16) que ce Saint Joseph Sansonne Coursodon 2006. A boire désormais.



Vin 9 : Et c'est reparti un nez d'encre, voir cuir mais plus profond, puis cassis, c'est plus puissant mais pas plus complexe. La bouche est robuste, belle masse tannique soyeuse, droite, profonde, sur le cassis, note encre/cuir, pointe menthol. La finale est fraiche, belle empreinte tannique et persistance intéressante de cassis, note cuir/encre, fond fumé mais quand même pas très complexe. TB 89 (15,5) que ce Cornas La Geynale Robert Michel 2006.


Vin 10 : Un nez de cuir, avec le côté encre encore, sur le cassis, fond fumé. La bouche est charpentée, tanins soyeux, fins, précis sur le cassis, note de cuir, pointe encre fond fumé. La finale est fraiche, précise, de la finesse, a nouveau belle empreinte soyeuse et persistance intéressante de cassis, cuir fond fumé. TB 90 (16). et là Grosse marrade N°2, c'est encore le même Cornas... A relire mes notes, même si je ne l'ai pas identifié, je ne suis quand même pas loin. Seul intérêt, c'est que j'ai trouvé cette 2eme Geynale charpentée, tandis que la 1ere robuste. La température plus fraiche de la 2de a permis de mieux la gouter je pense. Sinon, la prochaine fois, on s'organise sur les crus, car y'avait quand même tellement mieux à boire... Et puis désolé mais je persiste, Cornas, a part quelques crus d'Allemand ou de Voge (et pas tous), c'est quand même plus brut, sauvage... et moins élégant, classe que ce qu'on trouve en Hermitage ou Cote Rôtie, de mon goût en tout cas assurément.

Amicalement, Matthieu

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