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Le vin, ça se partage ! c'est comme le bonheur... Le bonheur simple d'une dégustation de grand vin de Bourgogne ou d'une belle syrah ! Alors n'hésitez pas à consommer ce blog sans modération, contrairement à l'Alcool qui se consomme, majeur et avec modération. La plus part des vins sont dégustés et crachés.... Consulter le aussi en vidéos sur YouTube

samedi 29 octobre 2016

Diner du DOP : Rhone Nord 2006

Bonjour à tous,


Le thème du diner était clair Rhône Nord 2006 en rouge. Préalablement, nous avions quand même échangé pour éviter de se retrouver avec les mêmes bouteilles sachant que nous sommes tous clients chez quelques vignerons emblématiques de la vallée.
Plusieurs avaient alors assurer avoir en cave quelques surprises, sûr d'éviter la même bouteille que son petit camarade. Ah, on a bien été surpris, mais personnellement, pas forcément comme je l'imaginais...


Pour commencer, 2 vins blancs (1 sera servi ensuite mais...) :




Vin 1 : un nez entre sauvignon et riesling, pamplemousse, note buis acacia, puis plus floral et miel, fond terpénique, bouche avec du gaz, ronde, acidulée sur le pamplemousse, toujours ce coté buis acacia, puis épice et miel, fond terpénique, finale ronde, même aromatique avec un retour plus crayeux. Riesling ou sylvaner, mais le gaz aurait du m'alerter, pour ce Riesling Allemand. Bien 87 (14,5)


Vin 2 : Nez oxydé tout comme la bouche sur l'olive le curry, le caramel au lait... Dommage pour ce Saint Joseph Paradis Saint Pierre Coursodon.


Vin blanc milieu repas : nez oxydé, même combat que le précédent... Dommage pour ce Puligny de Langoureau et moi qui boit beaucoup de Langoureau (j'ai du dépasser la 50aine depuis 10 ans, c'est la première oxydée)




Vin 3 : Un premier nez gourmand, acidulé, aguicheur de fraise, un côté lacté vanille qui en s'aérant devient beaucoup plus élégant, sur le fruit rouge mûr, note poivre, de violette fond bacon grillé et fumé. La bouche est corpulente, fine, grand précision des tanins soyeux, délicat, pointe amer classe, sur le cassis, toujours cette petite pointe vanillée, puis épice réglisse, poivre, fond bacon grillé. La finale est ample, fraiche délicate, précise et offre une belle persistance de fruit noir et rouge mûr, d'épice poivre, une note floral violette et fond bacon grillé. J'adore :-) ! Excellent 93 (17) que cette Cote Rôtie Rostaing 2006 qui confirme la magistrale réussite de ce "simple" village.


Vin 4 : Un nez plus puissant, sur le cassis, pointe encre, note légère violette qui affine, et fond lard fumé, réglisse. La bouche est charpentée, puissante, ample, tanins plutôt soyeux, moins fins, plus cavalerie, c'est tendue, de la fraicheur, sur le cassis, note de lard fumé, toujours cette pointe encre, fond fumé. La finale est puissante, profil amer, tanins accrochent encore un peu et assèchent l'empreinte, une extraction un peu poussée ?, sur le cassis, note encre, fond lard et fumé dans une persistance intéressante. Moins fin et complexe que le précédent mais cela reste très bon. Excellent 91 (16,5) que cette Cote Rôtie Jamet 2006, non reconnu bien que dégusté de nombreuses fois, un peu plus sauvage que dans mon souvenir.


Vin 5 : Un nez marqué d'un boisé un peu exotique à l'ouverture puis plus classe, sur la cassis, note épice et balsamique, pointe floral violette fond boisé fumé. La bouche est charpentée, droite, beaux tanins taffetas, précis, et fins, c'est gourmand sur le cassis mûr, note épice réglisse, pointe vanille, puis plus exotique, bois précieux, cèdre, fond entre bacon grillé et fumé, c'est vrai que c'est marqué du bois surtout à l'ouverture mais 2H après, c'est gourmand, avec ce qui faut d'aguicheur, tout en gardant de la tenue, voir classe. La finale est fraiche, et offre une magnifique persistance (la plus longue de la soirée) de cassis, d'épice, de bois précieux, fond bacon grillé et fumé. Ok y'a du bois, mais du bois comme ça, moi j'aime, et je préfère largement ça, aux côtés sauvages et bruts des bouteilles suivantes... Excellent 92 (17) que cette Cote Rôtie Château d'Ampuis 2006 qui devrait encore joliment évolué sur les 10 prochaines années.


Vin 6 : Un nez d'encre dominant, note poussière où, avec l'aération pointe un peu de cassis et d'épice. La bouche est charpentée, tanins ronds, qui accroche un peu, style brut de décoffrage, sur le cassis, toujours ces notes encres, fond réglisse. La finale est ronde sur le cassis, note plutôt poivre qu'on devine dans ce côté encre de chine. Pas très complexe, assez brut. B 86 (14) Cornas Cuvée de Coteaux Robert Michel 2006. Pas mon truc


Vin 7 : Un nez  d'encre à nouveau, avec une pointe choux fugace heureusement, sur le cassis, une pointe florale cette fois qui donne un peu plus d'élégance. La bouche est charpentée, tanins ronds, sur le cassis, cette note choux, puis floral fond d'encre marqué, un profil sauvage en bouche. La finale est acidulée, ce qui apporte une pointe de gourmandise, sur le cassis, note entre épice et fleur, fond d'encre. Type assez sauvage mais pointe acidulée gourmande. B-TB 87 (14,5) Et là grosse marrade, c'est le même Cornas AHAHAAH, j'aurai préféré 2 fois Ampuis ou Rostaing :-) ...




Vin 8 : Un nez de cassis mûr, note violette, puis joli bacon grillé, fond moka. La bouche est charpentée, tanins soyeux, belle densité qualité, acidulée gourmand, pointe alcool légère, sur le cassis, note bacon grillé évoluant vieux cuir classe, fond moka fumé. La finale est acidulée, pleine, belle persistance de cassis, bacon grillé, pointe violette et fond fumé moka. TB 90 (16) que ce Saint Joseph Sansonne Coursodon 2006. A boire désormais.



Vin 9 : Et c'est reparti un nez d'encre, voir cuir mais plus profond, puis cassis, c'est plus puissant mais pas plus complexe. La bouche est robuste, belle masse tannique soyeuse, droite, profonde, sur le cassis, note encre/cuir, pointe menthol. La finale est fraiche, belle empreinte tannique et persistance intéressante de cassis, note cuir/encre, fond fumé mais quand même pas très complexe. TB 89 (15,5) que ce Cornas La Geynale Robert Michel 2006.


Vin 10 : Un nez de cuir, avec le côté encre encore, sur le cassis, fond fumé. La bouche est charpentée, tanins soyeux, fins, précis sur le cassis, note de cuir, pointe encre fond fumé. La finale est fraiche, précise, de la finesse, a nouveau belle empreinte soyeuse et persistance intéressante de cassis, cuir fond fumé. TB 90 (16). et là Grosse marrade N°2, c'est encore le même Cornas... A relire mes notes, même si je ne l'ai pas identifié, je ne suis quand même pas loin. Seul intérêt, c'est que j'ai trouvé cette 2eme Geynale charpentée, tandis que la 1ere robuste. La température plus fraiche de la 2de a permis de mieux la gouter je pense. Sinon, la prochaine fois, on s'organise sur les crus, car y'avait quand même tellement mieux à boire... Et puis désolé mais je persiste, Cornas, a part quelques crus d'Allemand ou de Voge (et pas tous), c'est quand même plus brut, sauvage... et moins élégant, classe que ce qu'on trouve en Hermitage ou Cote Rôtie, de mon goût en tout cas assurément.

Amicalement, Matthieu

dimanche 23 octobre 2016

Entre 2 gouttes de nez du rhub...

Bonjour à tous,


Malgré un rhume handicapant pendant quelques jours, me rappelant combien le nez est un élément essentiel dans la dégustation de vin, voici quelques CR.


Vouvray, Domaine Clos Naudin Foreau sec 2008 : Un nez expressif de coing, puis presque fruit exotique, ananas, note de miel, de tilleul, petite pointe beurre/oxydée, fond de craie. La bouche est droite, tendue, acidulée, presque vive, matière ronde, sur le coing, puis ananas exotique, agrume acidulé, note miel, un côté gaufre, fond de craie. La finale est fraiche, voir vive, acidulée, citron, puis coing rôti, ananas, note miel, gaufre, fond de craie et amande. TB 89 (15,5)




Volnay, Voillot VV 2008 : bon pour celle-ci j'étais assez handicapé... donc CR à prendre avec un mouchoir :-), un nez de fruit rouge essentiellement timide épice. Une bouche charnue, fraiche, bien enrobée tanins soyeux, pas très denses mais bien enrobant, fruit rouge et épice. La finale est fraiche mais pas vive, tonique, persistance intéressante fruit rouge, épice, et là je perçois un léger moka TB 89 (15,5)



Pauillac, Chateau Haut Bataillay 2004 : Là aussi, pas au top de la dégustation... Un nez de cassis, aux notes fumés, sur un fond moka. La bouche est charpentée, droite, équilibrée, avec des tanins ronds, sur le cassis, note fumé et fond moka. La finale est droite, profonde, persistance honnête de cassis, fumé et moka. TB 89 (15,5)





Gevrey Chambertin, Rossignol Trapet Les Cherbaudes 2010 : Un nez assez fermé et austère à l'ouverture, après 10H d'aération lente, cela s'ouvre franchement sur la framboise, le sureau, note fraiche de ronce, puis épice et noyau de cerise, fond plutôt cacao. La bouche est corpulente, large, ample, tanins soyeux, bien soutenu par une jolie fraicheur, tonique, pas très dense,  mais précis et délicat, sur la framboise, la groseille, avec un côté acidulé gourmand, note plus épicé réglisse, pointe floral, fond cacao et léger fumé. La finale est fraiche, tonique, qui donne de la profondeur et belle persistance de fruit rouge acidulé, framboise, groseille, note épice, réglisse, sureau puis ronce, fond noyau de cerise et léger cacao fumé. Un profil assez 2005 dans l'esprit je trouve, peut-être un peu moins concentré, énergique, encore un brin austère, à attendre 3 à 5 ans pour en profiter pleinement à mon avis, Excellent 91-93 16,5-17

Beaune, Rebourgeon Mure Vignes Franches 2009 : Un nez qui s'exprime, enfin, pas super complexe mais séduisant, voir aguicheur,  sur le fruit noir mûr, pointe confiturée, léger alcool, note fraiche ronce qui équilibre, puis noyau, fond épice réglisse et léger cacao. La bouche est charnue, large, tanins soyeux amples, belle densité, puis presque de la fraicheur, en tout cas, droiture, sur le fruit noir mûr, note noyau cerise, fond épice réglisse et léger cacao. La finale est sur la structure, droite et persistance intéressante, cassis mûr, note réglisse et fond noyau cerise, et léger cacao. Pas très complexe mais séduisant, équilibré, bien construit, joli plaisir TB 90 (16)

Amicalement, Matthieu

samedi 15 octobre 2016

Avec les premiers froids, c'est le rhub qui revient !

Bonjour à tous,


Quelques vins dégustés avant que le rhum ne me rattrape...


Meursault, Buisson Charles VV 2007 : Un nez de poire aux belles notes d'amandes fraiches, de noisette, pointe floral chèvrefeuille, tarte citron meringuée, fond craie et léger sésame fugace. La bouche est ample, large à la belle matière suave enrobant une jolie fraicheur qui assure la colonne du vin, sur la poire, le fruit blanc, note d'amande, de noisette fraiche, pointe tarte citron meringuée, fond de craie, et léger sésame, profil légèrement amer. La finale est fraiche, profil amer, persistance intéressante de poire, d'amande, note chèvrefeuille tarte citron fond craie et cette pointe sésame. TB+ 90+ (16+)

Pic Saint Loup, Mas Foulaquier Gran T 2006 : Nez agréable de fruit noir, puis note fruit rouge, note plus animal que cuir, pointe pain d'épice, fond cacao et légèrement kirchées. La bouche est robuste, puissante, tanins soyeux, précis, sur le fruit noir, notes kirchées plus marquées, puis ce côté pain d'épice, pointe entre animal et cuir, fond cacao avec son amertume. La finale est puissante mais bien dessinée, structurée, avec un coté kirchée alcool, persistance intéressante sur le fruit noir, profil amer, note animal, pointe épice, fond cacao amer qui équilibre la puissance. TB-Excellent 91 16,5. Très bien sur les fajitas qui équilibre la puissance.

Pomerol, Chateau Rouget 2010 : Un nez très séduisant encore marqué de son élevage un poil aguicheur, fruits rouges murs, note lactée chupa chups lait fraise, puis vanille mais classe, fond fumé grillé. La bouche est charpentée, belle structure droite aux tanins soyeux, de la fraîcheur, profondeur, sur le fruit plus noir, un peu plus mat moins marqué élevage note de noyau, d'épice, sureau, fruit noir puis plus végétale floral sur un fond grille fume classe. La finale est fraîche, tout en équilibre, belle persistance de fruit noir et rouge mur, note épicé et floral végétale fond fume grille Excellent 90 92 (16,5+) mais encore un peu austère, à attendre et une interrogation quant à ce fruit un peu mat à mon goût sur cette bouteille.

Lirac, Mordorée Reine des Bois 2008 : Un nez séduisant de prune, fruit noir, figue, note épice réglisse poivre, puis plus souk, pointe orgeat, fond cacao. La bouche est large, ample, beaux tanins veloutés bien enveloppant, joli structure droite, c'est précis, un poil fuyant, sur la prune, la figue, note épice réglisse, pointe orgeat fond cacao et fumé. La finale est fraiche, ample un peu lâche tout de même, une puissance mesurée, belle persistance de prune, fruit noir, note épice, plus poivrée, fond cacao et léger fumé. Excellent 91 (16,5)

Amicalement, Matthieu

dimanche 9 octobre 2016

Réapro, plus de choix dans l'armoire, mais un seul étage rempli à rabord

Bonjour à tous,


ça y est, l'armoire est pleine à nouveau... Enfin, surtout pleine en Bourgognes, sur les autres régions, je ne sais pas pourquoi mais j'ai pas fait le plein, loin s'en faut... C'est même surprenant, par exemple sur les cotes rôties, qui est l'appellation la plus représentée de ma cave (8% des bouteilles), je n'arrive pas à choisir de bouteilles, à chaque fois j'hésite. Envie de les garder, d'attendre leur apogée... Alors que les Hermitages, qui sont trois fois moins nombreux, je reviens toujours avec des bouteilles... L'esprit humain est parfois difficilement compréhensible. Et sinon, quelques crus ces dernières semaines.


Chablis, Droin Mont de Millieu 2011 : Un nez typique de fruit blanc, note de foin, de mousseron, pointe citron, fond coquille d'huitre iodée parfait. La bouche est droite, tendue, à la belle matière soyeuse, enrobant cette tension, qui donne la profondeur, sur le citron, le fruit blanc, note de foin, de mousseron, pointe de cire d'abeille, fond iodé, coquille d'huitre, très joli et "so chablis". La finale est fraiche, tonique, presque puissante, belle persistance de citron, fruit blanc, foin, mousseron, fond iodée coquille d'huître. Très beau, tout ce que j'aime à Chablis, mûr, mais frais, tendu mais au touché soyeux... Excellent 92 (17) très belle évolution en 4 ans. Par contre, ouvert pour pallier le manque de Riesling sur une choucroute... ce crime de lèse-majesté, sans mener à la peine de mort, n'a pas non plus ouvert un nouvel horizon pour la gouvernance de la gastronomie Alsacienne

Saint-Estèphe, Château Ormes de Pez 2003 : Un nez expressif de fruit noir mûr, cassis, mûre, mais pas confit, note cacao chocolat pointe fruit sec grillé, popcorn sans caramel, fond balsamique. La bouche est charpentée, quasi robuste, grosse structure de tanins ronds, pas très fins mais bien amples, sur le cassis mûr, note maïs grillé, puis plus épice réglisse, fond cacao et léger balsamique. La finale, qui garde une certaine fraicheur, plutôt puissant, assez "brut", sur la structure et une persistance intéressante de cassis mûr, note de cacao, de fruit sec léger grillé, fond entre balsamique et cacao. Pas super complexe mais très bien fait, pas alcooleux, pas confit, bien droit, pas fluide, bref un 2003 réussi. TB 89 (15,5)

Sancerre, Mellot La Moussiere 2007 : Un nez traditionnel, citron, pomme granny, note buis, acacia, pointe exotique ananas, fond roche silex. La bouche est droite, tendue, profonde, vive sur le citron, pomme granny, note buis, acacia, fond silex, roche, craie. La finale est fraiche, suffisamment enrobée, avec une persistance honnête de citron, pomme granny, note buis et acacia, fond roche craie silex. Classique, Très bien 89 (15,5)



Hermitage Delas Tourette 2006 : Un nez expressif opulent, cassis mûr, limite confit, note bacon grillé, puis épice réglisse évoluant eucalyptus, fond balsamique moka marqué. La bouche est charpentée, droite, tanins soyeux, pas super dense, mais bien enrobant, sur le cassis mûr, limite confit, note bacon grillé, puis épice réglisse menthe, fond balsamique moka. La finale puissante est droite, acidulée, pointe alcool quand même à l'aération, empreinte tanique entre astringence et petite sècheresse, belle persistance de cassis limite confit, réglisse, bacon grillé, fond moka balsamique. Excellent 92 (16,5). Un style que j'interprete International à l'élevage qui marque le style avec ce moka, balsamique, ce coté eucalyptus mais j'aime bien, c'est bon et surtout cela reste harmonieux et le "terroir" commence à reprendre le dessus offrant une jolie droiture et de la profondeur.

Amicalement, Matthieu

samedi 1 octobre 2016

J'arrive au bout de l'armoire

Bonjour à tous,


Bon, ça y est, j'arrive au moment ou pour accompagner mes plats, je dois faire des entorses aux accords classiques mets-vins. L'armoire se vide... mais du coup, cela me permet de découvrir de nouveaux horizons gustatifs, avec plus ou moins de succès, faut bien le dire...


Pouilly-Loche, Domaine Clos des Rocs 2010 : Un  nez expressif, séduisant, poire, noisette, note chèvrefeuille, pointue, tarte citron meringuée, fond sésame grillé; La bouche est droite, tendue, profonde, matière suave, enrobante, fine et précise, sur la poire, le fruit blanc, la pomme granny, note chèvrefeuille, tarte citron, puis noisette fraiche, fond sésame grillé. La finale est fraiche, belle empreinte suave, et persistance intéressante de fruit blanc, poire, pomme granny, note tarte citron, noisette fraiche, fond sésame grillé. TB-Excellent 91 (16,5). Là, bel accord avec une sole grillé.

Gigondas, Guigal 2010 : Un nez expressif, classe, cassis, note prune, puis épice réglisse, poivre, pointe fraiche garrigue, fond léger cacao et moka bien intégré. La bouche est charpentée, droite, bien structurée sur la longueur avec des tanins soyeux, de la profondeur, de l'équilibre, sur la prune, la figue, note épice réglisse, poivre, fond cacao léger et pointe moka. La finale est fraiche, droite, profonde et persistance intéressante de prune, de réglisse, de poivre sur un fond cacao et léger moka. Très beau vin, droit et profond mais pas austère. Excellent 92 16,5+, un des meilleurs millésimes de cette cuvée. Parfait et classique sur les fajitas maison


Pessac Léognan, Chateau Haut Bailly 2006 : Un nez qui commence a s'ouvrir sur la purée de cassis assez pur, note fraiche, poivron rouge, épice, puis graphite, tabac blond fond fumé classe. La bouche est robuste, droite, profonde belle structure, marquée mais en "finesse", tanins ronds mais qui sèchent un poil en finale, sur le cassis, note poivron rouge grillé, puis épice réglisse fond tabac graphite fumé classe. La finale, tout en équilibre, offre de la profondeur et une belle persistance, tonique du à la fraicheur, sur le cassis, note poivron, épice fond tabac fumé classe. Beau vin, au niveau attendu, Excellent 92 (17) et a gagner en 10 ans. Par contre, l'accord avec les Yakitori maisons, bien qu'agréable, ne met pas en valeur le vin. Ce sera beaucoup mieux sur le magret de cannard, sauce balsamique

Saint Amour, Domaine Duboeuf 2005 : Un nez discret mais séduisant de fraise des bois, de framboise, note un peu lacté, puis épice réglisse, fond fumé classe évoluant moka à l'aération. La bouche est charnue/corpulente qui tient sur une structure fine, profonde, aux tanins ronds pas très denses, une jolie fraicheur tonifie l'ensemble sur le fruit rouge, la fraise des bois, la framboise, note épice réglisse, pointe sous-bois, champignon fond fumé classe. La finale est fraiche, tonique, un peu fluide certes, mais offre une persistance honnête de fraise des bois, d'épice réglisse, pointe champignon cèpe, et toujours ce fond fumé évoluant clairement moka café à l'aération longue. Un vin qui a bien évolué sur 10 ans, qui tient encore la route, assez classe mais qu'il faut boire car cela reste charnu, et la matière peine à donner consistance à la structure. TB 88 (15). L'accord sur le magret est juste cata, heureusement qu'il restait du Pessac...

Amicalement, Matthieu