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mercredi 1 mai 2013

Suite des 2005 : Bordeaux et autres Bourgognes, Pauillac, Gevrey, Volnay

Bonjour à tous,

Suite de l'exploration du millésime 2005 avec quelques Bordeaux et d'autres Bourgognes. Les Bordeaux rapportés de la cave sont à priori de garde moyenne, il devrait commencer à se gouter.

Haut Medoc, Château Agassac 2005 : Un nez pimpant, tonique, pure, très marqué de fruit, de cassis mûr, de myrtille, note presque chocolat, mais aussi de graphite, fond léger fumé balsamique. La bouche est tonique, charpentée, intense, avec une matière dense, précise, tanins encore un peu bruts et sauvages mais soyeux, sur le fruit mûr, note graphite, d'épice, pointe encre, fond cacao, fumé et balsamique léger. La finale est fraiche, tonique élancée, encore astringente mais belle persistance de fruit noir, encre, graphite, cacao et pointe balsamique. C'est très bon, style "moderne" et au niveau attendu. Complexité, maturité, tonicité, tout du grand millésime. A attendre encore quelques années que la fougue s'harmonise. Excellent 90-92 (16-16,5)



Haut Medoc, Château Cambon la Pelouse 2005 : Un nez d'une grande finesse, très marqué de fruit noir et rouge mûr, note de thé fumé, de poivron fumé, pointe graphite, encre, fond boisé tabac et toasté. La bouche est charpentée, tanins soyeux, précis, fins, éclatante de fruit noir et rouge, note tabac, de thé fumé, fond graphite et ronce. La finale offre une pointe amer classe, tonique, fraiche et longue persistance dans un profil amer, fruit rouge et noir, thé fumé, graphite, fond tabac et fumé. Superbe, encore meilleur que le 2000. Excellent 90-93 (16-17). A nouveau, le vin est au niveau attendu voir plus. Tout y est complexité, moelleux, tonicité, intensité avec la finesse et la délicatesse en plus !

Pauillac Château d'Armaillac 2005 : Un nez qui s'ouvre à l'aération, très classique pauillacais, sur le cassis mûr, note de cèdre, de tabac, pointe poivron grillé, fond boisé classe sur le toasté, le fumé avec une pointe de vanille gourmande. La bouche est robuste, gourmande, ample et imposante avec des tanins soyeux, belle intensité sur le cassis mûr, pointe lactée gourmande, note de cèdre, de tabac blond, de poivron grillé et fond boisé toasté léger vanille gourmande. La finale est fraîche, un peu amer, tonique, tanins encore un peu astringents et longue persistance de cassis mûr, de tabac blond, de poivron grillé, pointe vanille fond boisé toasté fumé. A nouveau c'est au niveau attendu. Très bon vin qui mérite encore quelques années de garde pour polir les tanins. Excellent 90-92 (16-17)

Et les Bourgognes. Le premier fût bu en parallèle du Pauillac :

Volnay, Caillerets Domaine Voillot 2005 : Un nez ouvert, séduisant, classe, de cerises noires mûres, note sureau, pointe reglissée, fond amande grillée, fumé. La bouche est corpulente, vive, intense, tanins soyeux c'est sphérique avec de la profondur grace à la fraicheur, grande sapidité de fruit rouge, cerise, groseille, note ronce, aubépine, de la réglisse, fond léger fumé. La finale est fraiche, tonique, de la puissance et longue persistance de cerise, groseille, ronce, aubépine, réglisse et fond léger fumé. Encore un peu sauvage, mais quelques années vont l'assagir et lui donner de l'harmonie et libérer l'expression de sa complexité. Un grand vin, j'adore. Excellent 91-93 (16,5-17,5). A table les convives sont divisées, tout le monde reconnait l'excellence des 2 vins, chacun ayant une petite préférence selon sa région de cœur.

Avec un amateur de vin, ouvert avec le risque de l'infanticide :

Gevrey Chambertin Les Cherbaudes Rossignol Trapet 2005 : Un nez très séduisant de fruit noir mûr, note de sureau, des épices, réglisse, de la fraicheur, ronce et sous-bois, et un fond léger fumé classe. La bouche est charpentée, ample, gros volume en bouche avec des tanins velours magnifiques à la vosne, lmais ça garde une structure fraiche, profonde, sur le fruit noir et rouge mûr, ronce, épice réglisse, fond fumé classe. La finale est fraiche, dynamique, profonde, avec de la délicatesse, de l'élégance et une superbe persistance de fruit noir et rouge mûr, de ronce, de réglisse et de fumé petite pointe caramel sur le retour. Superbe, Excellent 93-95 (17-18). Là le millésime magnifie le cru. Les Cherbaudes un vin sexy, rond charmeur trouve ici une intensité, une profondeur, une dynamique qui est généralement ce qui lui manque ! Très grand, meilleur Cherbaudes jamais bu...

Pour finir, un blanc :

Meursault, Les Cras, Buisson Charles 2005 : Un nez fin, élégant, encore jeune de poire mûre, note amande et aubépine, fleurie, tilleul, sur un joli fond crayeux, beurrée, pralin. La bouche est ronde, pointe de gras en attaque puis ça se tend, c'est droit, en longueur, belle matière sur la poire mûre, note de pralin, de beurrée, de craie, fond fumé grillé. La finale est ample, large, joli gras qui enrobent une belle tension amenant une jolie persistance de fruit blanc mûr, de poire william, note pralin, grillé et fond crayeux qui ressort. Très Cras dans l'esprit et les aromes. Grosse attaque puis colonne vertébrale droite comme un I, longue, robuste. Excellent 91-93 (16,5-17)

Amicalement, Matthieu

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