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Le vin, ça se partage ! c'est comme le bonheur... Le bonheur simple d'une dégustation de grand vin de Bourgogne ou d'une belle syrah ! Alors n'hésitez pas à consommer ce blog sans modération, contrairement à l'Alcool qui se consomme, majeur et avec modération. La plus part des vins sont dégustés et crachés.... Consulter le aussi en vidéos sur YouTube

mercredi 29 décembre 2010

Repas du 25 en famille : Hermitage guigal 90 Chateauneuf 98

Bonjour à tous,

La belle famille est donc venue pour le 25 avec le classique hareng aux pommes en entrée. Depuis une soirée thématique spéciale pologne ou j'avais tenté de multiples combinaison, http://www.degustateurs.com/forum/forum_posts.asp?TID=6324&KW=hareng , je me suis rendu à l'évidence que le champagne fonctionnait bien (pas un grand Champagne quand même). C'est donc sur les pavés de biche que je me suis concentré.
En dehors d'un Champagne assez quelconque, il me restait ouvert du midi :

Chablis, Montmains W.Fevre 2004 : un nez discret sur le foin, la fougère avec un fond léger caramel qui trahit une bouteille pas top. La bopuche est tendue droite longue avec une joli matière enveloppante mais les notes caramel viennent clairement flingué le reste, idem pour la finale. Dommage car la structure du vin était belle.
Pour la biche, on attaque avec :

Chateauneuf du Pape, Font de Michelle 98 : Un nez puissant fruit rouge mûr, pointe kirchée, note balsamique, fond chocolat, et un côté épicée safranée. La bouche est corpulente, large, avec des tanins ronds, style cavalerie sur la cerise kirchée, le chocolat. La finale est puissante sur la cerise confite, le chocolat parfumé aux épices avec un côté "souk". C'est sûr ça tient le gibier mais cette puissance y compris alcoolique n'est plys vraiment mon truc. J'ai beaucoup aimé cette bouteillé, là elle me fatigue assez vite. Cela reste un beau vin et les amateurs de puissance seront servis. Très Bien 88.

Hermitage Guigal 90 : Un nez superbe de caissis sur un fond de vieux cuir, note de suie, poivre, myrthe. La bouche est corpulente, droite, longue, avec des tanins soyeux, beaucoup de profondeur et presqu'une pointe d'austérité sur le cassis mûr, le poivre, le cuir, la suie. La finale est fraiche sur une pointe d'amertume, longue persistante de cassis mûr preque confit, cuir, épice, poivre, suie. Très beau vin, superbe accord avec le plat (très classique aussi). Excellent 94. Une bouteille plus droite et austère que celle dégustée il y a 2 ans avec Filduf, Patrick, Nicolas R... au resto à Meursault.

Enfin pour finir sur un plateau de fromage, mon "beauf" a amené cette vieille quille issu d'un rachat de cave sans y croire, alors que la bouteille se présentait parfaite et me donnait très envie :

Puisseguin Saint Emilion, Chateau Fongaban 1964 : Un nez de vieux Bordeaux fondue sur la feuille morte, l'humus, le champignon, sur un fond de fruit noir, de cuir. La bouche est sphérique mais garde de la droiture, de la profondeur, les tanins sont fondues et épousent le palais sans le heurter, une finale large soyeuse pas d'une grande longueur, ni d'une grande complexité mais subtile et délicate sur les notes de feuilles mortes, d'humus, de champignons vont parfaitement accompagnées les fromages coulants (mont d'or, époisse...) Très Bien 88. Quelle millésime que ce 64, j'ai souvenir du chateau Pascot (Lalande pomerol ?) ouvert l'an dernier par patrick qui nous avait aussi régalé dans son style fondue a point !

Amicalement, Matthieu

dimanche 26 décembre 2010

Quelques crus avant les fêtes : Vosne Romanée, Chassagne, Puligny, Corton etc

Bonjour à tous,


Quelques crus avant les fêtes dégustés pour se mettre en bouche :

Gewurztraminer Pfersigberg Ginglinger 2007 : Nez riche de goyave, litchi sur fond de ronce, des notes fleuries rose, et une pointe d'ambre avec un côté salin. La bouche est large, huileuse, grosse matière qui garde de la tonicité, un côté salin et une pointe amer tiennent le vin, fruit exotique, la fleur. La finale propose une pointe sucré, dans un ensemble basé sur l'amer, longue persistante, et puissance avec un côté gras sur les arômes du nez. Très Bien 88-90

Puligny Montrachet Henri Boillot 2007 : Un nez discret dominé d'une note grillée, réduite?, sur la poire, amande, pointe frangipanne, fond crayeux, silex minérale. La bouche attaque droite, longue, traçante, matière ronde, petit creux en attaque, puis poire, craie, amande. La finale est ronde, mais dynamqiue presque fraiche sur le grillé/fûmé, la poire, craie, silex. Très Bien 87-89

Chassagne Montrachet En Remilly Morey-Coffinet 2007 : cette 2eme bouteille ne m'a résisté longtemps tant la 1ere m'avait régalé. Un nez séduisant de fruit jaune mûr sur fond fûmé, note de miel, brioche, amande. La bouche est large, matière ample, enveloppante qui se tient sur la poire, pointe grillée, note crayeuse. La finale est ample, toujours aussi gourmande, un peu moins tenue que la précédente bouteille sur la poire, note de craie, beurre, amande. Une bouteille un peu plus retenu et rondouillarde que la précédente. Très Bien - Excellent 90+


Vosne Romanée Domaine Rion 2007 : Un nez classe très fûmé et gourmand sur le cassis mûr, note de ronce, sureau, pointe réglisse et épice. La bouche est charnue, gourmande, précise, tanin léger mais au toucher taffetas sur cassis sureau, ronce, et pointe fûmée. La finale est large, tonique pointe bien mûr gourmande contre balancé par une note amer, belle persistance cassis fumé ronce. Très Bien 89

Corton Marechaudes, Doudet Naudin 2003 : Un nez de fruit noir mûr, compoté sur fond classe style beau boisé. La bouche attaque généreuse tanin soyeux charpentée, large, fruit noir mûr, boisé. La finale aux aromes limite confit garde suffisement de puissance et "fraicheur" pour éviter la lourdeur, persistance honete mais pas d'une grande complexité ce jour là. Très Bien-Excellent 90+


Beaune Marconnets Bouchard P&F 2003 : Un nez gourmand de gelée de cassis, pointe pruneaux quand même, cerise burlat, léger kirchée, sur fond moka balsamique avec des notes de sous-bois, de champignon. La bouche corpulente est large à l'attaque, ample, tanin rond, fruit mûr compoté sans sucré, moka, champignon. La finale présente une pointe kirchée chaleureuse dans un ensemble large type pruneaux, fruit noir compoté, champignon, moka. Difficile à situer en pays de pinot mais très bon quand même car limite du sucre et du confituré. Très Bien 89.

Amicalement, Matthieu

dimanche 19 décembre 2010

Quelques quilles avant fête

Bonjour à tous,
Des préambules avant les fêtes, histoire de se chauffer.

Meursault Charmes BC 2007 : Un nez beurrée, briochée, sur fond de fruit blanc, note tilleul et fleur de vigne encore discrete. La bouche est riche, ronde, avec un joli gras, bien soutenu par la matière. La finale est large, ronde, imposante sur la brioche, beurre, note grillé, fond fruit jaune. Moins d'élégance à date que sur les Cras, à mon gôut. Très Bien-Excellent 89-91.

Saint-Emilion, Chateau Armens 2003 : Un nez de fruit rouge mûr, boisé à peine perceptible, bouche large mais fuyante, finale souple tanin seche un peu et ferme. Moins marqué de son bois que les précédents bouteilles, pas de confit mais une matière trop lâche à mon gôut. Bien 85.

Morgon, Cote du Py Domaine Piron 2009 : Le fameux millésime 2009 en Beaujolais, un nez de cerise, pointe réglisse, banane, sur fond de ronce, qui va s'exprimer surtout après 24H. La bouche est charpentée, grosse matière aux tanins soyeux enveloppant à l'attaque avec de la cerise, du fruit à noyau, réglisse, dans un ensemble bien mûr, mais la fin de bouche se fait plus austère, droite et la matière devient rigide. La finale re-deviendra ronde et enveloppante mais après 2 jours d'ouverture, avec une pointe de gras, belle longueur sur le fruit mûr toujours avec cette pointe amer marquée, qui signe pour moi le millésime en Beaujolais actuellement, sur la cerise, réglisse, ronce. On sent la très belle bouteille de garde si la rigidité et l'amertume de fin de bouche se fonde. Très Bien+ 89-91.

Amicalement, Matthieu

dimanche 12 décembre 2010

Une cote mais de Provence : Minuty M 2003

Bonjour à tous,

Bu sur une grillade, ce Cote de Provence s'est débarassé de ces scories boisées.

Cote de Provence, Chateau Minuty 2003 : Un nez discret lacté de cassis, mûre, note orange confite, pointe chocolat pruneau, le fond boisé s'est fondu. La bouche est corpulente, note kirchée, cassis, pruneau, tanin rond qui sechent et poudrent malheureusement. La finale est puissante, chauffe un poil, sur cerise mûr, fond chocolat pruneau. Bien + 85
Amicalement

samedi 11 décembre 2010

Retour de Bourgogne, envie de Bordeaux : Saint Emilion Grand Corbin 2000

Bonjour à tous,

Après le WE bourguignon, ma passion de la diversité a irrésistiblement attiré ma main vers des bouteilles aux profils allongées... Et c'est donc une Bordelaise que nous avons dégusté.

Saint Emilion, Chateau Grand Corbin 2000 : Un nez discret de cassis, fruit noir avec une pointe cabernet animal/cuir et épice réglisse sur fond léger de poivron fûmé. La bouche corpulente, est large, tanin rond et élégant mais un peu ferme en finale, un ensemble très fruit noir avec une pointe d'austérité et droiture sur l'animal/le cuir. La finale garde du dynamisme voir de la fraicheur, longue, mais chauffe un peu, sur le fruit noir, animal/cuir. Joli vin qui manque un peu de complexité et de la gourmamandise mûre des 2000. Très Bien 88.

Amicalement, Matthieu

dimanche 5 décembre 2010

WE Bourgogne diner degustation

Bonjour à tous,

Au cours de ce WE, quelques déjeuners et dîners étaient prévus pour rencontrer d'autres camarades en ballade et pour déguster. C'est ainsi qu'il fût sympathique de croiser David (pignolo) et de rencontrer DjeDje au Cellier Volnaysien ou le Rugiens 90 du Domaine Voillot nous a régalé dans un registre à point, fondu, un peu plus souple que le merveilleux Champans. Une très belle bouteille quand même Excellent 93.

Le vendredi soir, un superbe repas préparé par Kate (merci 1000 fois), nous a permis de sortir le grand jeu avec des dégustateurs savoyards fort sympathique. Sur la trentaine de quilles ouvertes, je retiendrai de mémoire.

Les très beaux Meursault 2008 de BC dont un Charme très complet, et surtout un Tesson qui profite pleinement de l'effet millésime, avec un côté riche équilibré par l'allonge que lui donne la fraicheur, un vin large mais traçant, profond, salivant, superbe (91-93)

Un Meursault Charmes de Jobard 95 (93) riche, puissant, encore un peu austère mais marquant et un Meursault Charmes de BC 81 encore bien fringant avec des notes de Truffe blanche remarquable (91). Un Meursault Goutte d'or 2005 qui se laisse déjà approcher, qui présente une énergie incroyable avec une matière moelleuse et cette touche de gras sexy. Grand vin en devenir à mon gout (Excellent 95+). Dégusté également Un chasselas de Suisse qui ressemblait à s'y méprendre à un Crozes Blanc.

Pour les rouges : la bouteille de la soirée, et du WE d'ailleurs, pour moi c'est le Haut Bailly 90. Servi après le 88, déjà un très beau vin (Excellent 93) avec beaucoup de profondeur et d'élégance, le 90 amène un côté plus soyeux, ample, pulpeux, sexy totalement jubilatoire (Exceptionnel 96). Une très belle Mission Haut Brion 95 ou seules les notes un peu animal/écurie du nez enlèvent un peu de la classe folle que l'on trouve en bouche (Excellent 94).

Le magnum de Volnay Fremiets 85 de Voillot a ravi l'assemblée avec ses notes de cèpes, de moka, sa bouche fondue, soyeuse, large et sa finale intense sur un régistre légèrement acidulé classique du millésime. (Excellent 94). Il a rattrappé l'image des bourgogne qu'avait quand même sérieusement écorné un Clos des Lambrays 2002. Décidément ce vin est une énigme. Toujours délicieux sur fût ou jeune, je lui trouve au vieillissement un côté sur-muri avec des notes kirchées, certains sur ce 2002 évoquant même une volatile sensible. La bouche est certes soyeuse mais trop souple et fluide pour un grand cru, la finale fuyante sur un côté confit ne me convainc pas du tout. Le vin avait été ouvert le matin, la prochaine, je l'ouvrirai juste avant de servir mais quand même après 99, 2005, 2002, a chaque fois je retrouve les mêmes éléments que je n'apprécie pas spécialement.

Heureusement, Rémi va sauver l'image des Clos Bourguignon en servant un vin avec un nez super gourmand sur la fraise des bois et le fruit rouge mûr, un fond boisé classe type DRC, une bouche soyeuse ample délicate, d'une grande gourmandise jusuqe dans une finale un poil souple. Il manque juste un peu de gnaque et de profondeur à ce vin pour passer dans l'exceptionnelle mais ce Clos de Tart 2001 est quand même un excellent vin (93), merci Rémi. Enfin, histoire de se rappeller que l'on trouve des grands rouges ailleurs qu'en Bourgogne ou Bordeaux, Rémi sert un vin au nez subtil de prune, d'épice, pointe chocolat, bouche large, ronde, soyeuse, finale gourmande mûr, très beau vin que ce Chateau Simone rouge 2000. (excellent 92).

Pour le samedi soir pendant que les bleus se font laminer, nous nous réconforterons avec quelques bouteilles offertes par les vignerons dont, un superbe Corton Charlemagne de Maratray Dubreuil 2008, puissant et délicat, profond et gourmand (excellent 93-95). Un étonnant Corton Bressandre Chandon de Brailles 78, suave, plein, fondue a souhait, excellent 92 et quand même, parce qu'un grand WE de dégustation ne peut pas s'en passer une Cote Rotie de Jamet 2004, un très beau nez de cassis, de violette pointe lardée, une bouche charnue, terriblement soyeuse, et une finale glissante. Il lui manque un peu de concentration et de chair pour rivaliser avec les meilleurs bouteilles du WE, excellent 91. Enfin, Stéphane nous a sorti sa spéciale, avec ce Clos Uroulat 90, sompteux, avec son nez complexe ou se mêlent agrume, noix, roti, moka, sa bouche au sucre totalement fondue, ample, caressante mais traçante, profonde, fraiche, et une finale d'une persistance d'école. Un vin qui se boit tout seul, pas écoerant pour un sou, au contraire, d'ailleurs on a du mal à s'arrêter ! Excellent+ 95

Encore un grand WE de dégustation ! Vivement l'année prochaine.
Amicalement, Matthieu

samedi 4 décembre 2010

WE Bourgogne en neige et gravité

Bonjour à tous,

Ce WE, notre visite annuelle en terre Bourguignone aurait pu ressembler à un WE de ski ! Spectacle magnifique des deux côtes sous 5 cm de neige ou pour une fois, il faisait beaucoup plus chaud en cave qu’à l’extérieur. Ici la vue à la sortie de la cave du domaine Henri Germain à Meursault :



Nombreuses visites et repas magnifiques au programme. Dégustation de 2008, 2009 et chez certains 2010. La dégustation des 2008 en bouteille, un an après leur dégustation sur fût, et en comparaison des 2009 bu au même stade, m’a permis de comprendre d’une part, l’effet élevage (des acidités sur les 2008 très saillantes sur fût, plus enrobées en bouteille) et d’autre part, l’effet millésime, des 2009 avec des structures plus amples, rondes, des matières plus expressives, et chez les vignerons ou nous avons goutté aucun confit ou sensation sucré, mais des vins délicats, aériens, séducteurs en diable, avec de très beaux équilibres car les finales ne sont pas molles mais bien tenus par des matières « minérales » diront certains.

Mes coups de cœurs cette année, chez les différents vignerons :
Gevrey, RT 2009, superbes vins, denses mais délicats et aériens sans jamais perdre leur fraicheur.
- Etelois comme d’hab, superbe d’élégance et de délicatesse avec une finale tendue et d’une persistance digne d’un 1erC. 91-93
- Cherbaude, cette année, m’a fait craquer : sexy, moelleux, mûr, gourmand, sans mollesse, ni rôti. Pas un vin d’esthète, un vin de jouisseur : Grand 93-95
- Clos Prieur : égal à lui-même, charpenté, puissant, grosse matière mais belle élégance, profondeur, longueur 93-95
- Autre 1erC et GC : Combotte assez souple, Corbeaux robuste, petit chapelle tout en dentelle, un vin ciselé (90-92), Latricières, large charpentée, soyeux 94-96
- Chapelle, assemblage des parcelle Gémeaux (droit, profond, tendue assez austère) et En Chapelle (robuste, grosse matière soyeuse, mûr, finale explosive), qui rendent le cru absolument magnifique pour moi, l’un et l’autre se complétant parfaitement. J’adore Chapelle et ce millésime lui va génialement. 95-100
- Evidemment le Chambertin est Hors Classe car il combine ici le côté mûr, puissant, le côté frais nerveux, le côté sexy des tanins soyeux, une matière fines, dense, ciselée, un équilibre aérien, des arômes d’une complexité folle avec la fleur, les épices, la réglisse, le fûmé, …
Chambolle, Amiot Servelle, dégustation des 2008 : des vins représentatifs de leur millésime, un peu plus difficile d’accès car nettement plus tendue avec pour ma part :
- Un Chambolle Les Plantes : une belle matière, dense, large enveloppant bien la fraicheur du millsésime 89-91
- Derrière la Grange que j’adore d’habitude, je l’ai trouvé un peu en retrait sur ce millésime, sa puissance ressortant un peu brutalement 90-92
- Une Amoureuse superbe de finesse, d’élégance, d’équilibre avec pourtant, une matière dense, une énergie incroyable 93-95
Marsannay, Domaine Bart : des 2008 superbes ! J’ai trouvé une très grande maitrise de ce millésime avec des vins mûrs, enrobant parfaitement la fraicheur du millésime donnant des vins très purs, profonds mais qui restent très gourmands ! Bravo à l’équipe du domaine
- Marsannay Finotte : Charnue, large, un style plutôt souple, 86-88
- Marsannay Longeroie : corpulent, droit, plein, avec des notes fûmés issus du terroir (je me suis fait avoir car le vin ne voit pas de fût) 88-90
- Marsannay Grandes Vignes : Plus mûr, avec même une note kirchée, plus gourmand mais une finale un peu plus dur 88-90
- Marsannay Champs Salomon : plus de profondeur et une finale longue et persistante, très beau vin : 90-92
- Fixin 1erC : charpentrée, droit long, finale tendue. 89-91
- Clos de Beze : On gagne en complexité avec un peu plus de boisé mais surtout la ronce, l’humus, la terre, magnifique amplitude en bouche soutenu par la fraicheur du millésime qui donne à la finale puissante, une persistance tout en délicatesse. Grand vin 93-95
- Le pauvre Bonne Marre 2007 s’en est trouvé un peu souple et pataud entre ces 2008 parfaitement réussis
Domaine Voillot, on ne présente plus le domaine sur DC, des 2009 qui feront date, comme tous les ans d’ailleurs J. Mes coups de cœur cette année


- Meursault Cras : beau vin, à la bouche ample, à la matière riche mais parfaitement tenue, tendue et une finale longue charmeuse profonde et très équilibrée. Très beau Cras 90-92
- Volnay Village : j’adore, large, matière délicate, pointe de gourmandise, extra 88-90 et quel rapport Q/P (17€, je crois) !
- Fremiets comme d’hab : Nez expressif, une bouche soyeuse, finale élégante 90-92
- Champans : toujours aussi beau et à nouveau quel rapport Q/P (<30€)… Nez complexe, bouche superlative de finesse, de densité, de soyeux, finale équilibre et persistance d’école. HC 95-100
- Autre 1erC Volnay : Cailleret, puissant, plus carré, Brouillard, grosse attaque et finale plus souple
- Pommard Epenot : un vin gourmand, ample, délicat, une grande facilité à être bû, j’aime beaucoup ce cru, pas forcément complexe, mais tellement convivial. 89-91
- Pezerolles, toujours cette bombe épicée, fruitée, moka, bouche dense, intense, juteuse, et une finale terriblement expressive ce jour là. 95-98
- Rugiens, un peu en dedans et fermé, mais forcément, un cru plus sérré, grosse matière, densité, puissance. 94-96
Domaine BC : des 2009 riches, tout en charme, rondeur, beaucoup d’harmonie avec un côté aérien, délicat mais sans mollesse et, dans mon souvenir (pas pris de note) en particulier un très beau Cras, un grand village VV, et des Goutte d’Or, puissante, riche et une touche de gras diablement séductrice. Des 2008 magnifiques, mais j'y reviendrai avec les diners car bu à table.
Domaine Henri Germain 2009 : des profils plus tendus, plus terrien que chez BC, structure plus marquée

- Meursault Chevalière, rond et enveloppant, Meursault Charmes, riche, droit, long dans sa finale, Chassagne Morgeot : en souplesse, gras, finale qui a du peps
- Limozin : riche, belle matière avec une touche de gras aussi, finale aérienne juste équilibre matière, fraîcheur 90-92
- Perrières : superbe trame tendue, structurée avec une matière, ciselée, enveloppante, fine, dense, toujours ce petit gras qui accompagne la fraicheur finale, long, grande persistance crayeuse 94-96+
Domaine Langoureau 2009 : une dégustation trop rapide car la neige a perturbé les RDVs. En Remilly, égal à lui même, qui donne un vin « encore plus » cette année, plus gras, plus riche, mais du coup plus souple.
Domaine Morey Coffinet 2009 : Une gamme superbe, comme souvent, des vins équilibrés entre matière ample et structure droite, souvent riche aussi, mais jamais lourd.
- Générique Chardonnay, très bien 87-89
- Chassagne Village : top, un très beau village, délicat, dense, et punchy en finale 89-91
- Chassagne1erC : Cailleret(88-90), grosse matière, douceur, plus souple que village, Dents de Chien (89-91) : pralin au nez, bouche ample attaque, finale fluide, Fairande (88-90): exotique, bouche un poil confit, crayeuse, mûr, finale souple
- La Romanée : bouche ronde grasse sur une structure droite, finale raffinée enveloppante tout en gardant de la longueur 91-93
- En Remilly : gros coup de cœur encore avec ce cru intense superbe harmonie structure matière, grande pureté de poire, fleur de vigne, noisette, pralin, finale à couper le souffle d’élégance, d’amplitude, de gourmandise, pas le plus nerveux, pas le plus complexe mais le plus sexy assurément ! 92-94
- Blanchot dessus : Nez plus crayeux, structure droite, plus de fraicheur et grande élégance en finale, 91-93
- Puligny Pucelle : précision, densité, finesse, « fraicheur », profondeur, finale dynamique longue droite sur le pralin à tomber 94-96+
- Batard : nez pralin réglisse zan, envoutant, bouche pure, caressante, puissante dans finale mais contrôlé par une tension sous-jacente jouissive… 95 + (l’assemblage Celeste, porte bien son nom, un Batard en version un peu plus gras, plus aérien, moins terrien, moins tendue)

Des visites toujours aussi enrichissantes avec des vignerons toujours accueillants, grands sourires et parfois même franche rigolade, surtout quand le Parisien que je suis, essaye candidement de soutirer le vin du fût par gravité… J’aurai au moins compris que soutirer signifie que l’on repasse en cuve (et pas juste directement de fût à fût), et donc, généralement à l’étage du dessus… Newton et JPC en rigole encore…

Un WE avec de nombreux repas dégustation et rencontre sympathique que je relaterai ultérieurement.
Amicalement Matthieu